Comme nous le savons tous, innover et créer quelque chose de nouveau est généralement considéré, à juste titre, comme un effort important, mais très risqué. En tant que tels, les responsables de l’innovation sont constamment soumis à une forte pression provenant de toutes part.

Lorsque le sujet de l’innovation est abordé, nous nous concentrons souvent sur l’aspect pratique du sujet, comme les process, les bests practices et les outils. Il s’agit sans aucun doute de sujets très importants, mais ils ne sont rien en comparaison de la prise de décision.

Si la prise de décision en matière d’innovation est bancale dans une entreprise, aucun artifice ne fera une réelle différence. Et, malheureusement, c’est un domaine dans lequel nous constatons que de nombreux dirigeants d’entreprises, voire la majorité, éprouvent des difficultés.

Aujourd’hui, nous allons donc nous concentrer sur les compétences et la manière d’aborder ses prises de décision en tant que leader de l’innovation, en particulier dans les ETI et les grandes entreprises.

Nous allons d’abord explorer certains des principaux défis et idées reçues liées à ce sujet afin d’expliquer pourquoi tant de dirigeants échouent, puis nous vous fournirons des outils plus pratiques pour affiner vos compétences décisionnelles (ou celles de vos supérieurs) dans le monde complexe et imprévisible de l’innovation.

Pourquoi est-il si difficile de prendre des décisions intelligentes en matière d’innovation ?

Commençons par examiner les principales caractéristiques de l’innovation.

  • Par définition, il s’agit de faire quelque chose de nouveau qui n’a jamais été fait auparavant. En tant que tel, il y a beaucoup d’incertitude et de points d’interrogation liés à presque tous les aspects de l’innovation.
  • Dans de nombreux cas, vous travaillez également à résoudre des problèmes dans un environnement complexe, ce qui signifie que les choses sont liées les unes aux autres et qu’il est donc difficile de prévoir ce qui va se passer.
  • En raison de ce qui précède, il n’y a généralement pas beaucoup de données historiques sur lesquelles s’appuyer.
  • Il n’y a pas non plus de benchmarks fiables ou d’études de marché disponibles. Et, comme tout est nouveau, les données que vous pouvez obtenir à partir de questionnaires/sondages auprès des clients ou d’autres méthodes similaires ne seront probablement pas fiables non plus.
  • De plus, comme votre équipe n’a jamais fait cela auparavant, vous ne pouvez pas non plus créer un plan de projet très réaliste pour le mettre en œuvre.

Lorsque vous mettez tout cela ensemble, vous vous retrouvez dans un environnement difficile à gérer et, dans la plupart des cas, vous ne disposerez pas des données nécessaires pour prendre des décisions fondées sur des preuves ou des plans réalistes.

En quoi cela diffère-t-il de la prise de décision habituelle ?

Approfondissant la question en comparant la prise de décision en matière d’innovation avec le contexte de la prise de décision « ordinaire ».

Dans une entreprise donnée, la majorité des dirigeants sont arrivés là où ils sont parce qu’ils ont réussi dans ce que l’entreprise faisait dans le passé. Et comme ils ont accédé à des postes de direction, ils ont évidemment une grande responsabilité pour l’entreprise – et aussi beaucoup à perdre sur le plan personnel.

Cela signifie évidemment qu’ils veulent prendre des décisions éclairées, fondées sur des preuves, qui présentent le moins de risques possible et le meilleur rendement possible. Ils veulent disposer à l’avance d’un plan bien pensé et structuré, allouer les ressources en conséquence et suivre de près l’avancement par rapport à la feuille de route tout en améliorant continuellement le process.

Et pour cause, ne pas vouloir faire cela serait tout simplement imprudent ou tout simplement stupide !

Cependant, le problème est que, parce qu’ils ont un mode de fonctionnement qui leur est propre, ils ont l’habitude de disposer de nombreuses données, dont la plupart sont assez fiables. Parfois, il existe également un historique des performances des collaborateurs dans les missions confiées, ce qui permet d’établir des plans réalistes pour un avenir assez lointain.

Comme déjà expliqué, pour l’innovation, rien de ce qui précède n’est possible, ou du moins, pratiquement réalisable !

L’innovation s’inscrit dans un contexte très large, et pour pouvoir y réussir, les « chargés de l’innovation » doivent comprendre ces différences fondamentales entre innovation et l’historique de l’entreprise, puis adapter leur réflexion en conséquence.

Cela est, bien sûr, plus facile à dire qu’à faire lorsque vous avez eu de nombreuses réussites en travaillant dans l’autre sens pendant des années, voire des décennies.

Les fondamentaux pour prendre de bonnes décisions en matière d’innovation

Tout cela peut donner l’impression qu’il est pratiquement impossible de prendre des décisions intelligentes en matière d’innovation.

La bonne nouvelle est que ce n’est pas le cas, à condition de comprendre quelques principes fondamentaux. Ceux-ci déterminent la manière dont les décisions doivent être prises, et tant que vous agissez en conséquence, il y a de fortes chances que vous preniez les bonnes décisions. Cela ne garantit pas le succès de l’innovation, bien sûr, mais cela contribue grandement à améliorer vos chances de réussite.

1. Acceptez que votre stratégie et vos plans d’affaires soient toujours erronés.

La première chose, et la plus importante, est que vous devez accepter le fait que quelle que soit la stratégie d’innovation ou le business plan que vous avez créé, il sera toujours soit tout à fait faux, soit, au mieux, sous-optimal.

Nous avons déjà évoqué les raisons à propos de cette situation au début de l’article, mais il existe un dicton courant dans le monde des startups qui résume bien la situation : « aucun business plan ne survit au premier contact client« .

Pour résumer, il est important de comprendre que si vous innovez, vous repoussez toujours les limites et explorez l’inconnu. En tant que tel, vous ne serez jamais en mesure de tout voir clairement, ni d’avoir toutes les réponses à l’avance. C’est simplement une chose avec laquelle les innovateurs qui réussissent ont appris à organiser leur temps judicieusement.

Vous avez toujours besoin d’objectifs et d’une stratégie, et il est toujours utile d’avoir des plans, mais vous devez simplement accepter qu’ils comportent de nombreuses failles. Il ne sert donc à rien de passer beaucoup de temps à essayer de les rendre parfaits. Concentrez-vous plutôt sur la recherche de leurs défauts, et ce le plus rapidement possible. Et la seule façon d’y parvenir, c’est de mettre le plan en pratique rapidement et de l’adapter en conséquence.

Il s’agit de la pierre angulaire fondamentale qui mène à nos prochains points clés : tester, apprendre, adapter, progresser.

