Les techniques traditionnelles d’étude de marché, comme les interviews clients et le benchmark de la concurrence sont d’excellents moyens pour les entreprises de découvrir des lacunes importantes sur le marché et de développer de nouvelles idées de produits et services. Mais une fois que vous avez ces bonnes idées, que faire pour les valider ? Le crowdsourcing !

Grâce au crowdsourcing, il n’a jamais été aussi facile de valider vos études de marché et de tester de nouvelles idées tout en donnant la parole à vos clients à travers le numérique.

Dans cet article, nous allons expliquer la relation entre les études de marché et le crowdsourcing, et vous montrer comment ils peuvent fonctionner ensemble. En utilisant les meilleures parties de chacune de ces techniques d’innovation, vous pouvez découvrir et valider de nouvelles idées rapidement et efficacement. Tout d’abord, commençons par quelques définitions.

Qu’est-ce qu’une étude de marché ?

L’étude de marché consiste à recueillir des informations sur les besoins et les préférences des consommateurs.

Il peut s’agir de quelque chose d’aussi simple que de distribuer des échantillons gratuits de produits et de demander l’avis des clients, ou de mener des études approfondies avec des analyses statistiques détaillées.

L’étude de marché traditionnelle est une technique que les entreprises utilisent longtemps. Celle-ci intègre :

  • Interviews clients : Les entreprises demandent simplement à leurs clients (en groupe ou individuellement) ce qu’ils pensent de leurs produits ou services, et les améliorations éventuelles à apporter.
  • Tests utilisateurs : Pendant la phase de développement du produit, les entreprises peuvent tester de nouveaux produits (avec la méthode du Design Thinking) auprès de groupes d’utilisateurs sélectionnés pour participer au processus de développement du produit.
  • Groupes de discussion : Pour approfondir ce que les consommateurs recherchent dans l’expérience client, les entreprises peuvent réunir des groupes de discussion selon différentes thématiques. Cette pratique est courante dans le milieu du cinéma, où les groupes de discussion aident l’entreprise à affiner leur produit final.
  • Analyse de la concurrence : L’étude de marché ne concerne pas seulement les clients – elle implique également un benchmark approfondi des produits et services proposés par les concurrents. Cela peut aider les entreprises à combler l’écart entre leurs produits et ceux de leurs concurrents.
  • Identification des tendances : L’identification et le suivi des tendances en matière de ventes, de rentabilité et de technologies émergentes aident les entreprises à garder une longueur d’avance et à rester compétitives. L’identification des tendances permet aux entreprises de mieux répondre à la demande des consommateurs.

Les études de marché modernes sont toujours en train de changer et d’évoluer, les entreprises cherchant des moyens de trouver des informations sur les consommateurs grâce à des technologies telles que la blockchain et les insights expérientiels.

Il y a aussi l’émergence des études de marché à 360 degrés, où les entreprises ne se contentent pas de rechercher comment les clients utilisent et interagissent avec leurs produits, mais examinent comment leurs produits interagissent avec d’autres produits.

Avantages et inconvénients des études de marché

  • Recueillir de nouvelles idées : Les consommateurs sont souvent enclins à partager leurs réflexions, suggestions, expériences. Parfois il suffit de demander.
  • Comparer les produits : Les études de marché permettent aux entreprises de comparer leurs produits à ceux de leurs concurrents, en examinant leurs forces et leurs faiblesses.
  • Un moyen sûr de tester des concepts : Les groupes de discussion sont un moyen peu risqué pour les entreprises de tester de nouvelles orientations. Plutôt que de lancer un produit au grand public, une entreprise peut le présenter à des groupes sélectionnés et restreints de manière confidentielle.
  • Combinaison de techniques de recherche : Les études de marché offrent aux entreprises un moyen de combiner la recherche qualitative (par exemple, les groupes de discussion approfondis, la segmentation de la clientèle) et la recherche quantitative (par exemple, les résultats d’enquêtes, l’analyse des big data).

Cependant, ces techniques d’étude de marché impliquent également :

  • Ressources nécessaires : Les études de marché ne sont pas bon marché. Pour inciter les clients à participer aux entretiens et aux groupes de discussion, les entreprises doivent généralement proposer une récompense (incentive). Ensuite, il faut compter le temps et les efforts consacrés à l’analyse des résultats.
  • Réservoir d’idées limité : La qualité des études de marché dépend de celle des clients qui y participent. Bien que les études de marché puissent déboucher sur la découverte d’idées intéressantes, le processus est par définition limité, car seul un groupe de personnes sélectionnées peut y participer.
  • Engagement en termes de temps : En dehors de l’engagement financier, l’étude de marché peut également prendre beaucoup de temps pour être menée à bien. Même si une entreprise confie son étude de marché à une société spécialisée, le processus demande beaucoup d’efforts.

Compte tenu de ces limitations, de nombreuses entreprises se tournent désormais vers le crowdsourcing comme alternative aux études de marché traditionnelles.

Qu’est-ce que le crowdsourcing ?

Le crowdsourcing est une méthode consistant à engager un grand groupe de personnes pour répondre à un problème défini. Généralement, le crowdsourcing se fait via des communautés en ligne, mais aussi par d’autres moyens.

Le crowdsourcing est une forme d’Open Innovation et présente de nombreuses similitudes avec la co-création. En invitant un groupe de consommateurs à répondre à un problème spécifique, les entreprises peuvent utiliser le crowdsourcing pour découvrir des idées et des solutions inattendues.

En pratique, le crowdsourcing fait appel aux techniques suivantes :

  • Concours d’idées : Les entreprises invitent les clients et les utilisateurs à se mesurer les uns aux autres en soumettant des propositions de nouveaux produits, services ou solutions. C’est un excellent moyen de trouver de nouvelles idées et de gamifier le crowdsourcing.
  • Collecte de données sur les applications mobiles : Certaines entreprises intègrent une boucle de rétroaction dans leurs applications, ce qui signifie que les informations provenant des consommateurs améliorent constamment l’expérience utilisateur. Google Maps est un bon exemple, chaque utilisateur contribuant à rendre l’application plus précise.
  • Le freelancing rémunéré : Le crowdsourcing n’est pas toujours gratuit. Parfois, les entreprises ont besoin de l’expertise d’un groupe plus large, et la meilleure façon de l’obtenir est de payer des freelances via des plateformes comme Upwork, Fiverr ou 99designs.
  • Avis et commentaires : Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui écrivent et soumettent des avis en ligne sur presque tout : restaurants, salles de sport, lieux de spectacle, et même des sites naturels. Cette activité étant si courante, il est facile de ne pas voir qu’il s’agit en fait d’une forme de crowdsourcing.

Les réseaux sociaux ont radicalement changé la façon dont les entreprises recherchent de nouvelles idées. Des plateformes comme Twitter et Facebook donnent aux entreprises du monde entier un accès direct à leurs communautés de fans et d’utilisateurs.

Aujourd’hui, le crowdsourcing est utilisé pour trouver des solutions à des problèmes allant du séquençage du génome humain aux lieux de concert, les saveurs des chips et même les questions des débats publics pour les candidats politiques.

