Les techniques traditionnelles d’étude de marché, comme les interviews clients et le benchmark de la concurrence sont d’excellents moyens pour les entreprises de découvrir des lacunes importantes sur le marché et de développer de nouvelles idées de produits et services. Mais une fois que vous avez ces bonnes idées, que faire pour les valider ? Le crowdsourcing !

Grâce au crowdsourcing, il n’a jamais été aussi facile de valider vos études de marché et de tester de nouvelles idées tout en donnant la parole à vos clients à travers le numérique.

Dans cet article, nous allons expliquer la relation entre les études de marché et le crowdsourcing, et vous montrer comment ils peuvent fonctionner ensemble. En utilisant les meilleures parties de chacune de ces techniques d’innovation, vous pouvez découvrir et valider de nouvelles idées rapidement et efficacement. Tout d’abord, commençons par quelques définitions.

Qu’est-ce qu’une étude de marché ?

L’étude de marché consiste à recueillir des informations sur les besoins et les préférences des consommateurs.

Il peut s’agir de quelque chose d’aussi simple que de distribuer des échantillons gratuits de produits et de demander l’avis des clients, ou de mener des études approfondies avec des analyses statistiques détaillées.

L’étude de marché traditionnelle est une technique que les entreprises utilisent longtemps. Celle-ci intègre :

  • Interviews clients : Les entreprises demandent simplement à leurs clients (en groupe ou individuellement) ce qu’ils pensent de leurs produits ou services, et les améliorations éventuelles à apporter.
  • Tests utilisateurs : Pendant la phase de développement du produit, les entreprises peuvent tester de nouveaux produits (avec la méthode du Design Thinking) auprès de groupes d’utilisateurs sélectionnés pour participer au processus de développement du produit.
  • Groupes de discussion : Pour approfondir ce que les consommateurs recherchent dans l’expérience client, les entreprises peuvent réunir des groupes de discussion selon différentes thématiques. Cette pratique est courante dans le milieu du cinéma, où les groupes de discussion aident l’entreprise à affiner leur produit final.
  • Analyse de la concurrence : L’étude de marché ne concerne pas seulement les clients – elle implique également un benchmark approfondi des produits et services proposés par les concurrents. Cela peut aider les entreprises à combler l’écart entre leurs produits et ceux de leurs concurrents.
  • Identification des tendances : L’identification et le suivi des tendances en matière de ventes, de rentabilité et de technologies émergentes aident les entreprises à garder une longueur d’avance et à rester compétitives. L’identification des tendances permet aux entreprises de mieux répondre à la demande des consommateurs.

Les études de marché modernes sont toujours en train de changer et d’évoluer, les entreprises cherchant des moyens de trouver des informations sur les consommateurs grâce à des technologies telles que la blockchain et les insights expérientiels.

Il y a aussi l’émergence des études de marché à 360 degrés, où les entreprises ne se contentent pas de rechercher comment les clients utilisent et interagissent avec leurs produits, mais examinent comment leurs produits interagissent avec d’autres produits.

Avantages et inconvénients des études de marché

  • Recueillir de nouvelles idées : Les consommateurs sont souvent enclins à partager leurs réflexions, suggestions, expériences. Parfois il suffit de demander.
  • Comparer les produits : Les études de marché permettent aux entreprises de comparer leurs produits à ceux de leurs concurrents, en examinant leurs forces et leurs faiblesses.
  • Un moyen sûr de tester des concepts : Les groupes de discussion sont un moyen peu risqué pour les entreprises de tester de nouvelles orientations. Plutôt que de lancer un produit au grand public, une entreprise peut le présenter à des groupes sélectionnés et restreints de manière confidentielle.
  • Combinaison de techniques de recherche : Les études de marché offrent aux entreprises un moyen de combiner la recherche qualitative (par exemple, les groupes de discussion approfondis, la segmentation de la clientèle) et la recherche quantitative (par exemple, les résultats d’enquêtes, l’analyse des big data).

Cependant, ces techniques d’étude de marché impliquent également :

  • Ressources nécessaires : Les études de marché ne sont pas bon marché. Pour inciter les clients à participer aux entretiens et aux groupes de discussion, les entreprises doivent généralement proposer une récompense (incentive). Ensuite, il faut compter le temps et les efforts consacrés à l’analyse des résultats.
  • Réservoir d’idées limité : La qualité des études de marché dépend de celle des clients qui y participent. Bien que les études de marché puissent déboucher sur la découverte d’idées intéressantes, le processus est par définition limité, car seul un groupe de personnes sélectionnées peut y participer.
  • Engagement en termes de temps : En dehors de l’engagement financier, l’étude de marché peut également prendre beaucoup de temps pour être menée à bien. Même si une entreprise confie son étude de marché à une société spécialisée, le processus demande beaucoup d’efforts.

Compte tenu de ces limitations, de nombreuses entreprises se tournent désormais vers le crowdsourcing comme alternative aux études de marché traditionnelles.

Qu’est-ce que le crowdsourcing ?

Le crowdsourcing est une méthode consistant à engager un grand groupe de personnes pour répondre à un problème défini. Généralement, le crowdsourcing se fait via des communautés en ligne, mais aussi par d’autres moyens.

Le crowdsourcing est une forme d’Open Innovation et présente de nombreuses similitudes avec la co-création. En invitant un groupe de consommateurs à répondre à un problème spécifique, les entreprises peuvent utiliser le crowdsourcing pour découvrir des idées et des solutions inattendues.

En pratique, le crowdsourcing fait appel aux techniques suivantes :

  • Concours d’idées : Les entreprises invitent les clients et les utilisateurs à se mesurer les uns aux autres en soumettant des propositions de nouveaux produits, services ou solutions. C’est un excellent moyen de trouver de nouvelles idées et de gamifier le crowdsourcing.
  • Collecte de données sur les applications mobiles : Certaines entreprises intègrent une boucle de rétroaction dans leurs applications, ce qui signifie que les informations provenant des consommateurs améliorent constamment l’expérience utilisateur. Google Maps est un bon exemple, chaque utilisateur contribuant à rendre l’application plus précise.
  • Le freelancing rémunéré : Le crowdsourcing n’est pas toujours gratuit. Parfois, les entreprises ont besoin de l’expertise d’un groupe plus large, et la meilleure façon de l’obtenir est de payer des freelances via des plateformes comme Upwork, Fiverr ou 99designs.
  • Avis et commentaires : Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui écrivent et soumettent des avis en ligne sur presque tout : restaurants, salles de sport, lieux de spectacle, et même des sites naturels. Cette activité étant si courante, il est facile de ne pas voir qu’il s’agit en fait d’une forme de crowdsourcing.

Les réseaux sociaux ont radicalement changé la façon dont les entreprises recherchent de nouvelles idées. Des plateformes comme Twitter et Facebook donnent aux entreprises du monde entier un accès direct à leurs communautés de fans et d’utilisateurs.

Aujourd’hui, le crowdsourcing est utilisé pour trouver des solutions à des problèmes allant du séquençage du génome humain aux lieux de concert, les saveurs des chips et même les questions des débats publics pour les candidats politiques.

Cependant, avant de vous lancer dans le crowdsourcing de nouvelles idées, assurez-vous de bien vous préparer.

Avantages et inconvénients du crowdsourcing

Le crowdsourcing d’idées présente des avantages surprenants pour les entreprises :

  • Une génération d’idées plus rapide : En invitant un plus grand nombre de consommateurs à apporter leurs connaissances et leurs idées, les entreprises peuvent trouver des solutions et résoudre des problèmes beaucoup plus rapidement. Pour les projets dont la deadline est urgente, cela fait toute la différence.
  • Un plus grand réservoir d’expertise : Le crowdsourcing permet aux entreprises d’accéder à un réservoir plus large de talents, d’expérience et d’expertise pour résoudre les problèmes. Cela signifie que les entreprises peuvent sortir du statu quo traditionnel et innover en agilité.
  • Une charge de gestion moindre : Parce que le crowdsourcing est un peu plus distant que les autres techniques d’innovation, il implique également une charge de gestion réduite pour les entreprises, c’est une véritable bouée de sauvetage.
  • Des idées inattendues : Le crowdsourcing peut donner naissance à des idées vraiment inattendues. Et bien souvent, ce sont les plus rentables. Par exemple, sans la plateforme « My Starbucks Idea« , Starbucks n’aurait peut-être jamais découvert le cake pop.
  • Buzz marketing : En incluant un élément de compétition, le crowdsourcing devient un exercice instantanément engageant, aidant les entreprises à créer un buzz marketing pour leurs nouveaux produits. Pour exemple, il suffit de regarder la campagne de MobCraft sur la bière.

Malgré tous ces avantages, le crowdsourcing implique également d’autres facteurs :

  • Une définition claire du problème : Pour tirer le meilleur parti du crowdsourcing, une entreprise doit avoir une définition précise du problème. Sans cette définition dès le départ, les clients et les utilisateurs ne sauront pas comment apporter leurs meilleures idées.
  • Divulgation commerciale : Le crowdsourcing implique de donner des informations. Par exemple, avant qu’Unilever puisse recourir au crowdsourcing pour trouver des solutions de fabrication, l’entreprise doit décrire le problème qu’elle tente de résoudre. C’est pourquoi le crowdsourcing n’est pas approprié pour les projets impliquant la propriété intellectuelle ou des informations commerciales sensibles.
  • Risque de résultats inadaptés : Avec le crowdsourcing, il n’y a aucun moyen de prédire où le processus va aller. Avec une mauvaise définition du problème ou des règles incomplètes, les entreprises peuvent se retrouver avec des solutions non souhaitées.
  • Analyse commerciale : Même les meilleures suggestions du crowdsourcing nécessitent une couche d’analyse commerciale indépendante pour être testées et vérifiées. Sans cette analyse, vous risquez de sélectionner un produit non rentable.

Laquelle de ces 2 techniques d’innovation est la plus pertinente ?

Les études de marché et le crowdsourcing sont tous deux d’excellentes techniques permettant aux entreprises de stimuler l’innovation et de découvrir leurs futurs produits best-seller.

La principale différence entre ces 2 techniques est une question d’échelle. Les entreprises réalisent des études de marché traditionnelles à une échelle plus petite et plus limitée, tandis que le crowdsourcing consiste à inviter un grand nombre de consommateurs.

Compte tenu des avantages et des inconvénients évoqués ci-dessus, la question de savoir s’il faut utiliser les études de marché ou le crowdsourcing pour trouver de nouvelles idées se résume aux facteurs suivants :

  • Portée du projet : Cherchez-vous à obtenir un retour d’information sur des produits ou des services existants, ou voulez-vous découvrir la prochaine idée révolutionnaire ? Cherchez-vous des moyens d’améliorer le statu quo, ou êtes-vous ouvert à de nouvelles idées radicales et inattendues ?
  • Sensibilité commerciale : Cherchez-vous une solution à une problématique commercialement sensible, ou à un problème impliquant une propriété intellectuelle précieuse ? Ou êtes-vous simplement à la recherche d’idées sur la manière de donner à vos clients des solutions précises à leurs besoins ?
  • Style de gestion : Préférez-vous trouver des idées au sein d’un groupe restreint et bien défini, ou êtes-vous prêt à être un peu plus large et à confier la question à un nombre de consommateurs plus conséquent ?

Quelle que soit votre réponse à ces questions, ne désespérez pas : vous n’avez pas à choisir entre les études de marché et le crowdsourcing. Au contraire, vous pouvez tirer le meilleur de ces deux techniques en combinant étude de marché et crowdsourcing.

Nous allons maintenant vous montrer comment.