2. Testez votre plan rapidement – et commencez par les parties les plus risquées

Comme nous venons de le voir, une fois que vous acceptez que votre plan soit erroné, le vrai travail ne consiste plus à s’assurer que le plan est suivi à la lettre. Il s’agit de tester le plan initial, quel qu’il soit, dans le but d’apprendre quelles sont les parties qui fonctionnent et, surtout, celles qui ne fonctionnent pas, puis de les adapter en conséquence.

Pour de nombreux dirigeants, cela peut sembler peu sophistiqué et peu scientifique, mais ce n’est pas le cas.

Revenons sur ce que celles et ceux d’entre nous qui ont suivi un cursus universitaire ont appris : la méthode scientifique. L’idée est de partir d’une théorie ou d’une hypothèse, puis de procéder à des essais sur le terrain pour vérifier cette hypothèse et analyser les résultats pour voir si elle est correcte. C’est ainsi que l’on fait de la recherche de pointe, et c’est aussi ainsi que l’on innove, purement et simplement.

Ainsi, en tant que chef d’entreprise ou décideur, n’oubliez pas que votre stratégie, ainsi que vos business plan et études de marché ne sont jamais que des hypothèses attendant d’être testées. Le véritable travail, et la différence entre ceux qui échouent et ceux qui réussissent, sera votre capacité à vous adapter à tout ce que vous apprenez – assez vite et assez bien.

La clé pour y parvenir peut être un peu contre-intuitive pour beaucoup d’entre nous : nous devons commencer par l’hypothèse la plus risquée.

Dans la plupart des projets d’entreprise, il est logique d’essayer d’obtenir d’abord des résultats rapides pour faire avancer les choses et obtenir un soutien, mais pour la stratégie et l’innovation, c’est généralement problématique.

Dans de nombreux cas, cela vous conduit à un faux sentiment de réussite car vous mettez en œuvre les défis triviaux alors qu’il y a toujours un défi qui se pointe à l’horizon.

Résultat : vous travaillez beaucoup et dépensez beaucoup d’argent pour vous rendre compte que le plan initial ne fonctionnera pas sans changements majeurs lorsque vous rencontrerez ce défi.

À ce moment-là, la plus grande partie de ce dur labeur devra être jetée, et vous aurez également perdu beaucoup de temps dans le processus. Ou pire, vous risquez d’être la proie de l’erreur des coûts irrécupérables et de continuer sans réelle chance de succès.

D’un autre côté, si vous commencez par tester la partie la plus risquée et la plus critique, vous subirez probablement des difficultés et des échecs au début, mais vous arriverez bientôt à un point où vous comprendrez suffisamment bien la problématique pour être capable de le résoudre de la bonne manière.

Cela vous permettra d’économiser du temps et de l’argent par la suite – et de minimiser le risque que le projet se solde par un échec extrêmement coûteux.

Pour la plupart des entreprises, les parties les plus risquées sont généralement liées à la demande des clients, mais il existe aussi des cas où il peut s’agir de quelque chose de différent, comme la technologie.

Par exemple, si vous parvenez à mettre au point un remède super efficace et abordable pour toutes sortes de cancers, le reste est insignifiant. La demande ne manquera pas, et il ne sera pas difficile de créer une grande entreprise à partir de là. Dans ce cas, vous devez vous concentrer sur la résolution du défi technique et ne pas trop vous soucier du marketing, des canaux de distribution, etc.

D’autre part, au 21e siècle, il est facile de créer la prochaine plateforme de réseaux sociaux. Vous pouvez le faire en tant qu’individu avec une expérience préalable minimale ou nulle en matière de codage et un budget minimal. La grande question est de savoir si quelqu’un voudra l’utiliser ou payer pour cela. Il est donc insensé de peaufiner tous les aspects de la plateforme et de la préparer pour un lancement massif sur toutes les plateformes de distribution en même temps, si vous n’avez pas de preuves solides de la demande pour ce que vous faites.

3. Focus sur la rapidité – une mauvaise décision aujourd’hui est mieux qu’une bonne plus tard

La troisième et dernière clé d’une prise de décision réussie en matière d’innovation consiste à faire le focus sur la rapidité de la prise de décision.

Dans de nombreuses grandes entreprises, la prise de décision a tendance à être assez lente. Il est souvent utile de demander l’avis de toutes les parties de l’organisation sur une décision potentielle et de leur faire approuver la décision à l’avance afin de réduire la résistance au changement en cours de route – et d’éviter d’avoir à assumer la responsabilité personnelle de mauvaises décisions.

Et comme la plupart des décideurs sont très occupés, cela peut prendre des semaines, voire des mois, pour les contacter tous, les mettre au courant et leur fournir suffisamment d’informations pour qu’ils puissent approuver une décision, même si elle est relativement simple.

Comme nous l’avons mentionné, il y a bien sûr un intérêt à procéder de cette manière, mais même avec toutes ces informations, les décisions seront souvent mauvaises en matière d’innovation pour les raisons que nous avons déjà évoquées. Au final, cette valeur sera plutôt marginale comparé à l’ensemble.

Cependant, le coût de ce type de prise de décision lente et participative est énorme, à la fois en termes de temps de travail, mais aussi en termes de créneaux de calendrier perdus. De plus, les innovations sont presque toujours controversées, et si un consensus doit être atteint, il est probable que vous n’obtiendrez qu’une version pire et édulcorée de l’idée initiale.

Si l’on ajoute à cela le fait que beaucoup, sinon la plupart, des décisions initiales, tout comme les plans d’affaires, seront de toute façon moins qu’optimales en raison de la forte incertitude, il vaut mieux prendre une décision rapide maintenant, même si elle est mauvaise, que d’essayer de prendre une décision apparemment parfaite plus tard.

Si vous agissez rapidement et de manière décisive, vous pouvez généralement prendre la décision, la mettre en œuvre et savoir si elle était la bonne dans le temps qu’il faut à certaines organisations pour prendre cette décision. Il s’agit d’un avantage concurrentiel clé qu’il est pratiquement impossible pour une organisation plus lente de surmonter.

Ainsi, en matière d’innovation, privilégiez toujours l’action. N’attendez pas plus d’informations ou plus d’avis, mais agissez tout simplement en vous assurant que vous avancez dans la bonne direction générale, même si vous devez régler certains détails au fur et à mesure.

En comprenant et en appliquant ces trois principes fondamentaux dans votre prise de décision, vous ferez mieux que la plupart des autres organisations.

Toutefois, les meilleurs leaders de l’innovation vont au-delà de ces principes fondamentaux.

L’art de décider des bonnes choses

Comme nous venons de l’établir, les leaders de l’innovation doivent être décisifs et capables de prendre rapidement de nombreuses décisions dans un environnement caractérisé par un haut niveau d’incertitude.

Ainsi, s’il est important d’être décisif, l’incertitude signifie également que vous devrez être à l’aise pour repousser certaines décisions, laissant ainsi des questions ouvertes.