Cependant, avant de vous lancer dans le crowdsourcing de nouvelles idées, assurez-vous de bien vous préparer.

Avantages et inconvénients du crowdsourcing

Le crowdsourcing d’idées présente des avantages surprenants pour les entreprises :

  • Une génération d’idées plus rapide : En invitant un plus grand nombre de consommateurs à apporter leurs connaissances et leurs idées, les entreprises peuvent trouver des solutions et résoudre des problèmes beaucoup plus rapidement. Pour les projets dont la deadline est urgente, cela fait toute la différence.
  • Un plus grand réservoir d’expertise : Le crowdsourcing permet aux entreprises d’accéder à un réservoir plus large de talents, d’expérience et d’expertise pour résoudre les problèmes. Cela signifie que les entreprises peuvent sortir du statu quo traditionnel et innover en agilité.
  • Une charge de gestion moindre : Parce que le crowdsourcing est un peu plus distant que les autres techniques d’innovation, il implique également une charge de gestion réduite pour les entreprises, c’est une véritable bouée de sauvetage.
  • Des idées inattendues : Le crowdsourcing peut donner naissance à des idées vraiment inattendues. Et bien souvent, ce sont les plus rentables. Par exemple, sans la plateforme « My Starbucks Idea« , Starbucks n’aurait peut-être jamais découvert le cake pop.
  • Buzz marketing : En incluant un élément de compétition, le crowdsourcing devient un exercice instantanément engageant, aidant les entreprises à créer un buzz marketing pour leurs nouveaux produits. Pour exemple, il suffit de regarder la campagne de MobCraft sur la bière.

Malgré tous ces avantages, le crowdsourcing implique également d’autres facteurs :

  • Une définition claire du problème : Pour tirer le meilleur parti du crowdsourcing, une entreprise doit avoir une définition précise du problème. Sans cette définition dès le départ, les clients et les utilisateurs ne sauront pas comment apporter leurs meilleures idées.
  • Divulgation commerciale : Le crowdsourcing implique de donner des informations. Par exemple, avant qu’Unilever puisse recourir au crowdsourcing pour trouver des solutions de fabrication, l’entreprise doit décrire le problème qu’elle tente de résoudre. C’est pourquoi le crowdsourcing n’est pas approprié pour les projets impliquant la propriété intellectuelle ou des informations commerciales sensibles.
  • Risque de résultats inadaptés : Avec le crowdsourcing, il n’y a aucun moyen de prédire où le processus va aller. Avec une mauvaise définition du problème ou des règles incomplètes, les entreprises peuvent se retrouver avec des solutions non souhaitées.
  • Analyse commerciale : Même les meilleures suggestions du crowdsourcing nécessitent une couche d’analyse commerciale indépendante pour être testées et vérifiées. Sans cette analyse, vous risquez de sélectionner un produit non rentable.

Laquelle de ces 2 techniques d’innovation est la plus pertinente ?

Les études de marché et le crowdsourcing sont tous deux d’excellentes techniques permettant aux entreprises de stimuler l’innovation et de découvrir leurs futurs produits best-seller.

La principale différence entre ces 2 techniques est une question d’échelle. Les entreprises réalisent des études de marché traditionnelles à une échelle plus petite et plus limitée, tandis que le crowdsourcing consiste à inviter un grand nombre de consommateurs.

Compte tenu des avantages et des inconvénients évoqués ci-dessus, la question de savoir s’il faut utiliser les études de marché ou le crowdsourcing pour trouver de nouvelles idées se résume aux facteurs suivants :

  • Portée du projet : Cherchez-vous à obtenir un retour d’information sur des produits ou des services existants, ou voulez-vous découvrir la prochaine idée révolutionnaire ? Cherchez-vous des moyens d’améliorer le statu quo, ou êtes-vous ouvert à de nouvelles idées radicales et inattendues ?
  • Sensibilité commerciale : Cherchez-vous une solution à une problématique commercialement sensible, ou à un problème impliquant une propriété intellectuelle précieuse ? Ou êtes-vous simplement à la recherche d’idées sur la manière de donner à vos clients des solutions précises à leurs besoins ?
  • Style de gestion : Préférez-vous trouver des idées au sein d’un groupe restreint et bien défini, ou êtes-vous prêt à être un peu plus large et à confier la question à un nombre de consommateurs plus conséquent ?

Quelle que soit votre réponse à ces questions, ne désespérez pas : vous n’avez pas à choisir entre les études de marché et le crowdsourcing. Au contraire, vous pouvez tirer le meilleur de ces deux techniques en combinant étude de marché et crowdsourcing.

Nous allons maintenant vous montrer comment.

Comment combiner études de marché et crowdsourcing ?

Au premier abord, ces deux techniques peuvent sembler être des processus complètement distincts. Cependant, il existe de nombreuses synergies entre les études de marché et le crowdsourcing :

  • Ces 2 techniques visent à renforcer l’avantage concurrentiel d’une entreprise en proposant de nouveaux produits et services innovants.
  • Les 2 techniques impliquent la collecte et l’étude du comportement des concurrents, notamment en comparant et en analysant les informations sur les produits.
  • Les 2 techniques recherchent des informations commercialement utiles, bien que l’une utilise un groupe prédéfini et que l’autre renvoie la question à un groupe plus large et moins défini.

En réalité, les entreprises peuvent combiner ces deux techniques en utilisant le crowdsourcing pour valider les résultats d’une étude de marché existante.

Études de marché et crowdsourcing combinés

À titre d’exemple pratique, disons que vous dirigez une entreprise de boissons. Vous décidez de lancer un nouveau parfum de chocolat chaud pour fêter les vacances d’hiver.

Tout d’abord, vous pourriez mener une étude de marché grâce à des groupes de discussion et d’interviews clients pour découvrir ce que les consommateurs apprécient le plus dans vos produits existants, leurs habitudes de consommation pendant la période hivernale et tout autre facteur pertinent.

Ensuite, vous pourriez utiliser cette recherche pour établir une liste restreinte de nouveaux produits potentiellement viables et soumettre ces nouveaux produits à un vote, le produit gagnant étant dévoilé à temps pour la période des fêtes.

Ce processus en deux étapes permettrait non seulement d’approfondir la compréhension des clients, mais aussi de susciter l’intérêt des fans et de constituer un groupe de clients prêts à acheter le nouveau produit.

Les avantages de la combinaison des études de marché et du crowdsourcing

En combinant les études de marché et le crowdsourcing, les entreprises peuvent tirer le meilleur de ces deux techniques, ce qui leur permet d’obtenir des idées de qualité et un large éventail de connaissances.

En trouvant des idées grâce à des études de marché, puis en les validant avec les consommateurs, les entreprises peuvent orienter le crowdsourcing vers des sujets spécifiques et à fort potentiel. De cette façon, les efforts de crowdsourcing sont plus ciblés et efficaces, et ne font perdre de temps à personne.