Comment combiner études de marché et crowdsourcing ?

Au premier abord, ces deux techniques peuvent sembler être des processus complètement distincts. Cependant, il existe de nombreuses synergies entre les études de marché et le crowdsourcing :

  • Ces 2 techniques visent à renforcer l’avantage concurrentiel d’une entreprise en proposant de nouveaux produits et services innovants.
  • Les 2 techniques impliquent la collecte et l’étude du comportement des concurrents, notamment en comparant et en analysant les informations sur les produits.
  • Les 2 techniques recherchent des informations commercialement utiles, bien que l’une utilise un groupe prédéfini et que l’autre renvoie la question à un groupe plus large et moins défini.

En réalité, les entreprises peuvent combiner ces deux techniques en utilisant le crowdsourcing pour valider les résultats d’une étude de marché existante.

Études de marché et crowdsourcing combinés

À titre d’exemple pratique, disons que vous dirigez une entreprise de boissons. Vous décidez de lancer un nouveau parfum de chocolat chaud pour fêter les vacances d’hiver.

Tout d’abord, vous pourriez mener une étude de marché grâce à des groupes de discussion et d’interviews clients pour découvrir ce que les consommateurs apprécient le plus dans vos produits existants, leurs habitudes de consommation pendant la période hivernale et tout autre facteur pertinent.

Ensuite, vous pourriez utiliser cette recherche pour établir une liste restreinte de nouveaux produits potentiellement viables et soumettre ces nouveaux produits à un vote, le produit gagnant étant dévoilé à temps pour la période des fêtes.

Ce processus en deux étapes permettrait non seulement d’approfondir la compréhension des clients, mais aussi de susciter l’intérêt des fans et de constituer un groupe de clients prêts à acheter le nouveau produit.

Les avantages de la combinaison des études de marché et du crowdsourcing

En combinant les études de marché et le crowdsourcing, les entreprises peuvent tirer le meilleur de ces deux techniques, ce qui leur permet d’obtenir des idées de qualité et un large éventail de connaissances.

En trouvant des idées grâce à des études de marché, puis en les validant avec les consommateurs, les entreprises peuvent orienter le crowdsourcing vers des sujets spécifiques et à fort potentiel. De cette façon, les efforts de crowdsourcing sont plus ciblés et efficaces, et ne font perdre de temps à personne.

En utilisant ce processus en 2 étapes, les entreprises peuvent également s’assurer qu’il existe un besoin avéré pour un nouveau produit ou service avant de le lancer. En s’appuyant sur les études de marché et le crowdsourcing, il est plus probable qu’une nouvelle idée trouve un fort écho auprès de nouveaux clients.

Pour les entreprises, combiner ces deux techniques signifie également :

  • Développement plus rapide des produits : Une recherche approfondie prend du temps, mais sourcer les avis des consommateurs pour valider les idées présélectionnées peut faciliter et accélérer la mise sur le marché de nouveaux produits. En effet, le crowdsourcing permet d’affiner le développement des produits.
  • Une collecte de données plus facile : En soumettant une liste de produits présélectionnés à un panel de consommateurs, une entreprise peut accéder à un pool de données plus large et plus précis provenant des prospects et des clients. C’est bien plus facile que de mener des entretiens avec des clients ou des groupes de discussion.
  • Validation des idées en temps réel : Le crowdsourcing est un excellent moyen de tester et de valider des idées en temps réel. Plutôt que de soumettre une liste restreinte de nouveaux produits à des groupes de discussion, les entreprises peuvent obtenir rapidement une réponse spontanée des consommateurs directement en ligne.
  • Réduction des coûts d’idéation : Beaucoup d’entreprises n’ont pas les ressources nécessaires pour financer des groupes de discussion approfondis ou des études à long terme. En exploitant le pouvoir du crowdsourcing, les entreprises peuvent obtenir les mêmes informations à un coût moindre.

Exemple concret : La communauté Insight de DeWalt

La communauté DeWalt Insight est un excellent exemple d’une entreprise qui combine une étude de marché approfondie avec l’expertise du public pour créer de nouveaux produits innovants.

La communauté Insight de DeWalt permet à la société d’outillage électrique de s’engager auprès de ses consommateurs & fans les plus dévoués : les professionnels de la constructions et les bricoleurs particuliers. En cultivant cette communauté d’utilisateurs et en les récompensant pour leur contribution, DeWalt a créé un énorme atout concurrentiel.

Lorsqu’elle développe des idées, DeWalt utilise sa communauté Insight en ligne pour tester et valider les produits présélectionnés lors d’études de marché. De cette façon, l’entreprise économise du temps et des efforts en jaugeant la réaction des clients à une échelle plus petite et plus facile à gérer.

Ce processus en deux étapes aide l’entreprise à tirer le meilleur parti de ses études de marché. En validant les idées de produits présélectionnés par l’évaluation de milliers de fans inconditionnels, DeWalt peut affiner les nouveaux produits avant qu’ils n’arrivent dans les rayons.

Utiliser le crowdsourcing pour valider votre étude de marché

Dans le monde des affaires, avoir accès aux meilleures idées est une question de survie.

Que vous trouviez ces idées par le biais de formes traditionnelles d’études de marché, comme les entretiens avec les clients et les groupes de discussion, ou que vous exploitiez la puissance du crowdsourcing par le biais de concours d’idées ou d’Open Innovation, vous devez trouver un moyen de donner à vos consommateurs ce qu’ils désirent le plus.

Cependant, vous n’avez pas besoin de choisir entre l’étude de marché et le crowdsourcing. Au contraire, vous pouvez établir une liste restreinte des idées les plus prometteuses grâce à une étude de marché, puis valider ces idées par un crowdsourcing en ligne.

Cela permet non seulement d’accélérer le processus d’innovation, mais aussi de se concentrer sur des options viables pour de nouveaux produits et services et de développer un marché existant pour ces produits avant de les lancer sur le marché.

En utilisant cette approche en deux étapes, votre étude de marché devient beaucoup plus utile, et votre crowdsourcing beaucoup plus ciblé. Pour vous et vos clients, c’est gagnant-gagnant.

Donc, la prochaine fois que vous hésiterez entre l’étude de marché et le crowdsourcing, souvenez-vous : vous n’avez pas à choisir l’un ou l’autre. Au contraire, vous pouvez faire les deux.

Toutes les grandes innovations commencent par une question clé : Comment pouvez-vous faciliter la vie de vos utilisateurs ou de vos clients ?

Quel que soit votre secteur d’activité, l’une des meilleures façons d’aborder la résolution des problèmes est d’examiner ce dont l’utilisateur a besoin pour avoir une bonne expérience du produit (ou du service). Si l’expérience utilisateur est votre priorité numéro 1, alors vous êtes au bon endroit.

Un bon moyen de guider ce processus ? Utiliser le design thinking. A titre d’exemple, dans le cadre d’ateliers d’échange, Mushin a utilisé cette méthodologie pour mieux cerner les points d’amélioration ergonomiques, esthétiques et fonctionnels, et ainsi répondre au mieux proximité et à la relation de confiance entretenue avec ses clients.

En se concentrant sur l’expérience humaine avant tout, le Design Thinking peut aider les entreprises de tous horizons à développer des innovations qui changeront le monde. L’iPhone, l’imprimante, et même la porte tambour – chacune de ces grandes innovations a vu le jour grâce au Design Thinking.

Dans ce article, nous expliquerons de A à Z le processus de Design Thinking et vous montrer ce que cela signifie concrètement de faire le focus sur l’expérience utilisateur. Avec nos conseils, vous serez bientôt en mesure d’utiliser cette approche créative de résolution de problèmes pour découvrir et développer de nouvelles idées, solutions et approches pour vos utilisateurs.

Qu’est-ce que le Design Thinking ?

À la base, le design thinking est un processus d’idéation centré sur l’humain.

Le « Design Thinking » encourage les entreprises à se concentrer sur l’humain, et à intégrer cet aspect à chaque étape du cycle de développement produit. Cela signifie qu’il s’agit d’imaginer la conception des produits en tenant compte des besoins et des retours d’expérience.

Pensons un instant à une entreprise qui conçoit un logiciel d’interface de guichet automatique. Dans cet exemple, la priorité devrait être de concevoir un logiciel fonctionnel, fiable et sécurisé qui permette aux utilisateurs d’effectuer leurs transactions de manière claire, simple et intuitive.

En utilisant le Design Thinking pour guider le développement de ce logiciel, l’entreprise commencerait par se mettre à la place de l’utilisateur et imaginerait une interaction parfaite avec un distributeur automatique de billets. Ensuite, elle pourrait travailler à partir de là pour concevoir un logiciel permettant d’assurer cette expérience sans faille.

C’est la valeur du Design Thinking en action. L’utilisation du Design Thinking permet aux innovateurs de faire preuve d’empathie et de faire le focus en profondeur sur ce qui est susceptible d’avoir le plus d’impact pour les utilisateurs et les clients.

Comme l’explique la théoricienne de l’innovation Jeane Liedtka dans son article intitulé « Why Design Thinking Works« , publié dans la Harvard Business Review, le Design Thinking a le potentiel de « libérer toute l’énergie créative des gens, d’obtenir leur engagement et d’améliorer radicalement les processus ».

Jusqu’ici, rien à redire. Mais à quoi ressemble le Design Thinking dans la pratique ? Quelles sont les étapes nécessaires que les entreprises doivent suivre pour guider leur processus d’innovation avec le Design Thinking ? Comment les entreprises peuvent-elles transposer le Design Thinking dans leurs business models ?

Le Design Thinking en 5 étapes clés

En tant qu’approche de l’innovation centrée sur l’humain, le Design Thinking offre aux entreprises de toutes formes et de toutes tailles un moyen de placer l’expérience utilisateur au premier plan du processus d’innovation. Si votre idée n’en est qu’à ses prémices, le Design Thinking est un excellent moyen de la faire décoller.

  1. Faire preuve d’empathie
  2. Définir
  3. Idéer
  4. Prototyper
  5. Tester

Examinons-les une par une, avec des exemples de pratiques et d’étapes spécifiques à prévoir lors de chaque étape. Si vous suivez à la lettre ces 5 étapes, vous pourrez débloquer de nouvelles solutions disruptives au profit de vos utilisateurs et de vos clients.

Étape 1 : Faire preuve d’empathie

Lorsque vous utilisez l’approche d’innovation Design Thinking, votre première étape consiste à développer une compréhension empathique du problème à résoudre.

Cela implique de collecter autant d’informations que possible sur l’expérience utilisateur au quotidien et de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour comprendre ce que vivent vos clients lorsqu’ils interagissent avec vos produits (ou services).

Souvent, cela signifie se mettre dans la peau de vos clients. Vous devez faire tout ce que vous pouvez pour recueillir les motivations et les expériences de vos utilisateurs afin de développer une compréhension personnelle de ce que signifie l’utilisation de vos produits.

Posez-vous ces questions :

  • Par quoi vos utilisateurs et vos clients sont passés lorsqu’ils interagissent avec vos produits ?
  • Quels sont les aspects les plus difficiles de ce processus ? Quels sont les plus fluides ?
  • Comment décririez-vous l’expérience idéale pour vos clients ? Et en quoi le statu quo s’en écarte-t-il ?

Reprenons l’exemple du logiciel d’interface de guichet automatique. Dans ce cas, vous et votre équipe superviserez les tests utilisateurs afin de déterminer la facilité d’utilisation de votre interface et les points sensibles.