La compétence que les meilleurs innovateurs maîtrisent est leur capacité à déterminer lesquelles de ces questions doivent être abordées maintenant, et lesquelles doivent être laissées ouvertes. Ils posent les bonnes questions et s’attachent à prendre les bonnes décisions, et pas seulement les questions et les décisions qui vous ont été présentées.

Les meilleurs innovateurs posent les bonnes questions et s’attachent à prendre les bonnes décisions, pas seulement les questions et les décisions qui vous ont été présentées.

Pour expliquer ce que cela signifie, utilisons un exemple un peu trop simplifié qui n’est pas lié à l’innovation en soi, mais auquel nous pouvons tous nous identifier :

On entend souvent des gens dire qu’on peut soit travailler dur, soit travailler intelligemment, et qu’il faut ensuite décider lequel des deux on veut qu’ils fassent.

La question est évidemment un piège, parce que personne ne veut « travailler bêtement », donc parmi les options présentées, tout ce que vous pouvez vraiment faire est de dire de travailler intelligemment. Mais c’est en fait la mauvaise réponse.

En choisissant simplement l’une ou l’autre, quelle que soit celle que vous choisissez, vous n’obtiendrez jamais de grands résultats. Pour les obtenir, vous devez bien sûr travailler à la fois beaucoup et intelligemment.

La vraie question est donc : comment changer le système pour ne pas avoir à choisir entre l’un ou l’autre, mais pouvoir avoir les deux ?

En tant que leader, vous devez donc ignorer ces choix non pertinents que les gens utilisent souvent comme excuses pour choisir la voie de la moindre résistance. Essayez de creuser davantage et de trouver des réponses aux questions qui comptent vraiment.

C’est ainsi que pensent les vrais leaders et innovateurs : ils trouvent des moyens de modifier le système afin d’obtenir le résultat qu’ils souhaitent.

C’est ainsi que pensent les vrais leaders et innovateurs : ils trouvent des moyens de changer le système pour arriver au résultat qu’ils souhaitent.

C’est, bien sûr, plus facile à dire qu’à faire !

Cependant, le monde est rempli de situations et de décisions comme celle-ci, où vous devez choisir entre des alternatives moins qu’idéales. Dans certains cas, vous pouvez simplement choisir l’une ou l’autre, mais pour les questions et les problèmes qui comptent vraiment, vous ne pouvez pas vous contenter de ces options et résultats médiocres, au mieux mitigés.

La seule façon de dépasser ces options et d’obtenir des résultats vraiment excellents est de poser la question que la plupart des gens n’ont pas encore posée, ou du moins qu’ils n’ont pas été capables de résoudre.

Exemples de choix trompeurs dans la pratique

Il existe d’innombrables exemples de ce phénomène dans le domaine du leadership et de l’innovation. Voici quelques exemples courants :

  • « Voulez-vous que cela soit fait correctement (de manière fiable, sûre…), ou voulez-vous que cela soit fait rapidement ? »
  • « Voulez-vous une innovation incrémentale ou une innovation de rupture ? »
  • « Voulez-vous donner l’exemple ou responsabiliser votre équipe ? »

La réponse à toutes ces questions n’est jamais l’une ou l’autre, mais toujours les deux. L’équilibre exact entre les deux extrêmes sera différent dans chaque situation, mais si vous choisissez uniquement l’un ou l’autre, les résultats ne seront pas au rendez-vous.

Points importants à retenir

Pour conclure, travailler sur l’innovation exige un état d’esprit différent de celui auquel la plupart d’entre nous sont habitués. En tant que tel, il est souvent difficile pour les organisations de prendre des décisions intelligentes en matière d’innovation, et même si vous y parvenez, vous devrez peut-être aussi changer les points de vue de ceux qui vous entourent.

C’est l’une des principales raisons pour lesquelles beaucoup de personnes et d’organisations échouent en matière d’innovation.

Rappelez-vous qu’une décision médiocre maintenant est toujours préférable à une bonne décision plus tard – et assurez-vous de vous concentrer sur les décisions qui comptent vraiment, et non sur celles que les gens vous envoient simplement. C’est ce que signifie réellement « sortir des sentiers battus« .

Si vous parvenez à changer votre état d’esprit et à améliorer vos capacités de prise de décision afin d’être mieux préparé à faire face à l’incertitude et à la complexité, vous réussirez dans l’innovation – et dans la vie !

Dans le monde des affaires, certaines choses semblent mettre une éternité à mourir. Le chéquier, le télécopieur, la cabine téléphonique : pour une raison ou une autre, ces vieilles reliques continuent à tenir bon, même si elles sont largement dépassées, comme la boite à idées.

Un autre objet dépassé qui doit vraiment disparaître ? La boîte à idées physique.

Il fut un temps où les boîtes à idées pouvaient être un moyen utile de recueillir des commentaires anonymes. De nos jours, elles sont devenues has been, et ne sont qu’un symbole d’une administration paperassière.

De la collecte de verbatims clients à la récolte des feedbacks collaborateurs, les occasions sont nombreuses d’orienter leurs décisions dans le but ultime d’obtenir une meilleure satisfaction et expérience client/collaborateur.

Aujourd’hui, avec le processus d’amélioration continue, il existe des moyens bien plus efficaces que la boîte à idées pour recueillir les feedbacks des employés, des clients et des partenaires.

Dans cet article, nous allons vous expliquer les points bloquants avec cette méthode démodée, et pourquoi vous devriez plutôt investir dans une boite à idées digitale.

Pourquoi les boîtes à idées sont-elles toujours d’actualité ?

Au cours des décennies passées, les boîtes à idées physiques étaient le système de prédilection des entreprises pour encourager les avis et feedbacks constructifs sur la manière d’améliorer leurs produits et services. Elles constituaient également un moyen simple pour les entreprises d’obtenir un retour d’expérience de la part de leurs employés en matière de partage de l’information.

Cette méthode était considérée comme indispensable à la fois pour récolter des informations précieuses, mais aussi le moyen adéquat pour stimuler l’engagement et la satisfaction des employés.

L’idée était simple : les boîtes à idées physiques offraient une méthode fiable et anonyme pour communiquer tout message que les employés ne voulaient pas transmettre en personne.

Pourquoi vous devriez supprimer votre boîte à idées physique ?

Parce que les boîtes à idées s’apparentent à des dinosaures.

À l’ère des avis en ligne et des espaces numériques de recommandation (Google, forums, Facebook…), des avis laissés par les employés de manière anonyme (Glassdoor), la boîte à idées physique n’a plus les avantages d’il y a 50 ans, et sont également inefficaces pour obtenir les informations dont vous avez besoin pour améliorer les rouages de votre entreprise au fil du temps.