En utilisant ce processus en 2 étapes, les entreprises peuvent également s’assurer qu’il existe un besoin avéré pour un nouveau produit ou service avant de le lancer. En s’appuyant sur les études de marché et le crowdsourcing, il est plus probable qu’une nouvelle idée trouve un fort écho auprès de nouveaux clients.

Pour les entreprises, combiner ces deux techniques signifie également :

  • Développement plus rapide des produits : Une recherche approfondie prend du temps, mais sourcer les avis des consommateurs pour valider les idées présélectionnées peut faciliter et accélérer la mise sur le marché de nouveaux produits. En effet, le crowdsourcing permet d’affiner le développement des produits.
  • Une collecte de données plus facile : En soumettant une liste de produits présélectionnés à un panel de consommateurs, une entreprise peut accéder à un pool de données plus large et plus précis provenant des prospects et des clients. C’est bien plus facile que de mener des entretiens avec des clients ou des groupes de discussion.
  • Validation des idées en temps réel : Le crowdsourcing est un excellent moyen de tester et de valider des idées en temps réel. Plutôt que de soumettre une liste restreinte de nouveaux produits à des groupes de discussion, les entreprises peuvent obtenir rapidement une réponse spontanée des consommateurs directement en ligne.
  • Réduction des coûts d’idéation : Beaucoup d’entreprises n’ont pas les ressources nécessaires pour financer des groupes de discussion approfondis ou des études à long terme. En exploitant le pouvoir du crowdsourcing, les entreprises peuvent obtenir les mêmes informations à un coût moindre.

Exemple concret : La communauté Insight de DeWalt

La communauté DeWalt Insight est un excellent exemple d’une entreprise qui combine une étude de marché approfondie avec l’expertise du public pour créer de nouveaux produits innovants.

La communauté Insight de DeWalt permet à la société d’outillage électrique de s’engager auprès de ses consommateurs & fans les plus dévoués : les professionnels de la constructions et les bricoleurs particuliers. En cultivant cette communauté d’utilisateurs et en les récompensant pour leur contribution, DeWalt a créé un énorme atout concurrentiel.

Lorsqu’elle développe des idées, DeWalt utilise sa communauté Insight en ligne pour tester et valider les produits présélectionnés lors d’études de marché. De cette façon, l’entreprise économise du temps et des efforts en jaugeant la réaction des clients à une échelle plus petite et plus facile à gérer.

Ce processus en deux étapes aide l’entreprise à tirer le meilleur parti de ses études de marché. En validant les idées de produits présélectionnés par l’évaluation de milliers de fans inconditionnels, DeWalt peut affiner les nouveaux produits avant qu’ils n’arrivent dans les rayons.

Utiliser le crowdsourcing pour valider votre étude de marché

Dans le monde des affaires, avoir accès aux meilleures idées est une question de survie.

Que vous trouviez ces idées par le biais de formes traditionnelles d’études de marché, comme les entretiens avec les clients et les groupes de discussion, ou que vous exploitiez la puissance du crowdsourcing par le biais de concours d’idées ou d’Open Innovation, vous devez trouver un moyen de donner à vos consommateurs ce qu’ils désirent le plus.

Cependant, vous n’avez pas besoin de choisir entre l’étude de marché et le crowdsourcing. Au contraire, vous pouvez établir une liste restreinte des idées les plus prometteuses grâce à une étude de marché, puis valider ces idées par un crowdsourcing en ligne.

Cela permet non seulement d’accélérer le processus d’innovation, mais aussi de se concentrer sur des options viables pour de nouveaux produits et services et de développer un marché existant pour ces produits avant de les lancer sur le marché.

En utilisant cette approche en deux étapes, votre étude de marché devient beaucoup plus utile, et votre crowdsourcing beaucoup plus ciblé. Pour vous et vos clients, c’est gagnant-gagnant.

Donc, la prochaine fois que vous hésiterez entre l’étude de marché et le crowdsourcing, souvenez-vous : vous n’avez pas à choisir l’un ou l’autre. Au contraire, vous pouvez faire les deux.

Pour une entreprise ou une équipe qui s’interroge sur la mise en place de méthodes comme le lean management, le management visuel digital est la pierre angulaire de tout projet lean. Pour cette raison, il est important d’utiliser une méthode guidée avec les bons critères de choix. Cet article vous indique les 10 pistes objectives qui permettent d’évaluer la qualité et la fiabilité de vos idées.

1. Un avantage client pertinent

L’innovation répond-t-elle a un besoin client ?

Beaucoup d’entreprises connaissent mal leurs clients. Comment qualifier et comprendre les besoins de vos clients ? Votre priorité: les satisfaire. Souvent, les innovations n’apportent pas le bénéfice souhaité parce qu’elles n’apportent pas de réels avantages au client ou qu’elles s’adressent à la mauvaise cible. Le modèle commercial de Lego basé sur la co-création client est un exemple frappant de la manière dont les besoins des clients peuvent être satisfaits de manière optimale en impliquant les clients de Lego dans le processus d’innovation.

En revanche, le groupe BIC – groupe français connu pour proposer une gamme de produits variée et jetable : stylos, rasoirs, briquets et téléphones portables – sous-vêtement jeté après usage – a mis en vente des collants féminins (jetables). Rapidement, le groupe a fait le constat que les collants manquaient leur cible et décide de retirer ses bas pour les jeter à la poubelle. Le parfum BIC a également fait un flop.

Autre exemple de mauvais groupe cible : le bain à remous / spa, qui a été développé par les frères Jacuzzi dans les années 1950. Ils ont d’abord commercialisé sans succès cette piscine innovante auprès des personnes souffrant d’arthrite. L’entreprise n’a pris son essor que lorsqu’ils ont changé de groupe cible et commencé à vendre le jacuzzi comme un produit de luxe destiné à une population aisée.

2. Une différenciation pertinente par rapport à la concurrence

Votre solution a-t-elle une spécificité qui la rend supérieure aux autres ?

Une innovation doit se différencier de la concurrence et se distinguer par au moins une caractéristique unique et exclusive. Cette caractéristique distinctive doit être très pertinente pour le client et doit pouvoir être maintenue à long terme.

La bataille entre Apple et Microsoft sur le marché des baladeurs numériques est un exemple d’échec – et plus précisément la stratégie de différenciation de Microsoft. La réponse de Microsoft à l’iPod d’Apple avec le Zune Player s’est soldée par l’un des plus grands flops technologiques de ces dernières années. Le premier Zune est sorti en 2006, soit 5 ans après l’iPod. Bien que l’appareil possédait certaines caractéristiques que l’iPod n’avait pas (par exemple le partage de fichiers de lecteur à lecteur), il n’a pas pu s’imposer sur le marché.

À l’époque, l’iPod était le produit le plus populaire au monde. Pour pouvoir espérer remporter la bataille, Microsoft aurait dû proposer un produit avec une fonctionnalité vraiment différenciante, qui aurait rendu l’iPod démodé. Or, ici, la seule différence était le design.

3. Le niveau d’acceptabilité

Pouvez-vous simplement expliquer aux clients les avantages du produit et son caractère unique ?