Il doit s’agir d’un processus de collaboration, avec les interlocuteurs des différentes unités commerciales. Bien souvent, les meilleures idées proviennent de ceux dont le produit n’est pas dans leurs compétences métier. N’hésitez pas non plus à faire participer votre équipe financière par exemple !

À la suite de l’étape d’empathie, vous pouvez ensuite rédiger un rapport sur l’expérience client détaillant les exigences pratiques du produit et la manière dont le statu quo peut être amélioré pour répondre à ces exigences. Vous êtes maintenant en mesure de définir le problème à résoudre.

Étape 2 : Définir

Une fois que vous avez terminé l’étape d’empathie, vous pouvez rassembler les informations dont vous disposez pour définir les principaux problèmes et identifier les solutions potentielles.

En pratique, cela signifie passer d’un rapport sur l’expérience client à une définition du problème. Pour l’entreprise de logiciels de gestion de guichets automatiques, cela signifie transformer un long rapport sur les lacunes du logiciel de gestion de guichets automatiques du statu quo en une définition de problème ambitieuse.

Dans l’exemple du logiciel d’interface de guichet automatique, cela pourrait être quelque chose comme : « Les clients des banques ont besoin d’un moyen rapide, fiable et sûr d’accéder aux services bancaires via les guichets automatiques. Le « produit du statu quo » est lent, déroutant et exige trop de l’utilisateur ».

L’étape de définition est cruciale pour aider votre équipe de conception à sélectionner de bonnes idées pour les fonctionnalités, les caractéristiques et les éléments interactifs qui permettront à votre entreprise de résoudre le problème auquel sont confrontés vos clients. En abordant chacune de ces questions, vous pouvez générer une meilleure expérience utilisateur.

En tant que jalon de l’étape de définition, vous devez vous efforcer d’obtenir une définition détaillée du problème pour guider l’étape d’idéation.

Vous pouvez également appeler cela une définition d’opportunité – à vous de voir !

Étape 3 : Idéer

Ensuite, il est temps d’utiliser votre connaissance approfondie de l’expérience client et de la définition du problème pour commencer à générer des idées.

Grâce à votre travail acharné lors de l’étape d’empathie, vous avez maintenant une compréhension approfondie des lacunes de vos produits et services existants. Vous connaissez maintenant le problème à résoudre, y compris les limites exactes du statu quo.

Maintenant, la partie amusante peut commencer !

Au cours de la phase d’idéation, vous pouvez chercher de nouvelles façons créatives de combler les lacunes que vous avez identifiées et lancer des idées originales pour de nouveaux produits et services. Il est essentiel de mettre sur la table autant d’idées ou de solutions potentielles que possible, alors ne soyez pas trop pointilleux.

À l’issue du processus d’idéation, vous devriez disposer d’une série de propositions d’innovation détaillées, prêtes à être évaluées en vue d’un éventuel prototypage. Une fois que vous avez ces propositions en main, vous pouvez les passer au crible et déterminer celles que vous souhaitez développer.

Lorsque vous élaborez des propositions d’innovation, veillez à rester focus sur les questions suivantes :

  • Quelles sont les façons dont vous pourriez résoudre ce problème et offrir une expérience client encore meilleure ?
  • Quelles sont les limites et les contraintes de ces idées ?
  • Que dit la sagesse conventionnelle à propos de ces produits ou services ?
  • Comment pouvez-vous défier et renverser ces idées reçues ?
  • Quels sont les besoins non satisfaits auxquels votre produit pourrait répondre ?

Revenons encore une fois à l’exemple du logiciel d’interface de guichet automatique. À l’issue de l’étape d’idéation, l’entreprise dispose d’idées prioritaires à tester en vue d’un éventuel prototypage.

Étape 4 : Prototyper

Maintenant que vous avez terminé le processus d’idéation et évalué l’ensemble des idées émises, l’équipe Design et vous-même pouvez transformer les premières idées en une série de prototypes : des versions peu coûteuses et réduites du produit réel.

L’étape du prototypage est consacrée à l’expérimentation. Votre objectif est d’identifier la solution la plus appropriée pour répondre aux problèmes, aux opportunités et aux points de douleur identifiés lors des trois premières étapes. Vous devez prendre le temps d’explorer une série d’options différentes pour déterminer la meilleure.

La manière de procéder dépendra de la nature de votre activité et des résultats de votre travail exploratoire. Par exemple, l’entreprise de logiciels de gestion de guichets automatiques transformera une série de concepts de design en schémas logiciels de base pour montrer comment ils fonctionneront en pratique.

L’étape du prototypage vous permet de mettre vos idées en pratique, en vous concentrant sur la conception du produit, les exigences pratiques, les capacités et limites de la technologie existante.

À l’issue de l’étape de prototypage, l’entreprise doit disposer d’une série de prototypes fonctionnels prêts à être testés.

Étape 5 : Tester

Avec une série de prototypes développés en suivant l’étape d’empathie, de définition et d’idéation, vous êtes maintenant prêt à tester rigoureusement les solutions potentielles.

Une fois encore, la manière dont vous souhaitez tester ces prototypes dépendra de la nature de votre modèle commercial. Dans le cas de l’entreprise de logiciels de gestion du trafic aérien, l’étape de test impliquerait des groupes de discussion avec les clients, suivis de modifications et d’affinements si nécessaire.

Cette étape consiste à exploiter le pouvoir des connaissances des clients et des études de marché, et à voir comment vos produits potentiels sont susceptibles de fonctionner en pratique sur le marché.

À l’issue de la phase de test, vous pouvez vous attendre à disposer d’un rapport de solution validé mettant en évidence les forces et les faiblesses de propositions spécifiques.

Une fois la phase de test terminée, vous serez en mesure de commencer à transformer un ou plusieurs prototypes en produits fonctionnels.

Ou, si vous n’êtes pas encore tout à fait satisfait de vos solutions, vous pouvez toujours revenir en arrière d’une étape ou deux et jeter un autre coup d’œil aux résultats de votre idéation, puis travailler en amont pour aboutir à un prototype différent.

Les avantages et inconvénients du Design Thinking

Il y a une raison simple pour laquelle les leaders du marché comme IBM, Google et Tesla utilisent tous le Design Thinking comme méthodologie d’innovation pour guider le développement de leurs produits : cela les aide à voir le monde à travers les yeux de leurs clients.

Toutefois, ce n’est pas le seul avantage du design thinking :

  • Le rapport coût-efficacité : Le design thinking est un excellent moyen de tester des idées sans engager trop de ressources. Les entreprises peuvent déterminer dans quelle mesure un nouveau produit ou service est susceptible d’être utile, sans avoir à passer par tout le processus de développement du produit.
  • La résolution non linéaire des problèmes : Le processus de design thinking est non linéaire, ce qui signifie que les entreprises peuvent sauter d’une étape à l’autre selon leurs besoins. Par exemple, si l’étape du prototypage n’a pas permis de trouver une solution fonctionnelle, l’entreprise peut recommencer à partir du processus d’idéation.
  • Gérer la complexité : Par-dessus tout, le design thinking offre aux entreprises un excellent moyen de résoudre des problèmes complexes en se concentrant sur les besoins des utilisateurs et les limites des produits et services existants.
  • Découverte du marché : Le design thinking peut aider les entreprises à découvrir des marchés entièrement nouveaux, comme par exemple l’iPhone. Cette innovation qui a changé le monde a commencé par la simple question de savoir comment éviter aux clients de jongler avec plusieurs appareils. En cherchant à simplifier les usages, Apple a pratiquement « inventé » le marché des smartphones.
  • Des solutions sur mesure : La pensée conceptuelle permet de se concentrer sur les expériences des utilisateurs en saisissant l’état d’esprit des clients que vous avez en tête pendant le processus de conception. Il en résulte des solutions hautement personnalisées et centrées sur le client.

Malgré ces avantages, le processus de design thinking ne convient pas à tous les projets de développement de produits. Par exemple, les innovations n’étant pas en contact direct avec le client (par exemple, écrire des lignes de code pour un logiciel) ne nécessiteraient pas le niveau d’empathie et de réactivité du client intégré dans la méthodologie du Design Thinking. Dans ces cas, il serait malvenu de commencer d’adopter une démarche de Design Thinking.

Étant donné le degré d’implication du processus de design thinking, il n’est pas non plus adapté à affiner les solutions. Il doit plutôt être utilisé dès les premières étapes, lorsqu’une entreprise doit recueillir des informations sur l’expérience client et les utiliser pour identifier des solutions potentielles.

Comme pour les autres processus d’idéation, le design thinking ne permet pas non plus d’éliminer complètement le risque d’innovation. Cela signifie que, quelle que soit la rigueur avec laquelle vous vous concentrez sur les besoins de vos utilisateurs, vous pouvez toujours sortir du processus avec une solution moins que parfaite.

Examinons maintenant un exemple moderne de design thinking en action : AirBNB.

Le Design Thinking en pratique : Airbnb

Cela peut surprendre, mais la plateforme d’hébergement Airbnb est l’un des meilleurs exemples de la méthodologie du « design thinking » à l’heure actuelle.

Si l’on met de côté certains des aspects gadgets de l’application (nous vous regardons, Idaho Giant Potato Tour), on peut voir les bases du design thinking à l’œuvre : une attention constante aux solutions centrées sur l’utilisateur, fondée sur une compréhension profonde des points sensibles en matière de voyage.

L’innovation d’Airbnb, qui a changé le monde, repose sur une compréhension approfondie de l’expérience du voyage et de l’hébergement au niveau de l’utilisateur. Dès le début de son développement, l’entreprise a réalisé à quel point les voyageurs en avaient assez des hôtels coûteux, des services impersonnels et des expériences de voyage à l’emporte-pièce fades et décevantes.

Pour surmonter ces limites, Airbnb a utilisé des compétences en matière de design thinking. Elle a ainsi construit une plateforme permettant à quiconque de se lancer dans le secteur du voyage et de l’hébergement, et d’offrir aux utilisateurs des expériences personnalisées et mémorables, quel que soit l’endroit du monde où ils souhaitent se rendre.

Cette conception délibérée de l’entreprise montre comment le design thinking fonctionne en pratique. En se mettant à la place du voyageur, AirBNB a trouvé le moyen de résoudre plusieurs problèmes à la fois. De cette façon, ils ont pu recadrer les opportunités commerciales et changer le marché.

La nature de la solution d’AirBNB, et l’incroyable popularité de l’application, reflètent le mécontentement des utilisateurs vis-à-vis du statu quo. Il s’agit là d’un excellent exemple de design thinking en action, et d’une innovation axée sur le parcours du client.

En se concentrant sur les points douloureux et les difficultés rencontrés par les utilisateurs du monde entier, les concepteurs peuvent dégager des avantages concurrentiels importants pour leurs entreprises. Comme Airbnb, ils peuvent même générer des modèles commerciaux entièrement nouveaux.

Conclusion : Donner la priorité à l’utilisateur grâce au design thinking

L’utilisation d’une approche de type « design thinking » est un excellent moyen de trouver des innovations qui changent le monde, et de se concentrer sur la satisfaction des besoins des utilisateurs finaux et des clients.

Après tout, il y a un point commun à toutes les innovations réussies de l’histoire : une compréhension intelligente des besoins réels des clients, des utilisateurs et des fans.