Pensez-y : à quand remonte la dernière fois où vous avez vu, ou même entendu, quelqu’un proposer une idée sérieuse via une boîte à idées ?

En effet, il n’y a aucune obligation de rendre des comptes lorsque les employés soumettent des propositions via une boîte à idées. Il n’y a pas non plus de moyen d’évaluer leur utilité, ce qui conduit à l’adage selon lequel les boîtes à idées physiques ne valent pas mieux que les broyeuses à papier.

Pire encore, si quelqu’un prend le temps d’écrire puis de poster des avis utiles par ce moyen et que rien ne se passe, il a l’impression que tout ce processus est inutile. Dans ce cas, la boîte à idées physique, en plus de nourrir la frustration, peut démoraliser à long terme.

Il existe des alternatives crédibles pour passer à l’action en transformant vos idées en solutions.

Pourquoi la boite à idées digitale est la meilleure alternative ?

Ne vous méprenez pas : même si nous détestons la boîte à idées classique, nous souhaitons que les entreprises soient en mesure de recueillir des idées et des informations précieuses auprès des employés et des clients en première ligne.

Un système de boite à idées digitale est un moyen beaucoup plus efficient d’atteindre les mêmes objectifs de transparence et d’amélioration continue pour recueillir les meilleures idées de leurs employés tout en permettant un gain de temps et d’énergie.

Comment fonctionnent les boites à idées digitales ?

Plutôt que de disposer d’une boîte à idées physique, les membres de l’équipe soumettent leurs idées via une plateforme web ou une application mobile. S’ils souhaitent que leur nom figure à côté de leur idée, libre à eux de le faire. Sinon, ils peuvent soumettre des suggestions de manière anonyme.

Une solution de collaboration visuelle permet aux entreprises de recueillir les idées d’amélioration de leurs employés, mais avec quelques différences essentielles :

  • Un suivi visuel : pour suivre automatiquement les progrès de l’entreprise dans la réponse à ces idées, ce qui facilite la visualisation des projets.
  • Demandes régulières : pour permettre aux employés et aux clients de partager leurs envies, idées et besoins, récolter leurs insights ce qui augmente le taux d’engagement.
  • Rappels automatiques : pour avertir les collaborateurs dès lors qu’ils doivent passer à l’action, ce qui réduit les risques d’oubli.

En recueillant les idées des employés de façon continue, les membres de la direction les dirigent ensuite vers le département concerné pour qu’elles soient prises en compte rapidement. Cela permet de s’assurer que les idées soient adressées aux bons interlocuteurs et augmente les chances de succès.

Mieux encore, la direction peut suivre et communiquer les changements apportés, aux conditions de travail et à ce qui découle du processus.

De cette façon, les entreprises peuvent recueillir les excellentes idées de leurs employés sur la façon d’améliorer leur environnement de travail. Elles peuvent améliorer les relations entre les managers et les employés en montrant que leurs préoccupations sont prises au sérieux.

Pour que cela soit efficace, il faut toutefois mettre l’accent sur la responsabilisation et l’action. C’est ce qui rend les boites à idées digitales si performantes : en automatisant le processus, il est hautement probable que les mesures adéquates soient prises.

Ces caractéristiques offrent de nombreux avantages aux entreprises, notamment par rapport à la boîte à idées standard. Examinons-les une par une.

D’autres alternatives à la boîte à idées

Les boîtes à idées digitales sont d’excellents de récolte de feedbacks, mais d’autres méthodes sont envisageables.

Un autre bon moyen d’obtenir des idées et des suggestions de la part des employés est d’organiser des séances de brainstorming. Si ces séances sont idéales pour créer des liens et renforcer l’esprit d’équipe, elles ne sont pas anonymes. Il est donc plus difficile pour les gens d’aborder des sujets sensibles.

L’idéal étant de coupler les séances de brainstorming avec des solutions de collaborations visuelles, cela permet en un clin d’œil de rapidement pouvoir co-créer avec les collaborateurs et les clients.

La mise en place d’un process intégrant une boite à idées digitale offre de nombreux avantages, notamment :

  • La facilité d’utilisation notamment en période de télétravail
  • Une plus grande transparence
  • Un engagement accru des employés
  • Une communication claire et directe
  • Des systèmes automatisés
  • Une boucle itérative plus efficace

Il n’y a vraiment aucune excuse pour avoir encore une boîte à idées physique. Croyez-nous sur parole, vos employés vous en remercieront !

Qu’est-ce qu’une carrière dans les achats ? Quelles sont les missions concrètes d’un acheteur ? Quelle est son rôle au sein des grandes organisations internationales ? Les acheteurs sont encore trop souvent vus comme les derniers maillons de la chaîne de valeur au sein des grandes marques, alors qu’il doivent faire partie intégrante du corps stratégique des sociétés. Il est temps de remettre les pendules à l’heure en éclairant sur le rôle primordial de l’acheteur au sein des grandes enseignes de distribution.

Faire évoluer l’image de l’acheteur

Le métier d’acheteur et son rôle ont fait l’objet de la conférence « L’évolution de la Fonction Achat : des Enjeux Stratégiques à la Gestion des Talents » organisée par Mercuri Urval récemment tenue à Lyon. Le but de cet événement était de rappeler l’importance de ce corps de métier et de faire évoluer son image : les achats ne sont plus une fonction administrative mais bien une fonction stratégique créatrice de valeur pour la société.

L’acheteur est un véritable couteau-suisse indispensable au développement et l’effort d’innovation de l’entreprise. Plus que des exécutants, les acheteurs doivent combiner expertise et savoir-être pour améliorer les marges de son organisation.

L’acheteur, un véritable couteau-suisse

Le champs de compétences de l’acheteur ne se limite pas à la maîtrise du budget et à la négociation avec les bureaux d’achat ou fournisseurs. L’acheteur est un communicant, un visionnaire, un négociateur, un fin connaisseur des marchés internationaux et doit aussi être agile et souple dans sa manière de travailler. C’est qui ressort dans le graphique ci-dessous issu d’une enquête menée par la CCI de Lyon, le CNA de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Mercuri Urval : 

acheteur-competences-cles Compétences clés pour réussir en tant qu’acheteur en 2017

 

  • Grand communicant : il est le représentant de la marque, son ambassadeur à l’étranger. Il fait rayonner l’image de la société dans ses échanges et déplacements.
  • Ouvert à l’international : il doit alors maîtriser une langue minimum pour assurer la communication et la relation avec des bureaux d’achat à travers le monde.
  • Négociateur : plus qu’un prix unitaire, il envisage les dépenses dans sa globalité pour gagner en hauteur de vue.
  • Stratège et visionnaire : il définit une stratégie d’achat en adéquation avec son portefeuille, sait la piloter et suivre sa mise en oeuvre.
  • Esprit d’équipe : il doit alors se positionner en tant que chef de projet. Il doit s’assurer de s’entourer des bonnes compétences et animer le projet. L’acheteur a un rôle de manager d’équipe.
  • Agile : il doit s’adapter à l’organisation et aux méthodes utilisées par toutes les parties prenantes du processus d’achat. Il a des objectifs et doit alors faire preuve d’agilité pour les atteindre.
  •  Connecté : il doit entretenir des relations en permanence avec les intervenants internes et externes pour accroître l’efficacité des actions.