Il arrive qu’une innovation remette en question les idées conventionnelles des clients à un point tel qu’ils n’en reconnaissent pas les avantages. Lorsque le premier supermarché a ouvert ses portes en Allemagne dans les années 1930, il a rapidement dû les refermer. La raison : Le « libre-service » n’était tout simplement pas accepté par les clients. 2 décennies se sont écoulées avant que les supermarchés ne puissent s’implanter en Allemagne.

Il en a été de même pour le premier distributeur automatique de billets, qui a également été installé dans une agence bancaire de New York dans les années 1930. Il a également été retiré au bout de quelques mois en raison du faible nombre de clients et il a fallu des décennies avant que les distributeurs automatiques ne soient acceptés par les clients.

Le temps de mise sur le marché des nouveaux produits représente un enjeu majeur. Il est d’usage d’utiliser une ligne de temps avec les 10 prochaines années. Le court terme se positionnera à moins de 2 ans, le moyen terme de 2 à 5 ans et long terme de 5 à 10 ans.

Le simple fait de positionner les produits dans une chronologie linéaire mettra en évidence la cohérence de votre planning d’innovation en termes de répartition de ressources.

4. La facilité d’usage

Est-il facile pour le client d’essayer le produit et d’en tirer tous les avantages ?

L’évolution de la technologie amène souvent du changement dans tous les domaines comme celui du transport. Le Segway, par exemple, a été conçu à l’origine pour le grand public et présenté par les fabricants comme le « futur » de la mobilité. Mais en raison de son fonctionnement (souvent compliqué) et de la nécessité d’explication et de pédagogie concernant son utilisation, ce moyen de déplacement est limité en terme d’usage lié aux déplacements urbains.

5. Vaincre les résistances au changement

Est-il facile pour le client de changer votre produit sans risque et sans effort ?

Pour s’en tenir à l’exemple du Segway : Jusqu’à aujourd’hui, les infrastructures ne sont pas adaptées à l’utilisation de ce nouveau mode de déplacement: peu de bornes de rechargement dans les villes, et pas adapté à une utilisation sur trottoir et sur route. En effet, il existe des cibles clairement identifiées, comme les personnes âgées, pour lesquels le Segway n’est pas adapté parce que trop risqué. Le Segway a finalement fait faillite, en cause une stratégie de distribution mal ficelée et un manque d’infrastructures appropriées en milieu urbain.

6. Le contexte juridique & légal

L’innovation produit apporte-t-elle des conflits juridiques (lois, normes, brevets) ou ethiques (valeurs) ?

En 2006, une entreprise américaine de boissons est entrée en conflit avec la loi qui a introduit la boisson énergétique « Cocaïne », dont la teneur en caféine est 3 fois supérieure à celle de Red Bull. Peu après le lancement, le produit a été retiré des rayons par l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) en raison de la promotion d’une drogue illégale et de la forte teneur en caféine. Entre-temps, la boisson est à nouveau disponible dans un format plus adapté.

Le lancement du Segway sur le marché a également échoué au début en raison du cadre juridique, car le Segway n’était pas approuvé pour la route et ne pouvait pas être utilisé sur les trottoirs. Aujourd’hui encore, il n’existe pas de réglementation uniforme dans de nombreux pays et des autorisations spéciales sont souvent requises. Cela entrave bien sûr énormément les ventes et la distribution.

7. Les perspectives de revenu

L’innovation a-t-elle le potentiel nécessaire pour maximiser les ventes et développer le chiffre d’affaires ?

De nombreux développements produit réussis prennent souvent des années après leur lancement sur le marché pour arriver à maturité et offrir un rapport qualité-prix intéressant. Les nouvelles technologies doivent également être rapidement lancées (en phase avec les perspectives de revenu) sur le marché afin d’éviter qu’un nouveau produit ne vienne le remplacer.

Les caméras au format APS (Système Photographique Avancé) sont l’exemple parfait. Lancées au milieu des années 1990 par les principaux fabricants de caméras et de films, elles étaient nettement meilleures que les caméras 35 mm traditionnelles. Mais quelques années plus tard, la technologie APS a été largement remplacée par la photographie numérique.

Dans certains cas, cependant, des versions améliorées peuvent être utiles. La société Freeplay Energy, par exemple, produit une dynamo qui, en tournant suffisamment vite, convertit l’énergie mécanique en énergie électrique. Même à l’ère du web et de la communication par satellite, le spectre des clients de ce marché de niche s’étend des amateurs de survie aux ONG.

8. Intégration dans le portefeuille de produits existant

Le produit peut-il être lancé sans entrer en concurrence directe avec votre portefeuille de produits existant ?

L’introduction de produits innovants sur le marché augmente le risque qu’ils se fassent au détriment des produits existants. La cannibalisation peut rogner certaines marges et réduire la valeur de l’entreprise. La cannibalisation doit donc normalement être évitée. Cependant, il existe aussi des partisans de la « cannibalisation préventive ».

Dans ce contexte, l’adage de Steve Jobs, qui a déclaré lors de l’introduction de l’iPhone « Si vous ne vous cannibalisez pas, quelqu’un d’autre le fera », est bien connu. À l’époque, l’iPod connaissait une croissance constante, générant 50 % des revenus d’Apple. Steve Jobs a amené l’iPhone sur le marché, même s’il savait qu’il allait massivement cannibaliser l’activité de l’iPod et finir par le remplacer complètement.

9. Adaptation à la marque

L’innovation produit correspond-elle au positionnement et aux valeurs de votre marque ?

Harley Davidson a fait un énorme flop lorsqu’elle a lancé des après-rasages et des parfums en 1994. La marque de l’entreprise est construite sur des valeurs telles que la virilité et la rébellion.

10. Le degré de faisabilité

Disposez-vous des ressources nécessaires pour mettre en œuvre techniquement et commercialiser votre innovation ?

Vous pouvez avoir besoin de partenaires pour le développement technique (technologies, compétences, moyens de production) ou de partenaires commerciaux pour positionner avec succès votre innovation sur le marché (canaux de vente appropriés, pas de barrières à l’entrée sur le marché).

De nombreuses innovations échouent en raison d’un manque de coopération entre les partenaires commerciaux, dont dépend le succès d’une innovation.

Par exemple, la technologie RunFlat, ou à roulage plat qui permet en cas de crevaison, de continuer à rouler sur 80 km à 80 km/h maximum, n’ont pas pu s’imposer sur le marché il y a quelques années, alors qu’ils offraient plus de sécurité. La raison : les garages ne disposaient pas de l’équipement nécessaire pour monter les pneus correctement.

Ces critères sont toujours applicables lorsqu’il s’agit d’innovation et que vous souhaitez évaluer l’attractivité d’un nouveau concept. Parcourez la liste dès qu’une nouvelle idée apparaît ou discutez-en avec des collègues afin de parvenir à une première évaluation. Pour savoir quels autres facteurs sont décisifs pour une innovation réussie, je vous invite à continuer la lecture en consultant cet article.

Si vous n’échouez pas de temps en temps, c’est le signe que vous ne faites rien.