Dans la pratique, il n’est pas si compliqué de mettre en pratique la méthodologie du « design thinking ». Les entreprises n’ont qu’à suivre le processus simple en cinq étapes de la pensée design :

  • Faites preuve d’empathie : mettez-vous à la place de vos clients. Que pouvez-vous leur offrir pour leur faciliter la vie ?
  • Définir : Maintenant que vous savez à quoi vos clients sont confrontés sur le terrain, comment pouvez-vous définir l’opportunité commerciale à saisir ?
  • Idéer : Passez au tableau blanc ! Quelles sont les solutions potentielles aux problèmes rencontrés par vos clients ? Comment pouvez-vous renverser les idées reçues de manière inattendue ?
  • Prototype : Maintenant, sélectionnez une poignée de ces propositions innovantes et transformez-les en prototypes de base. Ne vous souciez pas encore de les rendre parfaits.
  • Testez : Enfin, prenez les prototypes les plus prometteurs et soumettez-les à des tests intensifs auprès des clients, y compris des groupes de discussion et des évaluations d’experts. Croisez les doigts, vous avez un gagnant.

En se concentrant sur l’utilité dans le monde qui les entoure, le design thinking permet aux entreprises de tous horizons de faire passer l’utilisateur en premier et de récolter les fruits d’une innovation centrée sur le client.

Les géants du numérique l’ont testée et adoptée. Et vous, prêt à lancer un atelier de Design thinking pour lancer ou améliorer l’un de vos produit ou service ?

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C’était certainement vrai à un moment donné. Mais l’est-il encore aujourd’hui ? Lorsque le mot « innovation » est évoqué, il y a de fortes chances qu’Apple soit l’une des premières entreprises qui vous viennent à l’esprit – et pour cause.

Sous la houlette de Steve Jobs, le fondateur visionnaire de l’entreprise, Apple a brisé toutes les règles et défié toutes les attentes pour atteindre le sommet. Ce faisant, la firme de Cupertino a défini les tendances de la technologie pour les décennies à venir dans le monde entier.

Plus étonnant encore, Apple continue de fabriquer régulièrement des produits de haute qualité, alors que la plupart des autres entreprises technologiques (Samsung, Huawei..) lui emboitent le pas, en tant qu’outsiders.

Cependant, Apple ne se résume pas à des cols roulés et des keynotes / discours d’ouverture. Sous son apparence brillante, une forte culture de l’innovation et de créativité contribue à l’incroyable performance d’Apple. Voyons comment Apple s’y prend concrètement.

Steve Jobs : génie, visionnaire, tyran

Steve Jobs, le défunt fondateur d’Apple, était un homme complexe: un penseur visionnaire, un innovateur de génie et, selon de nombreux témoignages, un peu tyrannique, aussi.

Il suffit de regarder n’importe quelle vidéo de Jobs s’emporter envers des membres de son équipe pour mieux comprendre l’énergie et la vision qui se cachent derrière sa quête perpétuelle de succès.

Il est intéressant de noter que Jobs semblait apprécier cette réputation, car elle l’a aidé à pousser ses employés à produire de nombreuses innovations qui ont changé le monde.

Aussi difficile que cela pu être de travailler pour lui, l’accent mis par Jobs sur l’innovation a permis à Apple de rester en tête du marché, quels que soient les choix pris. Sa ténacité et sa détermination ont contribué à faire de l’entreprise une entreprise rentable à succès durable.

Cet engagement en faveur de l’innovation s’est manifesté dès les premiers produits Apple, comme le Macintosh en 1984 et le Powerbook en 1991. Ces produits ont défini l’expérience informatique moderne pour des générations d’utilisateurs, imposant la technologie Apple comme un standard.

L’une des premières innovations d’Apple : le Macintosh. Source : Computerworld

Cette série d’innovations technologiques s’est prolongée jusque dans les années 1990, avec notamment l’introduction de l’iMac en 1999, suivie par l’iPod, en 2001.

Cependant, tout cela n’a fait que préparer le terrain pour l’innovation majeure d’Apple avec lequel l’entreprise frappe un grand coup : le lancement de l’iPhone à la mi-2007.

L’iPhone : cas d’école de l’innovation disruptive

Comme le souligne le magazine Wired, l’iPhone n’est pas seulement le produit le plus vendu de tous les temps, c’est aussi le plus influent.

Non seulement les 1,5 milliard d’iPhones vendus ont contribué à changer la façon dont les gens vivent dans le monde, mais ils ont également créé un tout nouveau marché de développeurs d’applications. Cela a contribué à démocratiser son offre auprès du plus grand nombre tout en proposant des produits qu’elle estime être de qualité. Ambition affichée : laisser une empreinte indélébile sur le monde.

Des débuts modestes, mais puissants – les premiers iPhone

Comme l’explique Wired, l’iPhone a « mis le monde dans nos poches« , en offrant aux utilisateurs un appareil photo, un GPS, un lecteur de musique, un planificateur de voyage et un outil de paiement, le tout en un seul appareil.

Et l’iPhone n’a pas seulement défini la façon dont les gens utilisent les appareils électroniques : il a également mis en place un tout nouvel écosystème de chaînes d’approvisionnement dans le monde entier. Les mêmes fabricants qui produisent des iPhones fabriquent désormais les mêmes pièces pour les drones, les technologies portables, les voitures autonomes et la domotique.

Alors, comment Apple s’y prend ? Qu’est-ce qui se cache derrière cette incroyable volonté d’innovation ?

« Les produits et les personnes » – Les 8 règles d’innovation d’Apple

Fast Company place Apple comme l’entreprise la plus innovante, rentable et admirée du monde, en tête de la liste annuelle des 50 meilleurs innovateurs du magazine.

Dans une longue interview, le PDG d’Apple, Tim Cook, dévoile les secrets les plus précieux, expliquant en détail comment l’entreprise conduit l’innovation en se concentrant sur son coeur de métier : maîtriser l’expérience utilisateur.

Voici les 8 règles d’Apple en matière d’innovation.

1. Priorité à l’humain

Avec un revenu trimestriel de 111 milliards de dollars et une valorisation boursière stratosphérique de plus de 2400 milliards de dollars, Apple est sans aucun doute une entreprise rentable.

Cependant, Tim Cook affirme qu’il faut éviter de se focaliser sur les statistiques. L’approche d’Apple en matière d’innovation vise plutôt à améliorer l’expérience utilisateur grâce à des produits intelligents et intuitifs.

Cette approche « people first » est au cœur même de la culture d’innovation d’Apple.

« Nous sommes un groupe de personnes qui essaient de changer le monde pour le mieux », dit Cook. « C’est ce que nous sommes. Pour nous, la technologie est un élément de base. Nous développons des produits de manière à y insuffler de l’humanité. Nous prenons nos valeurs très au sérieux, et nous voulons nous assurer que tous nos produits reflètent ces valeurs. »

Apple s’inscrit dans la volonté de la firme de répondre aux attentes des utilisateurs, et faire en sorte de lui simplifier la vie dans un environnement sécurisé où il peut jouer et travailler.

Pour un excellent exemple de cette approche « people first », regardez comment l’iPhone a modifié l’usage des téléphones portables. Aujourd’hui, alors que les fabricants de téléphones tentent de copier l’interface utilisateur transparente d’Apple, l’époque des claviers compliqués et des téléphones à clapet semble être un lointain souvenir.

2. Aligner la culture d’entreprise sur la stratégie d’innovation

Depuis l’époque de Steve Jobs, Apple s’efforce d’instaurer une culture d’entreprise axée sur l’innovation, qui met les ressources humaines au service des objectifs stratégiques de l’entreprise.

En partant de la mission d’entreprise et en concevant sa structure interne et ses systèmes de développement en conséquence, Apple bénéficie d’un alignement fort entre la stratégie d’innovation et la culture d’entreprise.

Ce degré d’alignement entre la culture d’entreprise et la pensée innovante est un facteur majeur qui détermine la compétitivité des entreprises dans les secteurs des technologies de l’information, des services en ligne et de l’électronique grand public. C’est ce qui distingue une entreprise comme Apple de ses concurrents.

Comme le dit Tim Cook, « l’innovation est profondément ancrée dans la culture d’Apple. Nous abordons les problèmes avec audace et ambition, et nous pensons qu’il n’y a pas de limites. L’innovation est dans l’ADN de l’entreprise. »

Si vous essayez de stimuler la capacité d’innovation de votre entreprise, examinez le degré d’alignement entre votre culture d’entreprise et votre stratégie d’innovation. Si vous constatez des blocages dans vos systèmes de résolution de problèmes ou de développement de produits, cherchez des moyens d’y remédier.

3. Embauchez des personnes intelligentes, puis responsabilisez-les

Nous savons tous que pour innover, il faut intégrer les personnes pertinentes en amont. Pour de nombreuses entreprises, cela signifie qu’il faut mettre en place un processus rigoureux de sélection des employés, axé sur l’association des compétences, l’expertise, le talent ou un ensemble de responsabilités définies.

Cependant, beaucoup d’entreprises n’utilisent pas le plein potentiel de leurs employés les plus talentueux.

C’est là qu’un petit conseil de Steve Jobs peut s’avérer utile. « Cela n’a pas de sens d’embaucher des personnes intelligentes et de leur dire ce qu’il faut faire », disait Jobs. « Nous embauchons des personnes intelligentes pour qu’elles puissent nous dire ce qu’il faut faire ».

Ces mots simples renferment tant de sagesse. Les personnes intelligentes et talentueuses ont le potentiel d’apporter un regard neuf sur les problèmes en suspens et peuvent trouver des nouvelles solutions que les employés en place auraient pu négliger.

Donner du pouvoir aux personnes intelligentes n’est pas seulement bon pour l’entreprise. Cela favorise également l’engagement et la motivation des employés, et aide les personnes à donner le meilleur d’elles-mêmes.

Ne vous contentez donc pas d’embaucher des personnes talentueuses et leur faire prendra la place du passager. Au contraire, mettez-les fermement à la place du conducteur et invitez-les à suggérer des optimisations à mettre en place.

4. Équilibrer structure et flexibilité

Pour Apple, la production de grandes innovations est une question d’équilibre entre structure et flexibilité.

D’une part, une grande entreprise comme Apple doit travailler dans des délais serrés, et a besoin d’un certain niveau de stabilité et de prévisibilité lorsqu’il s’agit de développer de nouveaux produits et services.

D’autre part, l’innovation requiert de la flexibilité. Si les employés n’ont pas la liberté d’envisager de nouvelles approches pour résoudre des problèmes complexes, ils sont moins susceptibles d’imaginer la prochaine idée qui changera le monde.

Malheureusement, le lancement de nouveaux produits peut être un processus rigide et impitoyable. « Un produit, c’est comme un train », dit Cook. « Le train quitte la gare, et si vous avez une idée géniale après cela, elle va dans le prochain train. Vous n’allez pas rappeler celui-ci à la gare ».

Cependant, dit Cook, il est également important d’intégrer une certaine flexibilité dans vos processus. « Jusqu’à la dernière minute, vous voulez continuer à utiliser le produit et découvrir d’autres choses que vous voulez faire. Il doit y avoir un équilibre. »

5. Prendre le temps de bien faire les choses

Pour les fans et les clients, Apple peut sembler produire innovation après innovation, année après année. En réalité, leurs produits bénéficient d’une période de développement longue et réfléchie.

Ce processus de développement régulier permet de réduire le risque de défaillance des produits et de limiter la possibilité de « faux pas » embarrassants.

Comme le dit Cook, « nous commençons les projets des années avant leur sortie. Vous pourriez prendre chacun de nos produits – l’iPod, l’iPhone, l’iPad, l’Apple Watch – ils n’étaient pas les premiers, mais ils étaient les premiers modernes. »

« Dans chaque cas, nous avons commencé bien avant les autres, mais nous avons pris notre temps pour bien faire les choses. C’est parce que nous ne croyons pas qu’il faille utiliser nos clients comme un laboratoire. Ce que nous avons d’unique, à mon avis, c’est la patience. Nous avons la patience d’attendre que quelque chose soit parfait avant de l’expédier. »

C’est précisément grâce à cette patience et à ces efforts qu’Apple s’est forgé une si solide réputation auprès de ses utilisateurs et que ses clients accordent une si grande confiance aux produits Apple.