 

L’acheteur 2.0 est connecté et agile

Vous avez trouvé la perle rare ? Parfait. Maintenant, il faut lui donner les moyens d’exercer ses super-pouvoirs et de s’épanouir à son poste. Il a besoin d’outils pour communiquer avec les équipes internes et les bureaux à l’étranger, suivre et piloter ses portefeuilles.

 

Mushin est la réponse la plus adaptée pour l’assister au quotidien et lui permettre de se concentrer sur les tâches à plus forte valeur. Plateforme digitale et collaborative, Mushin améliore la communication et augmente la fréquence d’échanges entre les marques et leurs fournisseurs. Dans un seul et unique espace partagé, les acheteurs, chefs de produits, stylistes et partenaires extérieurs ont la même vision du développement des produits, et en temps réel. Grâce à cette solution en ligne, les acheteurs se retrouvent libérés des tâches administratives rébarbatives et peu génératrices de valeur pour se concentrer sur l’essentiel : l’innovation produit. 

De grandes marques ont déjà enclenché la digitalisation des achats : La Redoute, La Halle, Go Sport, Salomon, The North Face, Merrell, Columbia, Rossignol … Leurs points communs ? Le besoin d’une solution simple pour optimiser les achats et de développer des produits plus innovants, plus rapidement et en maîtrisant les budgets.

 

LA DIGITALISATION DU PROCESSUS NOUS PERMET DE MIEUX COMMUNIQUER AVEC NOS FOURNISSEURS ET DE PRODUIRE DES COLLECTIONS PLUS ADAPTÉES AU MARCHÉ

sandrine lisiecki directrice achats la redoute

 

Sandrine Lisiecki – Directrice Achats, La Redoute

 

Pour en savoir plus sur le choix stratégique de La Redoute en faveur de Mushin, téléchargez le Business Case : « La transformation digitale chez La Redoute »

 

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Référence de l’article : 

– Mercuri Urval : L’évolution du métier d’acheteur, d’exécutant à contributeur stratégique

Le travail collaboratif est la nouvelle clé du succès d’un business, ce n’est plus un secret. Néanmoins, le choix de l’outil de collaboration reste un casse-tête. Il suffit de voir le nombre de solutions de management visuel disponibles en ligne… Laquelle saura répondre au mieux aux besoins de votre équipe, ou plus largement de votre entreprise ? Laquelle saura améliorer les processus existants sans tout chambouler ? Vous recherchez un outil ludique, sécurisé et intuitif qui saura enthousiasmer toute votre équipe ? Voici les conseils de nos experts pour vous aider à faire le bon choix : 

1. Mettre le doigt sur les problématiques

Un exercice qui peut prendre du temps puisqu’il nécessite souvent un audit de la situation. L’audit, ce mot qui fait peur de par l’ampleur de la tâche, mais une étape essentielle pour comprendre la situation actuelle. Les conclusions de cet audit vous permettront de mettre à plat les problèmes à résoudre dans votre organisation de travail.

Comment mener l’audit ?

Si nous le faisons à l’échelle d’une équipe :

  • Faire le bilan de l’existant : de quelle équipe faites-vous partie, quelle est la place de votre équipe dans la structure, quels sont vos objectifs à court et moyen terme, qui sont les acteurs, quelles sont vos méthodes de travail ? Autant de questions essentielles à se poser avant de se lancer dans quelconques recherches
  • Énoncer clairement les axes d’amélioration : après avoir dessiné la vue d’ensemble, vous êtes alors en mesure de tirer des premières conclusions sur vos besoins
  • Poser la problématique et les objectifs quantitatifs/qualitatifs : si vous avez besoin de l’accord de vos supérieurs, la problématique et ces objectifs seront des arguments de taille pour justifier votre besoin et les convaincre d’investir, ou tout simplement de changer les méthodes de travail

À ce stade, vous avez toutes les clés en main pour vous lancer dans vos recherches d’outils !

2. Trouver l’aiguille dans la botte de foin

Pas facile de se repérer dans le world wide web. Avoir un cap ne signifie pas forcément savoir comment arriver à destination. Voici donc quelques conseils à appliquer lors de vos recherches d’outils :

  • Dégrossir la recherche : en fonction de vos objectifs, vous ne rechercherez pas le même type d’outil. Ca tombe bien, chaque outil a sa spécialisation ! Ce sont vos mots clés qui vont déterminer la catégorie de solutions. Nous vous conseillons de lancer des requêtes sur Google avec des mots clés précis tels que « solution management visuel pro », « outil collaboration sécurisé », « outil de partage informations pro ». N’hésitez pas à parcourir les sites de référencement des outils qui pourront vous éclairer sur les bénéfices de chaque solution
  • Faire une shortlist : une fois vos recherches avancées, faites une shortlist de 3 solutions (3 étant le nombre idéal) à présenter à votre direction puis à votre équipe. Il est important de choisir ensemble pour favoriser ensuite l’adoption
  • Tester les outils : avant de lancer vos projets sur un outil, il est conseillé de tester les deux solutions arrivées en tête de votre shortlist. Evaluez les outils notamment sur l’ergonomie, la souplesse de l’outil, le champ des possibles, les fonctionnalités, la sécurisation et l’accessibilité de vos données. Pour les deux solutions, tirez 3 « + » et les « – » et portez votre choix sur celle qui présente les points négatifs les moins gênants, évidemment

3. Animation de l’outil et de l’équipe

Un outil peut vous faciliter la vie, mais ne peut pas remplacer l’humain. Il est impératif d’animer l’équipe pour faire vivre l’outil et le projet. L’engagement de chacun est alors essentiel, pour cela :

  • Exposer clairement les objectifs à court, moyen et long terme de la collaboration sur l’outil
  • Définir clairement le rôle de chacun
  • Organiser des réunions courtes d’avancement et définition de plans d’actions
  • Détecter les éléments moteurs : certains utilisateurs de l’outil seront forcément plus engagés que d’autres. Ils seront force de proposition sur l’usage de l’outil pour gagner en productivité, et en esprit d’innovation

 

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Vous l’avez trouvée ! Nous sommes Mushin, la première application collaborative dédiée aux visuels essentiels à votre activité. Avec notre application customisable, nous allions management visuel, intelligence collective, interactions sociales et donc offrons une meilleure productivité chez nos utilisateurs.