Woody Allen

Aujourd’hui, 58 % des entreprises mettent en oeuvre des projets de co-création pour stimuler l’innovation.

Ne pas traiter les consommateurs comme de simples acheteurs, mais les transformer en une partie de ce qui représente et produit une marque est possible grâce à la co-création.

En 2014, McKinsey affirmait déjà que près de 90 % des managers étaient en phase avec la valeur apportée par la collaboration entre les marques et les consommateurs.

Passons en revue 5 entreprises qui ont réussi à tirer parti de la co-création et partageons les bonnes pratiques en la matière. mais d’abord, petite piqûre de rappel !

Qu’est-ce que la co-création ?

La co-création consiste à inviter les parties prenantes parties prenantes (généralement les clients) à innover de manière collaborative. Les idées sont partagées et améliorées ensemble, plutôt que gardées pour soi.

La co-création vise à aboutir à des idées de nouveaux produits, ou même à apporter des solutions techniques à des questions complexes de fabrication.

5 exemples de projets de co-création réussis

  • Nike
  • Burger King
  • Cuisinella
  • Salomon
  • Leroy Merlin

1. Nike : faire la cour(se) avec les consommateurs

Du marketing participatif à la co-création ! C’est sur cette base que Nike inclus ses clients dans le process de co-création produit grâce à de nombreuses initiatives :

  • Lancement d’un site lors de la Coupe du monde 2006 qui encourageait les consommateurs à partager des vidéos de leurs prouesses techniques au football. Et les autres consommateurs étaient invités à commenter et évaluer les vidéos.
  • Le site Nike ID qui a organisé un concours où 20 clients ont eu la chance de concevoir des sneakers. Le consommateur ayant recueilli le plus de votes par ses pairs était récompensé chaque mois.
  • La collaboration entre Nike et Apple, avec la commercialisation de l’Apple Watch Nike, a permis aux adeptes de la course à pied de suivre précisément leurs séances et partager avec une large communauté de coureurs leurs expériences, tout en les aidant à améliorer leur entraînement.

Ces initiatives ont permis de connecte des millions de consommateurs entre eux et, surtout, à la firme à la virgule. L’entreprise reçoit directement les feedbacks, suggestions et idées de ses clients. L’accès privilégié aux données de leurs clients permet d’en savoir plus sur les besoins client et surtout permet à Nike d’avoir un avantage concurrentiel considérable sur leurs concurrents.

2. Burger King : des emballages réutilisables pour réduire l’impact environnemental

Comment ça marche ?

Basé sur le principe de l’économie circulaire de l’analyse des verbatims et des insights client, le géant de la restauration rapide Burger King a décidé de lancer 2 emballages d’un genre nouveau :

  • Des contenants réutilisables pour le Whopper
  • Des gobelets réutilisables pour le café et les sodas

D’abord prévus pour les restaurants situés au Japon, au Canada et aux Etats-Unis en partenariat avec l’entreprise TerraCycle, Burger King incitera ses clients à retourner les emballages pour qu’ils soient nettoyés de manière hygiénique sans danger avant chaque utilisation.

Le PDG de TerraCycle, Tom Szaky, à l’initiative du programme Loop l’affirme : « Pendant le COVID, nous avons constaté l’impact environnemental de l’augmentation des commandes à emporter, ce qui rend cette initiative d’autant plus importante ».

Lorsqu’il sera remis au consommateur, chaque emballage utilisé sera consigné. Dès lors que ce dernier le retourne et le remet dans la boucle, il est alors remboursé. Un premier pas vers le zéro déchet !

Burger King et TerraCycle ont pour ambition d’utiliser chaque emballage 100 fois à minima. Ce qui d’une part réduit drastiquement l’impact environnemental et surtout la quantité d’emballages à usage unique et de matériaux vierges que Burger King doit produire.

Burger King s’est également engagé à s’approvisionner à soutenir la production d’emballages durables. En effet, 100% d’entre eux proviendront de ressources renouvelables, recyclées ou certifiées d’ici 2025.

Et en France ?

Depuis le jeudi 19 décembre 2019, un projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire oblige les établissements de restauration rapide à servir les consommateurs qui commandent sur place dans des récipients réutilisables. Il va falloir un peu de patience puisque la date limite pour l’application de cette loi est fixée au 1er janvier 2023 au plus tard…

3. Cuisinella mise sur la co-création pour inventer la cuisine de demain

Challenge co-création Cuisinella Mushin
A gauche, les idées proposées par les consommateurs Cuisinella sur Mushin
A droite, le résultat final : le plan de travail escamotable

Engager les clients au service de la co-innovation

Quelle innovation produit permettrait de réussir l’aménagement d’un coin repas dans la cuisine ? Telle était la problématiques soulevée par l’équipe produit Cuisinella.

Pour accélérer son processus innovation et concrétiser ses stratégies consumer-centric, Cuisinella a fait le choix d’utiliser la plateforme Mushin pour rendre accessible et efficient ce processus. Ainsi, les irritants sont rapidement identifiés, les idées, les intentions produit sont valorisés et les ajustements affinés. Les clients représentent désormais de véritables acteurs de leur relation avec la marque et prennent la parole pour donner leur avis.

Cuisinella a fait appel à la collaboration visuelle pour permettre à ses équipes d’interagir instantanément et de partager, commenter des idées en photo avec ses consommateurs en tirant le maximum de bénéfices de l’intelligence collective.

Si vous souhaitez approfondir la lecture, je vous invite à télécharger le cas client.

4. Salomon : la co-création interne levier d’engagement et d’innovation

Qu’est-ce que la co-création interne, exactement ?

La co-création interne vise à mobiliser les collaborateurs dans la création de nouveaux produits. Pour innover en interne au sein d’une équipe dont les membres travaillent à distance, tout l’enjeu réside dans la création d’une démarche globale permettant d’impliquer l’ensemble des collaborateurs.

La co-création interne : un must-have pour les équipes Salomon

Digital inspiration Wall Salomon – Gamme de produits Sports d’Hiver

L’objectif annoncé par David Farcot, Responsable du Design chez Salomon, est clair. Créer davantage de transversalité et d’agilité en faveur des équipes Design & Produit, en vue de collecter et de challenger des idées, inspirations pour aboutir à une meilleure visualisation et à la création de la nouvelle collection de produits du rayon sports d’hiver.

La co-création interne est un véritable levier d’engagement. Puisqu’elle favorise la collaboration du collectif, stimule l’esprit d’équipe, met en avant l’entraidevalorise les bonnes idées et les succès. En tant que driver d’innovation, la co-création met en exergue la culture du feedback à travers un dialogue constructif.

En savoir plus sur le cas Salomon.

5. Leroy Merlin : Répondre aux besoins client avec une gamme de produits adaptée

Aperçu des inspirations et réalisations partagées sur la communauté de co-création

« Chaque projet consommateur est une expérience ». Leroy Merlin l’a bien compris en lançant la mission de co-création « La déco s’invite en quincaillerie » pour booster le développement de sa gamme de produits.