Et en parlant des clients d’Apple…

6. N’oubliez pas que les clients sont des bijoux

Même pour un géant de l’innovation comme Apple, il est important de prêter attention à ce que veulent les clients, et à ce qu’ils disent des produits et services qu’ils utilisent au quotidien.

« Les clients sont des joyaux », déclare Cook. « Chaque jour, je lis un bon nombre de commentaires de clients. C’est un peu comme vérifier sa tension artérielle. Je me soucie profondément de ce que pensent nos utilisateurs. »

Pour les entreprises de toutes formes et de toutes tailles, il est réconfortant de voir qu’un leader du marché comme Apple accorde une importance majeure aux avis clients. Pour Apple, ces avis sont un excellent moyen d’orienter le développement des futurs produits et de résoudre les problèmes techniques.

7. Dépassez les idées reçues – et faites abstraction des rumeurs

Étant donné la domination actuelle d’Apple sur le marché, il est facile d’oublier que tout n’a pas toujours été rose. De nombreux produits Apple ont été accueillis par des critiques ou des réticences, mais ont ensuite défié les attentes et obtenu des résultats incroyables.

Par exemple, lors du lancement de l’iPhone, beaucoup de gens ont dit que le produit ne décollerait jamais parce qu’il n’avait pas de clavier physique. Les clients étaient habitués à pouvoir taper sur de vraies touches, et les opposants ont même affirmé que l’iPhone serait une honte pour Apple.

Un milliard et demi de ventes plus tard, il est facile de voir qui était du bon côté de l’histoire.

La clé pour fabriquer d’excellents produits, année après année ? Être à l’écoute des feedbacks clients, tout en faisant abstraction des rumeurs et des histoires qui circulent.

8. Avoir le courage de dire non aux bonnes idées

Quelle que soit la taille d’Apple, ou l’ampleur du nouveau complexe Apple Park à Cupertino, l’entreprise ne peut pas tout faire.

Apple Park à Cupertino

C’est difficile, mais même Apple doit parfois dire non à de grandes idées.

Si l’entreprise s’investissait dans toutes les grandes idées proposées par ses concepteurs et ses ingénieurs, elle risquerait de disperser ses ressources. Au lieu de cela, Apple a le courage de dire non à certaines grandes idées de temps en temps.

Si cette attitude peut sembler contre-intuitive, elle reflète la réalité de l’innovation moderne. Pour la plupart des entreprises, le principal défi en matière d’innovation n’est pas le manque d’idées. Il est plutôt fréquent que les entreprises aient trop d’idées pour les évaluer et les hiérarchiser efficacement.

Pour les entreprises en croissance, avoir le courage de dire non à certaines idées prometteuses peut faire toute la différence pour leur survie à long terme.

Apple est-elle aussi innovante qu’avant ?

Malgré les excellentes performances de la société, il arrive de temps à autre que quelqu’un vienne affirmer qu’Apple n’est tout simplement plus la même.

Il est facile de comprendre pourquoi une partie de l’air s’est échappée du ballon Apple. Après tout, pour chaque innovation passionnante comme l’AirPod, Apple a eu sa part de produits qui n’ont pas réussi à vraiment décoller, comme l’Apple Watch et l’iPhone XS.

L’iPhone XS a été une déception pour certains fans d’Apple.

Cela pose un problème conséquent pour une entreprise technologique : Apple a-t-elle créé tellement de produits formidables et durables que le marché des nouveaux gadgets a commencé a perdu en taille ?

Avec des ventes d’iPhone qui semblent un peu chancelantes, de plus en plus de personnes semblent s’accrocher à leurs anciennes versions. Certains commentateurs du marché commencent même à tirer la sonnette d’alarme pour Apple, et prédisent que la société a peut-être atteint la fin de sa capacité d’innovation.

Cependant, étant donné que la société a toujours su défier les attentes et ravir les clients et les fans du monde entier, nous sommes certains qu’Apple nous réserve de nombreuses surprises.

Suivez l’exemple Apple

Comme nous l’avons vu avec l’exemple d’Apple, l’innovation qui révolutionne le monde demande de la vision, du courage et de la discipline.

Il est également utile de mettre en place une stratégie d’innovation solide et de s’inspirer des grands noms de l’industrie.

Vous n’avez pas besoin d’être Steve Jobs ou Tim Cook pour mettre ces idées en pratique. Quel que soit le secteur dans lequel vous évoluez, vous pouvez toujours trouver de nouvelles stratégies et techniques utiles pour vous aider dans votre parcours d’innovation.

Prêt à lancer votre programme d’innovation pour développer de nouveaux produits avec vos consommateurs ?

Au XXe siècle, Coco Chanel a été la première créatrice à innover en utilisant le jersey (grâce à des méthodes de créativité simples et peu coûteuses).

À l’époque, le jersey était un tissu peu coûteux utilisé uniquement pour les sous-vêtements masculins. Clairement inspirée des vêtements pour homme, Chanel fait le choix d’utiliser le jersey pour le public féminin. Les tissus plus chers ayant été rationnés pendant la Première Guerre mondiale, Chanel achète le tissu à bas prix et utilise ce tissu confortable et fonctionnel dans ses créations. Devenue icône de la mode, après une enfance pauvre, elle se distingue par une personnalité marquante et un talent hors-norme.

Ce n’est là qu’un exemple d’esprit créatif en mesure de proposer des solution pragmatiques et innovantes. Et elle n’est pas la seule. Avoir un esprit créatif est une compétence qui peut être apprise et perfectionnée.

Qu’est-ce que la pensée créative et la pensée critique ?

La pensée créative consiste à s’atteler à la réalisation de projets par des méthodes et des idées nouvelles et peu conventionnelles – en d’autres termes, à sortir des sentiers battus. Aussi connue sous le nom de pensée divergente. Vous connaissez peut-être le terme « pensée critique », qui est plus analytique dans la mesure où il s’agit d’évaluer des idées existantes plutôt que d’en créer de nouvelles.

Qu’est-ce que la pensée latérale ?

La pensée latérale est une méthode de pensée créative dans laquelle il est courant d’utiliser la logique et le raisonnement pour construire des schémas de pensée et trouver des solutions qui ne sont pas immédiatement évidentes.

Edward de Bono a inventé ce terme en 1967, avec sa méthode dite des 6 chapeaux de la réflexion. Une approche qui incite à prendre du recul et observer une situation donnée sous six angles différents, 6 modes de pensées distincts ou « filtres » matérialisés par 6 chapeaux de 6 couleurs différentes.

La pensée latérale se distingue de la pensée verticale, méthode traditionnelle de résolution de problèmes étape par étape.

L’exemple classique utilisé par de Bono est celui du Jugement de Salomon. Dans ce récit, le roi Salomon était chargé de régler un litige entre deux femmes prétendant être la mère d’un enfant. En utilisant la pensée latérale, Salomon a proposé de couper le bébé en deux et de donner à chaque femme une moitié. Cette décision a révélé la vérité : alors que la 1ère femme acceptait les conditions, l’autre a supplié Salomon de donner le bébé à sa rivale pour éviter de nuire à l’enfant, se révélant ainsi être la vraie mère. Véritable preuve d’une pensée latérale, la solution est à sa surface d’une simplicité trompeuse, alors que son processus de développement implique des capacités de réflexion complexes.

Quelles sont les compétences en matière de pensée créative ?

Il n’est pas nécessaire d’être dans une discipline créative telle que les arts visuels ou du spectacle pour faire preuve de créativité. Bien que la pensée créative est une alliée précieuse dans les professions artistiques, vous pouvez appliquer le processus à un large éventail d’autres domaines.

Par exemple, l’orateur grec Démosthène a été raillé la première fois qu’il a prononcé un discours en public. Pour affirmer ses compétences, il s’est entraîné avec une bouche pleine de pierres. Il se retirait dans une grotte pour s’entraîner pendant des mois, et se rasait un côté de la tête pour s’empêcher de quitter la grotte, sachant qu’on se moquerait de lui s’il le faisait.

Il existe plusieurs compétences que vous pouvez développer pour profiter des avantages de ces techniques. Parmi les compétences de créativité, on peut citer :

  • L’expérimentation
  • Des points de vue opposés
  • Poser des questions
  • Communication
  • Organisation

Quels sont les avantages de la pensée créative ?

La pensée créative fait partie intégrante de l’activité intellectuelle. L’utilisation de la pensée créative amène un changement d’état d’esprit pour passer à l’action.

Penser de manière créative peut également vous permettre de développer des idées qui pourraient vous amener à proposer de nouvelles innovations.

De nombreux grands penseurs et entrepreneurs sont ou ont été des penseurs créatifs ont fait certaines des plus grandes découvertes et inventions de tous les temps : Marie Curie, Steve Jobs, Nikola Tesla, Ada Lovelace… la liste est infinie. Si nombre de ces innovateurs de génie avaient des idées et des méthodes peu ordinaires, leurs résultats parlent d’eux-mêmes ; ils ont fait du monde moderne ce qu’il est.

Comment développer sa pensée créative ?

Si ce talent ne vous vient pas naturellement, il existe plusieurs techniques que vous pouvez utiliser pour vous former et faire monter en compétences vos collègues pour faire de la créativité une facilitatrice.

1. Faire un brainstorming

Les sessions de brainstorming peuvent contribuer à générer des idées. Elles peuvent être particulièrement efficaces si vous avez une grande équipe, car vous serez en mesure de générer davantage d’idées. Veillez à inclure tous les membres de l’équipe, même les personnes qui ne sont pas directement impliquées dans le projet ou dont le travail ne consiste généralement pas à résoudre ces problématiques. Ces membres peuvent avoir des idées uniques parce qu’ils viennent d’horizons différents et peuvent avoir des façons différentes d’aborder le problème par rapport à vos méthodes habituelles.

Comment démarrer ?

Lorsque vous réunissez vos équipes en groupe pour faire un brainstorming, établissez quelques règles de base. Parmi les règles habituelles, citons la possibilité pour chacun d’avoir son mot à dire, la valorisation égale de toutes les idées (même si vous ne pouvez probablement pas les mettre toutes en œuvre, vous devez noter toutes les idées exprimées par les membres de l’équipe) et l’interdiction de critiquer ou de dénigrer.

Vous devrez également suivre certaines étapes et techniques pour que les séances de brainstorming soient productives. Définissez l’objectif de la séance et expliquez pourquoi vous recherchez de nouvelles idées.

Vous voudrez peut-être poser des questions ouvertes pour développer la créativité de chacun. Ne venez pas en sachant que vous allez probablement suivre une idée que vous avez déjà développée, ou que vous faites perdre du temps à tout le monde. Vous risquez également de passer à côté de la créativité et de l’innovation du groupe dans son ensemble ; d’autres personnes pourraient avoir des idées auxquelles vous n’avez même pas pensé.

Une fois le groupe réuni, vous pouvez demander à chaque personne de proposer une première idée et encourager tout le monde à s’exprimer. Vous pouvez également noter les idées sur un grand tableau blanc, en notant la contribution de chacun pour montrer que toutes les idées sont valables.

Grâce au brainstorming, vous serez en mesure de produire de nombreuses idées différentes et pourrez finalement choisir celles qui vous semblent les plus appropriées pour votre projet.