Chez Mushin nous avons également compris que la digitalisation des métiers et des process internes de nos clients était une étape parfois complexe. Pour cette raison, nous avons engagé une Team d’Experts pour les accompagner dans leur transition digitale.

 

Et si vous étiez le prochain à en profiter ?

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Toute entreprise a besoin de communiquer auprès de ses collaborateurs. Start-ups, PME ou multinationales, les moyens utilisés ne sont pas les mêmes mais les enjeux sont identiques : engager les équipes pour innover. Quels sont les nouveaux procédés de communication interne et de management qui permettent d’engager chaque collaborateur ?

 

De la communication interne pour motiver ses équipes

Une confusion est souvent faite entre les métiers des ressources humaines et de la communication interne, qui sont pourtant très différents. La communication interne va permettre de faire vivre les valeurs de l’entreprise, de les véhiculer au sein de toutes les équipes, de créer un sentiment d’appartenance et une cohésion entre les différents services.

Quels dangers en cas d’absence de communication interne ?

On sous-estime trop souvent la place de la communication dans les projets d’entreprise.  Les collaborateurs, aux métiers très différents, peuvent se retrouver à avancer séparément, cloisonnés. Les échelons se chevauchent, ne sont pas respectés, le temps de projet est donc rallongé, parfois même doublé. Le temps, c’est de l’argent… Sans parler de l’expérience vécue par vos collaborateurs : projets mal gérés, peut-être même avortés, sentiment d’avoir perdu du temps, stress continu, culpabilité et rancœur. Tout ce qu’il faut pour instaurer un climat social tendu.

Le cercle vertueux communication/innovation

La communication va vous permettre de mettre toutes les parties prenantes sur un même pieds d’égalité avec la même base d’information pour avancer sur le projet.

En communiquant régulièrement, l’entreprise encourage ses équipes à prendre de la hauteur et à se projeter dans le projet. Elles se sentent ainsi impliquées dans les projets et les prennent plus à cœur : réussite garantie !

Le Réseau social d’entreprise, nouvel outil de communication interne

Base de données améliorée

Un RSE bien utilisé, c’est l’assurance que toute information relative à votre activité est rangée quelque part, à disposition de quiconque en aurait besoin. Plus besoin de fouiller dans les mails ou de réclamer les informations à droite et à gauche. Tout est à disposition. Pour une communication encore plus efficace, choisissez un RSE qui vous permette de gérer les accès aux informations pour que chacun ait ce dont il a besoin sans surcharge.

 

Implication des employés assurée

Faites face à la nouvelle génération des employés. Un RSE permet aux équipes d’interagir entre elles, même si leurs fonctions ne sont pas amenées à se confronter dans l’entreprise. Encourager l’usage d’un réseau social professionnel, c’est aussi favoriser l’émergence de nouvelles idées et les discussions autour de l’innovation.

 

Communication facilitée

Quels que soient la taille et le fonctionnement de votre entreprise, les RSE permettent de casser les barrières dont nous parlions plus haut. La publication de contenus et de commentaires par toutes les équipes est très bénéfique.

Pour une meilleure communication interne, optez pour une solution simple et intuitive. Il s’agit de mettre en place un RSE que toute l’entreprise peut (et veut !) utiliser.

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De transformation informatique à numérique,

Les avantages pour l’offre et la distribution

Il est parfois difficile d’estimer l’impact de la transformation numérique. Toutefois,  l’enjeu sur l’emploi et sur les métiers de l’offre y est important.

Selon un sondage Ipsos, un chef d’entreprise sur deux assimile le numérique à un simple phénomène de mode. Ceci suppose que :

– les entreprises sous-estiment les bénéfices du numérique

– les dirigeants appréhendent le numérique qui est perçu comme un réel challenge pour l’entreprise telle que l’a été la transition informatique

Afin de démontrer que le numérique est bel et bien un atout pour les entreprises, nous avons décidé de faire un focus sur les solutions SaaS (Software as a Service). La croissance de ce type de solution est très forte : + 20,3% attendue en 2016. Ce succès est dû aux éditeurs de logiciel qui innovent sans arrêt et à sa facilité d’adoption.

Prenons l’exemple de la solution SaaS Mushin,  elle ne nécessite :

–       aucune installation technique

–       aucune compétence particulière

L’usage dépend du métier de l’utilisateur, de ses attentes et peut être progressif.

Voici 3 exemples rencontrés par les équipes Mushin, dans lesquels la transformation digitale s’est faite en souplesse, pas à pas :

Mushin intervient dans le quotidien d’un styliste ou d’un designer dès la collecte de visuels lors de shoppings puis s’étend à la réalisation de check-lists et concrétise son travail par la conception de planches : de tendance ou de point d’avancement. Le patron de l’offre, quant à lui, utilisera davantage le fil d’activité pour suivre le travail de ses équipes, piloter l’avancement du projet (revues de prototype, négociation auprès des fournisseurs..).

Dans un contexte d’innovation, Mushin sert d’entonnoir à idées, il permet de mettre en commun les inspirations, de mutualiser la veille et de partager les innovations de demain.  Mushin facilite l’exploitation des informations et renforce la coordination des équipes produit et R&D. Il favorise la créativité tout en permettant un pilotage en temps réel.

Enfin, dans l’univers de la distribution, Mushin peut être utilisé comme outil mobile de suivi permettant la remontée des points de contrôle des magasins ainsi que moyen de partage des bonnes pratiques, de la mise en valeur d’un produit ou d’une promotion.

Cette solution est donc polyvalente, simple d’utilisation et d’adoption

…et pourtant elle révolutionne la façon dont les équipes de l’offre travaillent ensemble

en apportant du visuel, de la mobilité et un gain de temps important.

Mushin permet d’exploiter les visuels : photos prises lors de salons, visites de showroom, des inspirations trouvées sur le web ou présents sur disque dur. Les images sont centralisées sur un même outil et mises en valeur. Cela réduit la perte de photos due à l’accumulation de supports (bibliothèques de photos, solutions clouds,…)

L’app Mushin s’emporte partout : disponible sur iOS, Android et Web, Mushin accompagne l’utilisateur dans ses déplacements et est 100% fonctionnel hors ligne ; il est donc possible de travailler n’importe quand et n’importe où.

Regroupant en un seul outil de nombreuses fonctionnalités, Mushin permet de mieux communiquer, se coordonner et ainsi évite ainsi les allers-retours.

En définitive, les  patrons de l’offre et dirigeants ne devraient pas craindre la numérisation de leurs entreprises ni les solutions qui en découlent. En étant à l’initiative de cette digitalisation, le management anticipe les besoins,  mise sur le collaboratif et améliore l’expérience de tous.