Pendant plusieurs semaines, les consommateurs étaient invités à partager leurs plus belles réalisations et échanger sur le sujet de l’aménagement de l’habitat et du bricolage créatif. Bref, une expérience unique, visuelle et collaborative. Tout un programme !

L’objectif : récolter leurs insights et leurs usages en matière de bricolage créatif, ajuster la gamme actuelle pour la renouveler et l’aligner sur les nouvelles tendances.

Il s’agit aussi d’aller plus loin que la simple proposition d’idées et d’inspirations en leur permettant de partager leurs réalisations, toutes plus inspirantes les unes que les autres !

Exemple de réalisation d’une consommatrice : Range-jouets « fait maison »

Au total, ce sont 50 consommateurs avec plus de 600 réalisations, qui ont participé aux côtés du Chef de Produit : « En échangeant avec les consommateurs sur la plateforme Mushin, Leroy Merlin prend conscience de nouvelles problématiques produits et propose d’y apporter des solutions concrètes« , précise l’équipe communication.

Pour en savoir plus, je vous invite à découvrir les explications détaillées ici !

Conclusion


Faire de la co-création une réussite exige une vision et une planification minutieuses. Les objectifs sont clairs : gain de temps, d’énergie et de coûts pour bénéficier d’une longueur d’avance sur vos concurrents !

Si vous souhaitez découvrir d’autres exemples inspirants en matière de crowdsourcing, je vous invite à lire cet excellent article de Lidia Boutaghane.

Prêt à lancer votre programme de co-création pour développer de nouveaux produits avec vos consommateurs ?

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While consumer centric strategies are being challenged during these unusual times, Mushin offers to place the final consumer at the heart of companies’ creative processes. An answer to develop products remotely, visually and digitally, by uniting product stakeholders. A digital platform for visual co-creation, a digitalized focus group.

Developing products and innovating remotely, it’s possible!
From first product inspirations to approval of samples, product owners are not connected enough to other actors of the product development process. Communication within multidisciplinary teams is linear and sequential most of the time, with only 20% of creative ideas being saved in the upstream process.

Thanks to real time and visual interactions, Mushin makes the process efficient and accessible: 100% of ideas, product intentions and adjustments are capitalized, and multi-skilled teams are coordinated. A common collaboration platform to guarantee innovation, involvement, and a strong link between all product stakeholders.

For Cuisinella, “engaging consumers in the innovation”, great!
“Gather together and place the consumers in the innovation process to develop new products ideas in few weeks”. Early adopter Cuisinella, from the Schmidt group, used the Mushin interface to revolutionize the product development process by placing the final customer at its center and truly bring to life their consumer-centric strategies.

Used as a digital focus group, Mushin brings a live solution to listen to consumer trends allowing to identify pain points and imagine together product innovations. The platform aligns the product engineer and designers with the final consumer through a direct dialogue. Cuisinella places consumer needs at the center of its creative process, all 100% remotely.

About Mushin
Founded in 2013 in France, Mushin is the first platform of visual sharing and chat for product teams. Its concept revolves entirely around the founders’ conviction: « when we speak about products we must speak visually”. Organizing images and discussing efficiently around those insights to innovate.

CONTACT INFO
Bernard Soriano
bernard@mymushin.com
+33 6.88.07.05.84

www.mymushin.com

La reprise de l’activité post-covid amène les entreprises à se concentrer sur la performance commerciale à court terme et sur le run. Préparer les prochaines collections, renforcer l’innovation produit pour amener de la différenciation et donc attirer les clients reste une nécessité absolue, une priorité. L’impossibilité de déplacements, de buying trips, de tables rondes clients et de meetings en présentiel pour l’ajustement des nouveaux produits complique d’ores et déjà le quotidien. Avant que cela ne compromette l’avenir, Mushin propose un outil de co-création dédiée à la collaboration autour du produit. Des insights aux intentions produits, l’information sur les nouveaux produits et les gammes est partagée de façon visuelle. Plus besoin de présentiel pour co-développer vos nouveaux produits grâce à la digitalisation du processus amont.

La vague du digital… un outil pour tous !
Ces dernières semaines nous contraignent à moderniser nos processus. Ce n’est plus uniquement la vision du comité de direction mais bien une nécessité pour délivrer. La période de confinement nous a appris que la plupart des équipes sont prêtes à télétravailler mais que développer de nouvelles gammes ou collections nécessite de nombreux allers-retours et discussions. Grâce au visuel et à l’image, l’essence même de Mushin, tous les acteurs du produits, chef de produit, fournisseur, consommateurs, designers, techniciens, équipes marketing, insight conso… peuvent être réuni dans une même plateforme et imaginer de manière visuelle les produits de demain.

En effet, le sentiment d’urgence qu’engendre la crise soulève le problème du temps nécessaire au développement d’une collection, à l’innovation. Les allers-retours séquentiels, entre les équipes en internes qui n’absorbent pas l’information de la même manière, avec les externes… peut faire perdre un minimum de 2-3 semaines. Avec Mushin, l’information est disponible au même endroit pour tous afin d’éviter la perte de data et d’information, et de réduire les mauvaises interprétations.

Ainsi, les équipes pluridisciplinaires accèdent de façon visuelle à la totalité l’offre et/ou de la gamme. Elles peuvent communiquer et réaliser les ajustements nécessaires en temps réel pour qu’elle soit plus cohérente, et peuvent inviter des partenaires externes tel que les consommateurs et fournisseurs pour qu’ils contribuent également à l’amélioration et la pertinence des nouveaux produits.

Placer vos consommateurs au cœur du processus d’innovation!
Bien qu’un grand nombre de consommateurs achètent moins, les marques et retailers doivent garder le lien avec eux. La co-création permet aux consommateurs de prendre part à la conception des prochains produits qu’ils achèteront. Une nouvelle solution pour assurer la construction d’une offre cohérente et l’efficacité de la performance des nouveaux produits.
Selon une étude de McKinsey & Company publié fin 2019, la digitalisation de l’amont des processus créatif est le parent pauvre de la création produit. C’est dans cette phase que résident les principaux gains d’efficacité et de performance. Développer un avantage compétitif durable, c’est optimiser la phase de définition du produit. Les gains sont nombreux et pourraient se résumer à no waste et speed to market.

No waste tout d’abord car les pertes sont nombreuses. Mushin permet à La Redoute de diviser par 3 le nombre d’échantillons utiles à la définition du produit en digitalisant les AR avec les fournisseurs. Qui connait le coût réel d’un échantillon ? Selon Fashion3, au-delà du coût apparent de 50 à 100€ pièce, les coûts indirects sont faramineux. Le vrai Waste se compte en billets d’avion, coûts de transport, de FeDex, en main d’œuvre pour ouvrir et stocker les échantillons et coûts directs car ces échantillons font partie intégrante du prix de revient des articles qui seront commandés. Le coût social (HR) des personnes qui perdent du temps à brasser des produits inadaptés à la demande de la marque. Toujours selon Fashion3 les 50 à 100€ sont finalement près de 900€ pièce. Moins d’échantillons, moins de temps gaspillé, des économies. Bref, Mushin est bon pour la marque et fait du bien à la planète.