2. Instaurer des jeux de rôle

Le jeu de rôle est une méthode de formation courante dans les groupes militaires et d’intervention d’urgence. Certaines entreprises ont commencé à utiliser cette méthode pour former de nouveaux employés.

Les jeux de rôle ne doivent cependant pas être limités seulement aux nouveaux employés. Lorsque vous mettez en scène différentes situations et scénarios, vous pouvez développer de nouvelles façons d’aborder un problème et proposer des solutions pertinentes. Vous aiderez également les membres de l’équipe à prendre confiance en eux et à se sentir plus à l’aise dans des situations inhabituelles, car ils devront réagir rapidement à des situations inédites.

Le jeu de rôle implique que deux ou plusieurs membres d’un groupe jouent une situation. Il peut s’agir de scénariser un rendez-vous client, faire une présentation, interviewer ou résoudre des conflits. En fait, vous pouvez jouer toute situation qui pourrait être compromettante par une « répétition ».

Lorsque les membres de votre équipe sont capables de jouer un scénario avant de rencontrer la situation dans la vie réelle, ils auront un peu d’entraînement pour trouver des solutions rapidement. Vous pouvez également envisager le scénario d’une manière différente et plus élaborée, avec des moyens uniques de résoudre les problèmes.

Comment démarrer ?

Lorsque vous commencez un jeu de rôle, commencez par expliquer les enjeux puis engagez un véritable plan d’action. Introduisez les problématiques rencontrées et décrivez en quoi le jeu de rôle pourrait être utile pour y répondre, afin que les membres du groupe commencent à réfléchir à la manière dont ils l’aborderont.

Précisez que vous et les autres membres de l’équipe n’êtes pas là pour juger ; vous voulez plutôt que le groupe développe des solutions et des façons de gérer les différents scénarios qui pourraient se produire dans leur travail. Attribuez des rôles et mettez la situation en scène.

Après la séance de jeu de rôle, faites un compte rendu. Demandez aux membres du groupe de discuter de ce qui s’est bien passé et de ce qui pourrait être amélioré. Si l’objectif de la session est de trouver de nouvelles idées pour un projet ou une situation, vous pouvez noter les différentes idées apportées par les participants.

3. Recadrer la situation

Recadrer un problème ou une situation peut vous aider à le réinterpréter. Lorsque vous présentez le problème d’une nouvelle manière, vous ouvrez différentes possibilités quant à la manière dont les gens réagissent, ressentent et examinent la situation, ce qui peut finalement conduire à de nouvelles solutions. Envisagez d’autres significations, contextes et perspectives pour la situation en question. Réfléchissez également à ce que le problème peut vous apprendre. Une fois que vous aurez examiné ces différents angles, vous pourrez peut-être voir la situation sous un nouveau jour et découvrir une nouvelle approche.

Vous pouvez aussi demander à d’autres personnes de reformuler le problème pour vous. Cela peut augmenter le nombre d’angles à partir desquels vous pourrez envisager le problème et les solutions possibles.

4. Tirer le meilleur parti du flow créatif

Lorsque vous êtes complètement absorbé par un projet au point d’être tellement immergé que vous en oubliez la notion du temps, vous êtes dans un état de « flow créatif« . Cet état est corrélé à une forte performance créative, ce qui signifie que vous pourriez produire certaines de vos meilleures idées lorsque vous y êtes immergé.

Le flow créatif se produit lorsque vous êtes profondément impliqué dans une activité qui vous engage et vous apporte du plaisir, donc si vous êtes passionné par un projet, vous avez plus de chances de vous retrouver dans cet état.

Vos pensées et idées pendant que vous êtes dans cet état pourraient représenter certaines de vos plus grandes réussites.

5. Restez ouvert d’esprit et flexible

Une qualité commune que l’on retrouve chez les personnes créatives est qu’elles ont tendance à ne pas voir de limites là où d’autres pourraient en voir ; les limites ne font qu’entraver l’innovation. Si vous remarquez constamment les limites de ce que vous pouvez faire, vous ne pourrez pas développer de solutions qui « sortent des sentiers battus ».

Au lieu de se limiter à ce que les règles permettent, les personnes qui pensent de manière innovante ne voient pas les solutions comme étant limitées. Au lieu de cela, ils utilisent des compétences créatives de résolution de problèmes pour voir les possibilités comme illimitées.

Si vous souhaitez améliorer votre processus et vos compétences créatives, soyez ouvert aux solutions qui peuvent dépasser les contraintes que vous connaissez. Considérez également les idées des autres, ce qui peut impliquer des processus de résolution de problèmes peu familiers ou atypiques pour vous et votre équipe.

L’ego : votre meilleur ennemi

Vous pouvez et allez probablement rencontrer des revers dans votre carrière et votre vie. Toutes vos idées ne se réaliseront pas. Ce qui vous distinguera, c’est votre capacité à considérer les échecs comme temporaires, plutôt que permanents. Si vous continuez à essayer, vous finirez par réussir – il vous faudra peut-être trouver une nouvelle approche pour y parvenir.

Mary Higgins Clark, écrivaine célèbre appelée la « reine du suspense », a reçu 40 lettres de refus en 6 ans avant de publier son premier romain. A son actif, Mary a 51 romans, et chacun d’entre eux a été un best-seller.

Aussi, ayez confiance dans vos capacités et vous réussirez. Si un membre de votre équipe a une idée lumineuse, faites-le savoir aux autres. On reconnait les leaders à leur faculté à reconnaître les réalisations des autres et leur donner du crédit, de sorte que les membres de votre équipe seront plus motivés.

Comme tous les secteurs, le secteur industriel a connu des bouleversements durant la pandémie de COVID-19. En quelques mois seulement, les chaînes d’approvisionnement ont été interrompues, les fournisseurs ont été contraints de s’adapter (Open innovation) ou pire, de devoir fermer leurs portes.

En effet, la majorité des industriels ont créé une stratégie et une méthodologie d’Open Innovation en s’alignant sur de nouveaux objectifs, priorités et actions pour développer leur activité. Voyons ensemble comment ils s’y sont pris.

Quel impact sur la production ?

De nombreux fournisseurs et usines ont fermé suite au COVID-19. Beaucoup d’usines se sont ainsi retrouvées sans matières premières à la base de tout processus de fabrication.

Des entreprises comme Resource West ont trouvé un moyen de fabriquer les pièces dont elles avaient besoin. Cette entreprise américaine fabrique des évaporateurs qui traitent les eaux usées. Leur technologie peut également être utilisée pour assainir de grands espaces tels que les stations-service, les stades et les espaces publics.

Resource West a résolu son problème de pénurie de pièces en embauchant des ingénieurs tout juste sortis de l’université. Ces nouvelles recrues ont commencé à concevoir des pièces pouvant être fabriquées en matériaux composites grâce à la technologie d’impression 3D. Double avantage : internaliser la majeure partie de la chaîne d’approvisionnement et réduire les coûts.

Si Resource West n’avait pas pris ces mesures, elle aurait certainement perdu du chiffre d’affaires. Au lieu de cela, l’entreprise a même réussi à augmenté sa production de l’ordre de 20% malgré une pandémie mondiale.

Découvrez maintenant comment vous appuyer sur des méthodes éprouvées d’innovation et de R&D, et vous allez voir que c’est à la portée de tous !

Qu’est-ce que l’Open Innovation ?

L’Open Innovation, aussi appelée « Innovation distribuée » ou « Innovation Ouverte » correspond à l’ensemble des processus d’innovation axés sur la collaboration et le partage de connaissances. Par conséquent, le processus de R&D n’est plus uniquement centré sur lui-même mais s’ouvre aux parties prenantes extérieures.

Il y a 20 ans, le terme open innovation – innovation ouverte – était proposé par le Professeur Henry Chesbrough, de Berkeley, pour décrire un ensemble de pratiques inventées par quelques entreprises américaines 20 ans auparavant. Aujourd’hui, où en sommes-nous vis-à-vis de l’Open Innovation ? Tendance de mode ou tendance durable ?

Pourquoi l’Open Innovation ?

L’innovation ouverte est la condition sine qua non pour survivre. Le COVID-19 met les entreprises au défi d’innover pour rester compétititves. Les dirigeants doivent prévoir les incertitudes et les inconnues engendrées par la pandémie.

Une étude d’avril 2020 révèle que 80% des industriels ont été impactés par la pandémie. Parmi les principales préoccupations des dirigeants, on identifie plusieurs facteurs :

  • Incidence financière (effets sur les résultats opérationnels à l’avenir, la liquidité et les ressources en capital) : 71%
  • Potentiel de récession mondiale : 64%
  • Effets sur la main-d’œuvre/réduction de la productivité : 41%
  • Baisse de la confiance des consommateurs : 40%
  • Perturbations de la chaîne d’approvisionnement : 23%
  • Difficultés de financement : 19%
  • Manque d’informations suffisantes pour prendre de bonnes décisions : 17%

Pendant la pandémie, l’offre, la demande et la disponibilité de la main-d’œuvre ont été simultanément affectées.

Il est difficile de prévoir l’inconnu, mais savoir s’adapter est une qualité essentielle dans notre monde en évolution. Par exemple, l’adaptation des matériaux pour fabriquer des produits essentiels pour lutter contre le virus représente une tendance incontournable avec l’objectif de répondre rapidement aux besoins pour le personnel soignant.

L’Open Innovation : Comment ça marche ?

Pour mieux comprendre comment fonctionne l’Open Innovation, il est utile de comparer et de mettre en contraste ses principaux mécanismes en temps normal de ceux qui se manifestent en temps de crise.

Celles-ci fonctionnent quelque peu différemment dans les contextes interentreprises (B2B) que dans les contextes interentreprises-consommateurs (B2C). Quelques exemples pour clarifier ces mécanismes.

Exemple d’Open Innovation en B2C : Connect + Develop de Procter & Gamble

En 2001, Procter & Gamble lançait son programme Connect and Develop. Objectif: Détecter puis adapter des technologies brevetées proposées par des acteurs externes, organisé autour d’une plateforme qui réunit l’ensemble des départements de P&G mais aussi tous les acteurs externes intéressés.

Exemple d’Open Innovation en B2B : Les ventilateurs de Medtronic

Lors de la pandémie de Covid-19, Medtronic, l’un des leaders mondiaux des technologies, solutions et services médicaux, a rendu public le fichier de conception de ses ventilateurs (tout en renonçant aux droits de propriété intellectuelle).

Dès lors le Ventilator Training Alliance a été crée, une alliance qui offre aux professionnels de santé un accès à la formation à la ventilation via une application mobile sur iOS et Android.

Principal challenge de l’Open-Innovation : Le changement de culture interne

De nombreux industriels en France constatent une diminution de la demande. Ils cherchent des moyens de réduire leurs coûts d’exploitation et devenir plus efficients.

Tous les grands industriels ont connu des bouleversements et perturbations dans leurs chaînes d’approvisionnement. Les matières premières et les pièces détachées sont difficiles à trouver. D’autant plus que la distanciation physique et les mesures de sécurité supplémentaires sur le lieu de travail rendent difficile l’exécution de certaines tâches.

La pandémie a pour conséquence de nombreux changements dans l’organisation du travail et de la production. Par exemple, le travail en horaires décalés et les horaires de travail flexibles permettent de maintenir le niveau de production et d’assurer la sécurité des employés.

Ces changements favorisent les innovations qui permettront d’économiser des ressources et d’accroître l’efficacité sur le lieu de travail. À terme, ces innovations renforceront la chaîne d’approvisionnement et amélioreront la production. L’innovation ouverte est morte, vive l’organisation ouverte !