Ils améliorent le quotidien de leurs salariés, les fédèrent autour d’un outil métier ludique et renforce leur time-to-market.

Dans un monde où le digital devient une réalité, les outils digitaux seront rapidement une nécessité pour les équipes de demain. Faut-il prendre le risque de les laisser utiliser des outils obsolètes ou non ciblés métier?

Des couleurs éclatantes et pétillantes qui ne sont pas sans rappeler les teintes de l’été, voilà le choix de Dolce & Gabanna pour sa nouvelle collection Rainbow. Une décision  qui est en adéquation avec les envies des clients pour les semaines à venir.

Concevoir des produits cohérents avec les attentes de la clientèle, cela va de soi. Mais est-ce toujours évident lorsque l’on passe à l’action ?

Qu’il s’agisse de l’industrie du textile, de l’ameublement ou du matériel sportif, chefs de produit, responsables de collection, stylistes et bien d’autres acteurs  construisent ensemble les collections de la marque. En assurant la richesse et la cohérence des collections, ils en garantissent le succès.

Cependant, sortir une collection au bon moment, suppose d’avoir une meilleure compréhension des désirs des consommateurs le moment venu. Voici 3 conseils, qui malgré la part d’incertitude, garantissent la cohérence des collections :

1)    Respecter les exigences et les valeurs de la marque

Respecter les valeurs de l'entreprises, ses principes de design, son ADN

Suite à une baisse des ventes de Tommy Hilfiger en 1999, le patron de la marque prend l’initiative de réduire au maximum la taille du logo emblématique de l’entreprise en espérant concurrencer des marques plus prestigieuses. Les clients attachant de la valeur à ce détail, n’adhérent pas au changement. Dès lors que le logo est agrandi, la célèbre marque américaine retrouve sa réputation.

Cela montre l’importance des valeurs sous-jacentes à l’image d’une marque. Elles sont à l’origine de la loyauté de ses clients. La plateforme collaborative permet aux acteurs de la conception des produits de visualiser en temps réel les principes de design afin d’allier innovation et respect de l’ADN.

Enfin, que serait un polo Lacoste sans crocodile ?

2)    Anticiper les tendances, être rapide dans la remontée d’information et la prise de décision

Garantir une prise de décision en temps réel pour devancer la concurrence

Pour qu’une collection soit cohérente, elle doit être alignée avec les besoins du marché au moment où elle est dévoilée. Pour cela, la remontée des informations en temps réel contribue à la réactivité des équipes dans la construction des futures collections.

La gamme de téléphone Xperia fabriquée par le géant Sony Ericsson essuie un échec cuisant à la suite de la commercialisation de l’iPhone et du Galaxie S. Tout est une question de timing.

Les outils collaboratifs de collecte et de partage instantané des informations sont d’une aide précieuse pour gagner en rapidité. Les prises de décisions peuvent être réalisées à distance : bye bye les réunions interminables !

3)   Be different

diversifier ses sources d'inspirations

Slogan déjà acquis pour de grandes marques tel Desigual «no es lo mismo» (« Ce n’est pas pareil »). L’entreprise espagnole semble puiser ses idées dans un endroit méconnu de la concurrence. Du tee-shirt en patchwork baba cool à la jupe rose flashy, les produits Desigual se distinguent indéniablement.

Diversifier ses sources est une piste à explorer pour appliquer ces bonnes pratiques. Recueillir autant d’informations qu’on le désire, s’inspirer d’environnements divers et variés, voilà comment la plateforme collaborative permet aux chefs de produit de développer une offre produits abondante et cohérente.

Envie de construire une collection cohérente ?

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Partout dans le monde, et quel que soit le secteur d’activité, toutes les entreprises sont soumises à un défi de taille: assurer une production efficace au quotidien tout en restant dans la course de l’innovation. Les produits évoluent continuellement et le nombre de concurrents sur le marché ne cesse d’augmenter. Dans un contexte où le mérite est donné à la réactivité et à l’innovation, il est essentiel d’adapter le processus de développement produit ainsi que vos pratiques managériales.

 

Quelle serait la solution pour faire face à ces enjeux ?

L’accélération du time-to-market !

 

Qu’entendons-nous exactement par « time-to-market »  ?

Le time-to-market, ou encore délai de mise sur le marché, est le temps moyen écoulé entre la génération d’une idée et sa commercialisation. Il permet de mesurer la capacité de l’entreprise à mettre en œuvre des innovations. La gestion du processus de développement produit garantit le contrôle et la prévision juste du time-to-market et ainsi lancer vos produits au bon moment et au bon endroit.

 

En quoi l’optimisation du time-to-market peut vous être bénéfique ?

Aujourd’hui, les entreprises et leurs équipes gaspillent 40% de leurs ressources. Cette perte est principalement due à des opérations non pertinentes (généralement administratives), la répétition de tâches inutiles, la sortie de produits inadéquats ainsi qu’une mauvaise gestion des flux d’informations. A savoir : 80% de ces informations sont des données non-structurées (e-mails, images, vidéos, documents, médias sociaux…) et la plupart des outils actuels sont inadaptés pour les gérer.

 

Un time-to-market optimisé vous apporte un nombre important de bénéfices face à cette situation :

  • Des pratiques managériales plus efficientes: avoir une timeline fiable va vous permettre de prendre de l’avance sur le temps, réduire les coûts et mettre en place des emplois du temps en fonction des délais et des effectifs.
  • L’augmentation des marges totales: plus vous êtes réactif aux besoins du marché, plus votre marge va être élevée car la sortie de vos produits a été plus tôt et en phase avec les exigences du marché (sans compromettre la qualité des produits).
  • Un réel avantage concurrentiel et des gains de parts de marché plus rapides.
  • De nombreuses opportunités de croissance sur les marchés.
  • Une longueur d’avance sur les concurrents

 

Quels sont les 5 points clés pour accélérer la sortie de vos produits ?

Précédemment, nous avons fait référence à la définition du time-to-market ainsi que son lien direct avec le processus de conception produits. C’est de cette base que les différents leviers, pour accélérer votre time-to-market, sont présentés ci-dessous :

1- Processus de travail bien défini: éliminer les transferts de dossiers, réduire les temps morts et les pertes de temps durant les différentes phases du processus. Attention bien définir le travail de chacun ne veut pas dire qu’il faut réfléchir en silos mais bien au contraire, décloisonner ces barrières pour plus de réactivité.

2- Automatisation du processus: posséder des outils opérationnels est nécessaire afin de visualiser la progressivité des projets, valider les processus et les informations. Le plus dur est d’aligner l’ensemble des membres de l’équipe sur un seul et même processus et de s’y tenir. Automatiser ces cycles vous permettra de concentrer votre temps sur des tâches plus importantes.