Speed to market car le digital permet de passer de l’air du séquentiel au collaboratif. Les parties prenantes du produit (de l’insight à la validation de l’intention) s’inscrivent dans un échange dynamique et temps réel dans lequel, tous sont alignés et s’ajustent au quotidien. Bénéfice : on décide plus vite ensemble de produits plus justes et cohérents.

Les designers, fournisseurs, et consommateurs sont dans la boucle et interagissent plus rapidement et directement, ce qui réduit considérablement les allers-retours séquentiels, le time-to-market, et les coûts associés!

A propos de Mushin
Créé en 2013 à Marcq-en-Baroeul (59), Mushin est la première plateforme digitale de visuel et de chat. Son concept tourne entièrement autour de la conviction du fondateur : « quand on parle produit il faut parler visuel ». Organiser des images et ouvrir un dialogue autour de ces insights pour innover en réunissant tous les acteurs du produit.

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bernard@mymushin.com
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Alors que les stratégies consumer centric des entreprises sont mises au défi en ces temps incertains, Mushin propose de placer le consommateur au cœur du processus créatif des entreprises. Une réponse pour développer des produits à distance, de manière digitale et visuelle, en réunissant tous les acteurs du produit. Une plateforme digitale de co-création visuelle, une table ronde digitalisée.

Rendre possible le développement produit et l’innovation à distance
Des premières inspirations à la validation des échantillons, les chefs de produits sont insuffisamment sous contrôle dans le processus de développement produit porté par les designers. Du fait d’un fonctionnement séquentiel, linéaire, et en silos, les équipes souffrent d’importantes pertes de temps et seules 20% des idées sont valorisées.

Grace au visuel et au temps réel, Mushin propose de rendre accessible et efficient ce processus : 100% des idées, intentions produits et ajustements émis sont capitalisés et les différents contributeurs du produit sont mieux coordonnés. Une seule et même plateforme collaborative garantit l’innovation et le respect des délais.

Pour Cuisinella, « engager des clients au service de l’innovation », génial ! 
« Fédérer un pool de consommateurs et les rendre acteurs de notre processus d’innovation » pour créer des nouveautés produits en quelques semaines. » La marque Cuisinella (Group Schmidt), utilise Mushin pour accélérer son processus innovation et concrétiser ses stratégies consumer-centric.

Utilisé comme « table ronde digitale », Mushin apporte à Cuisinella une solution live d’écoute des modes de consommation permettant d’identifier les irritants et d’imaginer ensemble des innovations produits. La plateforme permet d’associer le bureau d’étude, les ingénieurs produits, les designers, au dialogue direct avec les consommateurs. L’écoute du client est ainsi au centre de du processus créatif.

A propos de Mushin
Créé en 2013 à Marcq-en-Baroeul (59), Mushin est la première plateforme digitale de visuel et de chat. Son concept tourne entièrement autour de la conviction du fondateur : « quand on parle produit il faut parler visuel ». Organiser des images et ouvrir un dialogue autour de ces insights pour innover.

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While half of the planet is thinking about coming out of the stay at home order to go back to work, many wonder how to develop products remotely, to answer the issue of cancelled business trips, or to organize focus groups with consumers? Mushin adapted its digital platform for co-creation: mobile and web, customizable in a few hours, with a creative process that allows the visual to be at the center of the discussion about products without meeting in the same physical place. 

Preparing the post lock-in period
Because work methods in the following months will be different but product development objectives stay the same, Mushin is the opportunity to move forward differently. 
Traveling less, meeting digitally and sharing our advancement differently is the solution to speed up recovery. Mushin facilitates this process by answering the needs of coordination and staying connected, simplification of the collect and sharing of information, and alignment on common topics, today and tomorrow!

That’s what Salomon does with Mushin !
When the office is not the center of professional life anymore, Mushin can recreate the link around the product and allow to move forward efficiently in the construction of the offer”.
David Farcot, head of design at Salomon, is convinced. “The accessible, modular and visual interface, paired with the various possibilities of interaction among creative stakeholders, is allowing us to maintain a high level of richness, fluidity and dynamism in our day to day creative process, while we’re all sitting at home.” 

Despite remote work, the platform truly digitalizes the design wall and makes in interactive even remotely. Salomon multiplied the frequency of connection to the tool since the beginning of the stay-at-home order by 8. Decision making becomes optimal, mobilizing the stakeholders is reinforced to continue to meet innovation objectives.

About Mushin
Founded in 2013 in France, Mushin is the first platform for visual sharing and chat for product teams. Its concept revolves entirely around the founders’ conviction: « when we speak about products we must speak visually”. The platform is more than ever an opportunity to be seized by companies that need to work on their future collections.

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Alors que la moitié de la population mondiale pense à se dé-confiner pour reprendre le travail, comment développer des produits à distance, répondre à la problématique de non-déplacement, ou encore organiser des tables rondes consommateurs ? Mushin a adapté sa plateforme digitale à la co-création : mobile et web, personnalisables en quelques heures, ce support digital au processus créatif place le visuel au coeur de la discussion produit sans présentiel des acteurs.

Préparer la période post-confinement
Parce que les modes de travail à l’avenir vont être différents mais que les enjeux de création produits restent les mêmes, Mushin offre l’opportunité d’avancer autrement.
Quand les déplacements sont limités, la digitalisation de nos rencontres et de nos idées est une opportunité pour accélérer la reprise. Mushin facilite ce processus en répondant aux besoins de se coordonner et de rester connectés en simplifiant la collecte et le partage d’informations visuelles.

C’est ce que fait Salomon avec Mushin !
« Quand le bureau n’est plus le centre de vie, Mushin permet de recréer le lien autour du produit et d’avancer efficacement dans la construction de l’offre ».
David Farcot, Directeur du Design WSE de Salomon est convaincu. « L’interface visuelle très accessible et modulaire a permis de recréer la richesse et la dynamique des échanges dont nous profitons naturellement dans nos studios de création ».

Malgré les conditions de télétravail, la plateforme digitalise le « mur d’images » et rend l’interaction en direct possible à distance.
Salomon a d’ailleurs multiplié par 8 la fréquence de connexion à l’outil depuis le confinement. La prise de décision est optimale, la mobilisation des acteurs est renforcée pour continuer à garantir les objectifs d’innovation.

A propos de Mushin
Créé en 2013 en France, Mushin est la première plateforme digitale de visuel et de chat. Son concept tourne entièrement autour de la conviction du fondateur : «quand on parle produit, il faut parler visuel». La plateforme Mushin est plus que jamais une opportunité pour les entreprises qui doivent continuer d’avancer sur leurs prochaines collections.

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Pour les grandes marques de la mode, la réponse est OUI ! Partager ses data sur les réseaux sociaux est une activité devenue quasiment innée pour les jeunes générations branchées et particulièrement les photos, les images et les vidéos. Le même besoin se fait désormais ressentir en B2B et plus précisément dans le milieu de la mode. Pour les grandes marques de ce secteur, savoir centraliser et partager ses données visuelles vite et bien n’est pas du tout accessoire, c’est même devenu une compétence déterminante pour la veille, l’idéation, des prototypes plus pertinents et un time to market réduit. Celles qui l’ont déjà compris prennent une longueur d’avance !