Vous souhaitez accélérer vos process d’innovation de la conception à la commercialisation ?

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Aujourd’hui, 58 % des entreprises mettent en oeuvre des projets de co-création pour stimuler l’innovation.

Ne pas traiter les consommateurs comme de simples acheteurs, mais les transformer en une partie de ce qui représente et produit une marque est possible grâce à la co-création.

En 2014, McKinsey affirmait déjà que près de 90 % des managers étaient en phase avec la valeur apportée par la collaboration entre les marques et les consommateurs.

Passons en revue 5 entreprises qui ont réussi à tirer parti de la co-création et partageons les bonnes pratiques en la matière. mais d’abord, petite piqûre de rappel !

Qu’est-ce que la co-création ?

La co-création consiste à inviter les parties prenantes parties prenantes (généralement les clients) à innover de manière collaborative. Les idées sont partagées et améliorées ensemble, plutôt que gardées pour soi.

La co-création vise à aboutir à des idées de nouveaux produits, ou même à apporter des solutions techniques à des questions complexes de fabrication.

5 exemples de projets de co-création réussis

  • Nike
  • Burger King
  • Cuisinella
  • Salomon
  • Leroy Merlin

1. Nike : faire la cour(se) avec les consommateurs

Du marketing participatif à la co-création ! C’est sur cette base que Nike inclus ses clients dans le process de co-création produit grâce à de nombreuses initiatives :

  • Lancement d’un site lors de la Coupe du monde 2006 qui encourageait les consommateurs à partager des vidéos de leurs prouesses techniques au football. Et les autres consommateurs étaient invités à commenter et évaluer les vidéos.
  • Le site Nike ID qui a organisé un concours où 20 clients ont eu la chance de concevoir des sneakers. Le consommateur ayant recueilli le plus de votes par ses pairs était récompensé chaque mois.
  • La collaboration entre Nike et Apple, avec la commercialisation de l’Apple Watch Nike, a permis aux adeptes de la course à pied de suivre précisément leurs séances et partager avec une large communauté de coureurs leurs expériences, tout en les aidant à améliorer leur entraînement.

Ces initiatives ont permis de connecte des millions de consommateurs entre eux et, surtout, à la firme à la virgule. L’entreprise reçoit directement les feedbacks, suggestions et idées de ses clients. L’accès privilégié aux données de leurs clients permet d’en savoir plus sur les besoins client et surtout permet à Nike d’avoir un avantage concurrentiel considérable sur leurs concurrents.

2. Burger King : des emballages réutilisables pour réduire l’impact environnemental

Comment ça marche ?

Basé sur le principe de l’économie circulaire de l’analyse des verbatims et des insights client, le géant de la restauration rapide Burger King a décidé de lancer 2 emballages d’un genre nouveau :

  • Des contenants réutilisables pour le Whopper
  • Des gobelets réutilisables pour le café et les sodas

D’abord prévus pour les restaurants situés au Japon, au Canada et aux Etats-Unis en partenariat avec l’entreprise TerraCycle, Burger King incitera ses clients à retourner les emballages pour qu’ils soient nettoyés de manière hygiénique sans danger avant chaque utilisation.

Le PDG de TerraCycle, Tom Szaky, à l’initiative du programme Loop l’affirme : « Pendant le COVID, nous avons constaté l’impact environnemental de l’augmentation des commandes à emporter, ce qui rend cette initiative d’autant plus importante ».

Lorsqu’il sera remis au consommateur, chaque emballage utilisé sera consigné. Dès lors que ce dernier le retourne et le remet dans la boucle, il est alors remboursé. Un premier pas vers le zéro déchet !

Burger King et TerraCycle ont pour ambition d’utiliser chaque emballage 100 fois à minima. Ce qui d’une part réduit drastiquement l’impact environnemental et surtout la quantité d’emballages à usage unique et de matériaux vierges que Burger King doit produire.

Burger King s’est également engagé à s’approvisionner à soutenir la production d’emballages durables. En effet, 100% d’entre eux proviendront de ressources renouvelables, recyclées ou certifiées d’ici 2025.

Et en France ?

Depuis le jeudi 19 décembre 2019, un projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire oblige les établissements de restauration rapide à servir les consommateurs qui commandent sur place dans des récipients réutilisables. Il va falloir un peu de patience puisque la date limite pour l’application de cette loi est fixée au 1er janvier 2023 au plus tard…

3. Cuisinella mise sur la co-création pour inventer la cuisine de demain

Challenge co-création Cuisinella Mushin
A gauche, les idées proposées par les consommateurs Cuisinella sur Mushin
A droite, le résultat final : le plan de travail escamotable

Engager les clients au service de la co-innovation

Quelle innovation produit permettrait de réussir l’aménagement d’un coin repas dans la cuisine ? Telle était la problématiques soulevée par l’équipe produit Cuisinella.

Pour accélérer son processus innovation et concrétiser ses stratégies consumer-centric, Cuisinella a fait le choix d’utiliser la plateforme Mushin pour rendre accessible et efficient ce processus. Ainsi, les irritants sont rapidement identifiés, les idées, les intentions produit sont valorisés et les ajustements affinés. Les clients représentent désormais de véritables acteurs de leur relation avec la marque et prennent la parole pour donner leur avis.

Cuisinella a fait appel à la collaboration visuelle pour permettre à ses équipes d’interagir instantanément et de partager, commenter des idées en photo avec ses consommateurs en tirant le maximum de bénéfices de l’intelligence collective.

Si vous souhaitez approfondir la lecture, je vous invite à télécharger le cas client.

4. Salomon : la co-création interne levier d’engagement et d’innovation

Qu’est-ce que la co-création interne, exactement ?

La co-création interne vise à mobiliser les collaborateurs dans la création de nouveaux produits. Pour innover en interne au sein d’une équipe dont les membres travaillent à distance, tout l’enjeu réside dans la création d’une démarche globale permettant d’impliquer l’ensemble des collaborateurs.

La co-création interne : un must-have pour les équipes Salomon

Digital inspiration Wall Salomon – Gamme de produits Sports d’Hiver

L’objectif annoncé par David Farcot, Responsable du Design chez Salomon, est clair. Créer davantage de transversalité et d’agilité en faveur des équipes Design & Produit, en vue de collecter et de challenger des idées, inspirations pour aboutir à une meilleure visualisation et à la création de la nouvelle collection de produits du rayon sports d’hiver.

La co-création interne est un véritable levier d’engagement. Puisqu’elle favorise la collaboration du collectif, stimule l’esprit d’équipe, met en avant l’entraidevalorise les bonnes idées et les succès. En tant que driver d’innovation, la co-création met en exergue la culture du feedback à travers un dialogue constructif.

En savoir plus sur le cas Salomon.

5. Leroy Merlin : Répondre aux besoins client avec une gamme de produits adaptée

Aperçu des inspirations et réalisations partagées sur la communauté de co-création

« Chaque projet consommateur est une expérience ». Leroy Merlin l’a bien compris en lançant la mission de co-création « La déco s’invite en quincaillerie » pour booster le développement de sa gamme de produits.

Pendant plusieurs semaines, les consommateurs étaient invités à partager leurs plus belles réalisations et échanger sur le sujet de l’aménagement de l’habitat et du bricolage créatif. Bref, une expérience unique, visuelle et collaborative. Tout un programme !

L’objectif : récolter leurs insights et leurs usages en matière de bricolage créatif, ajuster la gamme actuelle pour la renouveler et l’aligner sur les nouvelles tendances.

Il s’agit aussi d’aller plus loin que la simple proposition d’idées et d’inspirations en leur permettant de partager leurs réalisations, toutes plus inspirantes les unes que les autres !

Exemple de réalisation d’une consommatrice : Range-jouets « fait maison »

Au total, ce sont 50 consommateurs avec plus de 600 réalisations, qui ont participé aux côtés du Chef de Produit : « En échangeant avec les consommateurs sur la plateforme Mushin, Leroy Merlin prend conscience de nouvelles problématiques produits et propose d’y apporter des solutions concrètes« , précise l’équipe communication.

Pour en savoir plus, je vous invite à découvrir les explications détaillées ici !

Conclusion


Faire de la co-création une réussite exige une vision et une planification minutieuses. Les objectifs sont clairs : gain de temps, d’énergie et de coûts pour bénéficier d’une longueur d’avance sur vos concurrents !

Si vous souhaitez découvrir d’autres exemples inspirants en matière de crowdsourcing, je vous invite à lire cet excellent article de Lidia Boutaghane.

Discutons de vos enjeux, de vos projets et imaginons ensemble comment Mushin peut appuyer votre transformation !

Prêt à lancer votre programme de co-création pour développer de nouveaux produits avec vos consommateurs ?

Selon Clayton Christensen, professeur à la Harvard Business School, plus de 30 000 nouveaux produits sont lancés chaque année et 95% d’entre eux échouent. Il s’agit d’ailleurs du même taux de réussite que celui que j’avais avec les filles à l’université (ma méthode était clairement bancale).

Cela nous amène à la question suivante : Pourquoi les produits échouent-ils si souvent ? Du nouveau Coca-Cola, le New Coke en 1985 à la récente tentative de la marque Kohler de créer des toilettes équipées d’une IA et permettant de suivre les « mouvements » (à 5000€ tout de même), l’histoire est truffée de produits mal conçus et mal lancés.

Pour développer, lancer et faire adopter un produit à succès, faut-il une formule parfaite d’innovation produit, mêlant transpiration, calcul et chance ? Si c’est le cas pourquoi développer des nouveaux produits est-il si difficile ? Cela se résume bien souvent à un manque de ressources et de préparation en amont.

Voici nos 6 conseils pour assurer la réussite dans le développement de nouveaux produits :

1. Résoudre de vrais problèmes

Au fond, toute innovation produit est le résultat de la résolution des problèmes les plus fondamentaux. Cela nécessite une réflexion inverse de la manière dont les personnes ou les entreprises abordent les choses. Les concepteurs de produits qui ont eu le plus grand succès, suivent de très près les problématiques client.

Pour identifier les caractéristiques produit les plus pertinentes, il faut considérer chaque étape de l’utilisation d’un produit ou d’un service.

Il est essentiel de bien comprendre la voix du client. Mais comment l’écouter et le comprendre ? Identifier ses besoins, ses attentes et surtout, savoir y répondre ? D’abord, étudiez attentivement vos clients et l’usage qu’il fait de votre produit.

La pertinence de votre offre dépend pour beaucoup de la qualité de vos insights clients actuels.

2. Adopter une méthodologie de développement de produits sur mesure

Le choix de la méthodologie pour le développement de produits la plus efficace fait l’objet de nombreux débats, mais la réponse varie selon les secteurs et les entreprises.

La mise en place en place d’un process « étape par étape » est structuré et nécessite une réflexion approfondie avant qu’un produit ne passe d’une porte à l’autre. La méthode agile est largement utilisée dans le développement de logiciels, mais peut être problématique dans d’autres secteurs qui exigent des versions de produits plus calibrées.

Par exemple, les produits vendus au détail doivent généralement être approuvés six à douze mois à l’avance sans qu’il y ait d’écart dans les dates de lancement, et d’autres services comme les équipes produits et design peuvent ne pas être en mesure de s’adapter aussi facilement qu’une team de développeurs. Le fait de ne pas fixer des attentes claires peut entraîner de nombreuses perturbations au sein de l’entreprise.

Établissez une méthodologie de développement de produits qui fonctionne pour votre entreprise et qui est adoptée par toute l’équipe de direction.