3- Transparence et suivi efficace: superviser, gérer les risques et cela, au-delà du simple suivi des statuts. Tout le monde est impliqué dans le processus. En partageant des informations visuelles, vous allez faciliter l’accessibilité et la visibilité de celles-ci. De plus, la fluidité de la collaboration inter-équipes garantit l’atteinte des objectifs avec transparence et vitesse de jeu.

4- Informations facilement accessibles, organisées et simplifiées: réaménager le contenu des divers projets et médias. Il n’a jamais été aussi important d’organiser et de fluidifier les différentes sources d’informations. Il faut savoir partir d’une idée et la transformer en un produit de consommation qualitatif. La visibilité de vos données en temps réel permet de détecter et corriger les erreurs plus rapidement.

5-Temps réel & flexibilité: dans une société en constante évolution, il est indispensable d’être réactif et aux aguets de tous changements majeurs sur le marché. La collecte et le partage des informations en temps réel donne lieu à une agilité et une mise en action rapide et efficace.

 

Des nouvelles solutions ont fait surface pour accélérer le time-to-market des entreprises de 20 à 40%. Cependant, avant de choisir le bon outil (PLM, ERP ou autres outils collaboratifs), posez-vous la question :

Dans une optique de maîtrise du temps et des coûts, serait-il plus judicieux d’utiliser des solutions simples et visuels, plutôt que des moyens peu flexibles dont l’amortissement sera de longue durée ?

Si votre réponse est positive, Mushin est fait pour vous. Notre plateforme collaborative est facile à mettre en place et apporte des résultats immédiats. La progressivité de l’offre prend en charge l’ensemble de la phase créative, en amont du développement produit. Sachant que le processus est souvent vu comme un frein majeur à l’amélioration du cycle de développement de produits, cette solution donne la possibilité à vos équipes produit d’être plus réactives, flexibles et rigoureuses.

 

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Le besoin de concevoir des produits créatifs est de plus en plus fort. A l’heure où la concurrence dépasse les frontières géographiques, une entreprise au processus créatif novateur optimise ses chances de succès.

De l’analyse des tendances au lancement d’un produit sur le marché, la phase créative peut être confrontée à de multiples freins et blocages. C’est dans la perspective de les minimiser, que les outils collaboratifs proposent des solutions.

Voici 5 ingrédients à intégrer dans votre recette de conception de produit :

  1. Créativité ne veut pas dire originalité

Oui, un produit créatif est innovant et original, mais pas seulement. Dans le processus créatif, répondre aux attentes des clients est vital. Si le produit est magnifique mais inutile aux yeux de ses utilisateurs potentiels, il est voué à l’échec. Sa durée de vie ne dépassera pas celle de la tablette de chocolat cachée dans le tiroir de notre table de chevet.

  1. L’art de concevoir en cohérence avec l’ADN de l’entreprise

La société Blackberry® en est l’exemple même. Le fabricant de téléphone intelligent canadien s’est engagé dans une course contre la concurrence, en oubliant sa propre identité. Lorsque l’on conçoit des produits qui ne sont pas cohérents avec les valeurs et la culture de notre entreprise, ceux-ci ne fonctionneront pas. Respecter l’ADN de l’entreprise durant le processus créatif assure le succès d’un produit auprès d’utilisateurs qui adhèrent à l’image et aux messages qu’elle renvoie.

  1. La combinaison d’inspirations intra et inter domaine

Se nourrir de la concurrence, feuilleter les archives de son entreprise, cela permet de s’approvisionner en inspirations intra domaine. L’histoire a montré que les inventions les plus célèbres ne relèvent pas de l’intra domaine. Notre imagination a également besoin de se référer aux détails de notre quotidien, à nos voyages, nos hobbies et bien d’autres choses.

  1. La peur du partage

Certaines idées ont beau être brillantes à nos yeux, elles ne le sont pas forcément aux yeux de nos coéquipiers. Le partage permet d’améliorer l’idée originelle afin de la rendre encore meilleure. Cela n’exclut pas un premier temps de réflexion individuel, où l’on se laisse le temps de mûrir nos inspirations.

  1. Des explications s’imposent

Qu’un styliste soit inspiré, cela va de soi. Cependant, il est tout aussi important pour lui de savoir argumenter, et justifier ses idées. Ces ajouts contribuent à transmettre aux autres, la perception que le styliste se fait de sa création. Mieux le produit est compris, meilleur en sera le résultat final.

Saviez-vous que Mushin assure la présence de ces ingrédients dans votre recette de conception créative ? La collecte et le partage visuel d’informations sont facilités. Les utilisateurs font grandir leurs idées en interne. Une fois le temps de l’échange venu, ils recueillent les avis de leurs collaborateurs.

Pour en apprendre davantage :

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Selon une étude réalisée par Ipsos, 38% des PME désignent la plateforme collaborative comme étant le meilleur outil de partage et de Co-construction. Pourtant, seul 40% des entreprises sont conscientes des bénéfices de cette solution.

Ce n’est plus un secret, les entreprises doivent aujourd’hui évoluer dans un contexte économique difficile et agité. Elles  ressentent le besoin de faire évoluer les méthodes de travail actuelles, d’être plus efficaces, et cela rapidement.

Les quatre piliers sur lesquelles repose la croissance d’une entreprise sont les suivants :

    • La créativité

Innover, produire des idées et les valoriser

    • L’agilité

Coordonner des équipes réactives et dynamiques

    • L’engagement

Fédérer les membres d’une équipe autour d’un projet commun

    • La capacité d’adaptation

Comprendre les besoins du marché et de ses acteurs, et ainsi être en phase avec son écosystème

La Co-construction exprime la capacité d’une entreprise à produire de la valeur par la force du collaboratif. Aujourd’hui incontournable, elle est la réponse aux enjeux actuels du Management.

Etre créatif est une chose, savoir exploiter ses idées en est un autre. La plateforme collaborative permet de retranscrire ses inspirations, les partager aux autres pour ensuite, les mettre en relief. Elle est accessible à tous et à tout moment, ce qui facilite une prise de décision rapide et améliore la transparence des informations.

En somme, adopter des outils permettant la Co-construction, c’est assurer l’efficience de son entreprise et prendre une longueur d’avance sur ses concurrents.

Et comment les mettre en place ? Etape par étape, en optant pour une démarche progressive. Car si les bénéfices des plateformes digitales ne sont plus à démontrées, 50% de la réussite de leur mise en place revient à l’acceptation individuelle de la solution.

C’est dans cette perspective que Mushin édite un véritable terrain de jeu digital, ayant pour objectif d’encourager le dialogue, l’échange et le partage au sein des équipes. La solution renforce la prise d’initiative et favorise la création de valeur au sein des équipes responsables de la conception de produit.

La création par la Co-construction, c’est maintenant !

 

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