Avantage concurrentiel #1 – des produits plus justes

Collaborer visuellement dans le secteur de la mode c’est d’abord avoir le réflexe de partager toutes les tendances identifiées sur le terrain : en rdv fournisseur, lors des shoppings ou en congrès. Coincées dans nos téléphones portables, ces nouveaux besoins ne donneront jamais naissance à de jolis prototypes. Partagées efficacement dans un showroom digital, ces données visuelles alimentent très directement les acteurs des collections et leur permettent de produire des propositions plus pertinentes selon les tendances observées sur le marché.

Avantage concurrentiel #2 – des nouveautés plus souvent

Pour se distinguer sur le marché de la mode il faut aussi pouvoir suivre le rythme ! Les frontières entre les saisons se brouillent et seules les nouveautés qui buzzent comptent vraiment. Pour tenir dans cette course effrénée, le processus créatif se doit d’être super efficace. Sur ce point aussi, un partage performant des données visuelles peut tout changer. Pour commencer, un brief s’il est visuel est mieux compris, d’autant plus s’il est alimenté par une veille efficace et construit en collaboration avec tous les membres de l’équipe créative, des designers, aux stylistes et chefs de produit. Un chemin créatif mieux balisé permet aussi de réduire le nombre d’itérations à la fois des propositions fournisseurs et des prototypes. Dernier facteur d’accélération : le partage des données visuelles est également le lieu d’un échange en temps réel avec les parties prenantes en cours de création puis lors des validations. Témoignages !

Avantage concurrentiel #3 – des propositions plus innovantes

Centraliser les données visuelles du terrain est la meilleure manière de garder ses concurrents à l’œil, base indispensable pour pouvoir se positionner judicieusement en créant la différence. En somme, la remontée des data visuelles c’est l’assurance d’une veille concurrentielle plus efficace.

Il faut aussi se distinguer par l’originalité des propositions pour se démarquer : un prix attractif est devenu complétement insuffisant ; pour se faire préférer il faut innover en permanence ! Or si les designers et les stylistes travaillent mieux ensemble avec un processus plus efficace comme décrit précédemment, ils peuvent donner du temps au temps pour bien activer leurs jus créatifs ; en d’autres mots un processus collaboratif c’est aussi plus de place pour l’idéation.

Avantage concurrentiel #4 – un prix à la hauteur

Rentabilité, rentabilité ! L’innovation oui, mais pas à n’importe quel prix ! Sur ce front également le partage des données visuelles peut permettre aux marques de se distinguer. Principalement grâce à la meilleure valorisation de l’historique. En effet, le réflexe des équipes créatives est souvent de tout refaire y compris les patronnages existants ou une infographie à la mode quelques années auparavant. Pourquoi perdre du temps à fouiller au fond d’un stock ou sur une base de données devenue progressivement oubliée ? Partager les données c’est aussi rendre tous les éléments créatifs historiques plus accessibles pour permettre aux créas de ne pas tout refaire et aux achats de ne pas solliciter les fournisseurs inutilement. Témoignages !

Les marques les plus digitalisées ont bien identifié à quel point le partage des données visuelles est essentielle à la construction d’un avantage concurrentiel solide et durable.

Et vous ?

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Des produits plus adaptés aux tendances du marché à moindre coût ? Ceci n’est pas une équation piégée mais la réalité des achats à l’heure du digital !

La digitalisation des achats c’est quoi ? Cela peut tenir en une phrase : des produits plus en phase avec les tendances et la réduction du délai entre le briefing et l’IS (Initial Sample). Votre budget vient d’être compressé ? Peu importe, la formule fonctionne quand même.

Voici 3 bonnes raisons d’essayer :

#1 S’inspirer des nouvelles tendances en temps réel

Qui sont les détecteurs de tendance ? Vos partenaires sur le terrain sous toutes les formes : vos chefs de produits en déplacement sur des salons, vos fournisseurs et vos équipes locales sur des marchés proches ou lointains.

Les remontées terrain ne manquent pas mais sont-elles suffisamment accessibles ? Le partage est-il instantané ? C’est précisément sur ce point que les nouvelles technologies peuvent vous aider.

Un showroom digital collaboratif peut par exemple vous permettre de visualiser les tendances captées par vos partenaires dès leur mise en ligne. Mais ce n’est pas suffisant pour vous permettre d’exploiter au mieux ces précieuses informations : il faut que ces dernières soient extrêmement bien structurées. Un fouillis en ligne n’a jamais aidé personne ! Bien classer les remontées terrain permet de les rendre plus accessible pour une exploitation optimale tout au long du processus de création.

#2 Accélérer les échanges

Votre showroom digital vous permet de capitaliser sur les remontées terrain. Top. Il faut maintenant pouvoir en discuter pour enrichir les propositions. Poster des tendances c’est bien, garantir leur transformation efficace en prototypes à la mode c’est encore mieux !

Pour en arriver là, un échange réussi entre marques et fournisseurs est indispensable. Les nouvelles technologies vous permettent d’être connecté à la bonne personne, au bon moment et contribuent ainsi à la fluidité du processus d’achat. Comment et pourquoi :

  • Une première rencontre sur place avec vos fournisseurs est l’occasion de bien appréhender le mode de fonctionnement optimal et mettre en place une bonne communication. Mais les budgets ne vous autorisent malheureusement pas de se voir si souvent. Une plateforme collaborative va permettre de poursuivre la conversation suite à cette première rencontre !
  • Une fois la tendance comprise et les premières propositions créatives exprimées, il s’agit de les enrichir à force de feedback. Là encore, une plateforme collaborative peut vous aider ! Elle va en effet permettre aux acheteurs et aux fournisseurs de solliciter les réactions des équipes impliquées dans la création pour arriver plus vite au résultat final, validé par tous.

#3 Maitriser son budget

 Le mot d’ordre c’est vite et bien pour garder le rythme et se faire remarquer sur un marché gourmand de nouveautés. Oui mais ce n’est pas suffisant : il faut pouvoir tenir cette promesse dans les meilleures conditions budgétaires possibles.

Donc surtout, on ne s’éparpille pas ! Sans ressources supplémentaires, les achats doivent être particulièrement efficaces. Voici plusieurs points sur lesquels la digitalisation peut se rendre utile :

  • Un partage visuel et instantané des directives achat et produit permet d’aligner la stratégie et les équipes : le visuel met tout le monde d’accord !
  • Un partage bien structuré des modèles, infographies et patronnages existants permet de ne pas repartir de zéro à chaque fois. Valoriser l’historique en le rendant plus accessible permet une réelle économie. Les équipes ont alors plus de temps pour être créatives !
  • La pré-selection en ligne sur les showrooms digitaux conduit à moins de stock et moins de rejets des échantillons physiques.

 

Vous avez envie d’essayer les achats 2.0 ? Une telle plateforme collaborative existe !

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