Par exemple, la méthode du Design Thinking est particulièrement adaptée pour répondre aux problématiques complexes. Elle permet d’aller à la rencontre des utilisateurs, des consommateurs pour comprendre de manière fine leurs besoins, leurs problématiques et leurs envies.

3. Coordonnez-vous minutieusement avec toutes les parties prenantes

Un autre écueil dans le développement produit est que la plupart des petites entreprises ne comptent qu’une ou deux personnes pour incuber une idée. Il y a souvent un manque de coordination entre les départements tels que la partie marketing, commerciale et production dès le début. L’équipe marketing est souvent convaincue par sa démarche mais ne trouve pas le soutien de la direction, de la conception jusqu’à la réalisation.

Quel que soit le process choisi, il est important d’obtenir dès le début l’avis des parties prenantes sur le projet et de se mettre d’accord sur les non négociables du produit, le déploiement des ressources et la mise en place du rétroplanning du projet.

Pour garantir que les équipes traitent les sujets qui auront un réel impact sur le business de l’entreprise, il est nécessaire d’établir un langage commun entre la stratégie et les équipes innovation.

Stim a développé les profils d’ambition d’innovationCes profils associent aux enjeux stratégiques identifiés par l’entreprise des types d’activités innovation, des niveaux d’effort et d’investissements. On distingue 4 profils : le dérisqueur, le différenciateur, le performeur et le game-changer.

4. Fixez les hypothèses clés dès le début

De nombreux lancements de produits sont en retard parce que les décisions sont prises à la dernière minute. En effet, les principales hypothèses concernant le produit sont souvent erronées et ne sont remises en question que lorsqu’il est trop tard.

Dès le début, il faut évaluer évaluer les coûts (matières premières, humains), les prix cibles et les canaux cibles.

5. Ayez une vision à long terme de votre innovation produit avec la roadmap

Trop d’entreprises pensent à des sorties de produits par intervalles année par année. Par définition, si plusieurs produits sont lancés en plusieurs phases, ils devraient être à des stades de développement différents. Il est donc crucial de planifier en amont les tâches à réaliser et à répartir pour avoir une vue d’ensemble du projet.

6. Ayez une cadence appropriée

Un dilemme pour de nombreuses équipes Produit et Design revient souvent: la précipitation pour sortir trop de produits en même temps. Cela dilue la qualité des nouveaux produits et des lancements de produits. Cette dilution est fonction de ce qui suit :

  • Des ressources internes limitées, qui entrainent un focus moindre sur la production et le lancement du meilleur produit possible.
  • Une adoption limitée par les clients, car ceux-ci ne peuvent « absorber » qu’un nombre limité de produits en même temps.
  • Moins de temps pour évaluer le succès des produits et les ajustements nécessaires pour les futurs produits.

La première étape de la « pensée produit » est de déterminer le problème que vos utilisateurs cherchent à résoudre. Et c’est la raison principale, voire l’unique, pour laquelle ils achèteront votre produit.

Parce que l’avenir de votre entreprise pourrait déjà se jouer lors de votre prochain lancement produit.

Vous êtes convaincu par une approche orientée client dans le cadre de votre process d’innovation et souhaitez passer à l’action ?

While consumer centric strategies are being challenged during these unusual times, Mushin offers to place the final consumer at the heart of companies’ creative processes. An answer to develop products remotely, visually and digitally, by uniting product stakeholders. A digital platform for visual co-creation, a digitalized focus group.

Developing products and innovating remotely, it’s possible!
From first product inspirations to approval of samples, product owners are not connected enough to other actors of the product development process. Communication within multidisciplinary teams is linear and sequential most of the time, with only 20% of creative ideas being saved in the upstream process.

Thanks to real time and visual interactions, Mushin makes the process efficient and accessible: 100% of ideas, product intentions and adjustments are capitalized, and multi-skilled teams are coordinated. A common collaboration platform to guarantee innovation, involvement, and a strong link between all product stakeholders.

For Cuisinella, “engaging consumers in the innovation”, great!
“Gather together and place the consumers in the innovation process to develop new products ideas in few weeks”. Early adopter Cuisinella, from the Schmidt group, used the Mushin interface to revolutionize the product development process by placing the final customer at its center and truly bring to life their consumer-centric strategies.

Used as a digital focus group, Mushin brings a live solution to listen to consumer trends allowing to identify pain points and imagine together product innovations. The platform aligns the product engineer and designers with the final consumer through a direct dialogue. Cuisinella places consumer needs at the center of its creative process, all 100% remotely.

About Mushin
Founded in 2013 in France, Mushin is the first platform of visual sharing and chat for product teams. Its concept revolves entirely around the founders’ conviction: « when we speak about products we must speak visually”. Organizing images and discussing efficiently around those insights to innovate.

CONTACT INFO
Bernard Soriano
bernard@mymushin.com
+33 6.88.07.05.84

www.mymushin.com

La reprise de l’activité post-covid amène les entreprises à se concentrer sur la performance commerciale à court terme et sur le run. Préparer les prochaines collections, renforcer l’innovation produit pour amener de la différenciation et donc attirer les clients reste une nécessité absolue, une priorité. L’impossibilité de déplacements, de buying trips, de tables rondes clients et de meetings en présentiel pour l’ajustement des nouveaux produits complique d’ores et déjà le quotidien. Avant que cela ne compromette l’avenir, Mushin propose un outil de co-création dédiée à la collaboration autour du produit. Des insights aux intentions produits, l’information sur les nouveaux produits et les gammes est partagée de façon visuelle. Plus besoin de présentiel pour co-développer vos nouveaux produits grâce à la digitalisation du processus amont.

La vague du digital… un outil pour tous !
Ces dernières semaines nous contraignent à moderniser nos processus. Ce n’est plus uniquement la vision du comité de direction mais bien une nécessité pour délivrer. La période de confinement nous a appris que la plupart des équipes sont prêtes à télétravailler mais que développer de nouvelles gammes ou collections nécessite de nombreux allers-retours et discussions. Grâce au visuel et à l’image, l’essence même de Mushin, tous les acteurs du produits, chef de produit, fournisseur, consommateurs, designers, techniciens, équipes marketing, insight conso… peuvent être réuni dans une même plateforme et imaginer de manière visuelle les produits de demain.

En effet, le sentiment d’urgence qu’engendre la crise soulève le problème du temps nécessaire au développement d’une collection, à l’innovation. Les allers-retours séquentiels, entre les équipes en internes qui n’absorbent pas l’information de la même manière, avec les externes… peut faire perdre un minimum de 2-3 semaines. Avec Mushin, l’information est disponible au même endroit pour tous afin d’éviter la perte de data et d’information, et de réduire les mauvaises interprétations.

Ainsi, les équipes pluridisciplinaires accèdent de façon visuelle à la totalité l’offre et/ou de la gamme. Elles peuvent communiquer et réaliser les ajustements nécessaires en temps réel pour qu’elle soit plus cohérente, et peuvent inviter des partenaires externes tel que les consommateurs et fournisseurs pour qu’ils contribuent également à l’amélioration et la pertinence des nouveaux produits.

Placer vos consommateurs au cœur du processus d’innovation!
Bien qu’un grand nombre de consommateurs achètent moins, les marques et retailers doivent garder le lien avec eux. La co-création permet aux consommateurs de prendre part à la conception des prochains produits qu’ils achèteront. Une nouvelle solution pour assurer la construction d’une offre cohérente et l’efficacité de la performance des nouveaux produits.
Selon une étude de McKinsey & Company publié fin 2019, la digitalisation de l’amont des processus créatif est le parent pauvre de la création produit. C’est dans cette phase que résident les principaux gains d’efficacité et de performance. Développer un avantage compétitif durable, c’est optimiser la phase de définition du produit. Les gains sont nombreux et pourraient se résumer à no waste et speed to market.

No waste tout d’abord car les pertes sont nombreuses. Mushin permet à La Redoute de diviser par 3 le nombre d’échantillons utiles à la définition du produit en digitalisant les AR avec les fournisseurs. Qui connait le coût réel d’un échantillon ? Selon Fashion3, au-delà du coût apparent de 50 à 100€ pièce, les coûts indirects sont faramineux. Le vrai Waste se compte en billets d’avion, coûts de transport, de FeDex, en main d’œuvre pour ouvrir et stocker les échantillons et coûts directs car ces échantillons font partie intégrante du prix de revient des articles qui seront commandés. Le coût social (HR) des personnes qui perdent du temps à brasser des produits inadaptés à la demande de la marque. Toujours selon Fashion3 les 50 à 100€ sont finalement près de 900€ pièce. Moins d’échantillons, moins de temps gaspillé, des économies. Bref, Mushin est bon pour la marque et fait du bien à la planète.

Speed to market car le digital permet de passer de l’air du séquentiel au collaboratif. Les parties prenantes du produit (de l’insight à la validation de l’intention) s’inscrivent dans un échange dynamique et temps réel dans lequel, tous sont alignés et s’ajustent au quotidien. Bénéfice : on décide plus vite ensemble de produits plus justes et cohérents.

Les designers, fournisseurs, et consommateurs sont dans la boucle et interagissent plus rapidement et directement, ce qui réduit considérablement les allers-retours séquentiels, le time-to-market, et les coûts associés!

A propos de Mushin
Créé en 2013 à Marcq-en-Baroeul (59), Mushin est la première plateforme digitale de visuel et de chat. Son concept tourne entièrement autour de la conviction du fondateur : « quand on parle produit il faut parler visuel ». Organiser des images et ouvrir un dialogue autour de ces insights pour innover en réunissant tous les acteurs du produit.

CONTACT PRESSE
Bernard Soriano
bernard@mymushin.com
+33 6 88 07 05 84

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Alors que les stratégies consumer centric des entreprises sont mises au défi en ces temps incertains, Mushin propose de placer le consommateur au cœur du processus créatif des entreprises. Une réponse pour développer des produits à distance, de manière digitale et visuelle, en réunissant tous les acteurs du produit. Une plateforme digitale de co-création visuelle, une table ronde digitalisée.

Rendre possible le développement produit et l’innovation à distance
Des premières inspirations à la validation des échantillons, les chefs de produits sont insuffisamment sous contrôle dans le processus de développement produit porté par les designers. Du fait d’un fonctionnement séquentiel, linéaire, et en silos, les équipes souffrent d’importantes pertes de temps et seules 20% des idées sont valorisées.

Grace au visuel et au temps réel, Mushin propose de rendre accessible et efficient ce processus : 100% des idées, intentions produits et ajustements émis sont capitalisés et les différents contributeurs du produit sont mieux coordonnés. Une seule et même plateforme collaborative garantit l’innovation et le respect des délais.

Pour Cuisinella, « engager des clients au service de l’innovation », génial ! 
« Fédérer un pool de consommateurs et les rendre acteurs de notre processus d’innovation » pour créer des nouveautés produits en quelques semaines. » La marque Cuisinella (Group Schmidt), utilise Mushin pour accélérer son processus innovation et concrétiser ses stratégies consumer-centric.

Utilisé comme « table ronde digitale », Mushin apporte à Cuisinella une solution live d’écoute des modes de consommation permettant d’identifier les irritants et d’imaginer ensemble des innovations produits. La plateforme permet d’associer le bureau d’étude, les ingénieurs produits, les designers, au dialogue direct avec les consommateurs. L’écoute du client est ainsi au centre de du processus créatif.

A propos de Mushin
Créé en 2013 à Marcq-en-Baroeul (59), Mushin est la première plateforme digitale de visuel et de chat. Son concept tourne entièrement autour de la conviction du fondateur : « quand on parle produit il faut parler visuel ». Organiser des images et ouvrir un dialogue autour de ces insights pour innover.

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