Les techniques traditionnelles d’étude de marché, comme les interviews clients et le benchmark de la concurrence sont d’excellents moyens pour les entreprises de découvrir des lacunes importantes sur le marché et de développer de nouvelles idées de produits et services. Mais une fois que vous avez ces bonnes idées, que faire pour les valider ? Le crowdsourcing !

Grâce au crowdsourcing, il n’a jamais été aussi facile de valider vos études de marché et de tester de nouvelles idées tout en donnant la parole à vos clients à travers le numérique.

Dans cet article, nous allons expliquer la relation entre les études de marché et le crowdsourcing, et vous montrer comment ils peuvent fonctionner ensemble. En utilisant les meilleures parties de chacune de ces techniques d’innovation, vous pouvez découvrir et valider de nouvelles idées rapidement et efficacement. Tout d’abord, commençons par quelques définitions.

Qu’est-ce qu’une étude de marché ?

L’étude de marché consiste à recueillir des informations sur les besoins et les préférences des consommateurs.

Il peut s’agir de quelque chose d’aussi simple que de distribuer des échantillons gratuits de produits et de demander l’avis des clients, ou de mener des études approfondies avec des analyses statistiques détaillées.

L’étude de marché traditionnelle est une technique que les entreprises utilisent longtemps. Celle-ci intègre :

  • Interviews clients : Les entreprises demandent simplement à leurs clients (en groupe ou individuellement) ce qu’ils pensent de leurs produits ou services, et les améliorations éventuelles à apporter.
  • Tests utilisateurs : Pendant la phase de développement du produit, les entreprises peuvent tester de nouveaux produits (avec la méthode du Design Thinking) auprès de groupes d’utilisateurs sélectionnés pour participer au processus de développement du produit.
  • Groupes de discussion : Pour approfondir ce que les consommateurs recherchent dans l’expérience client, les entreprises peuvent réunir des groupes de discussion selon différentes thématiques. Cette pratique est courante dans le milieu du cinéma, où les groupes de discussion aident l’entreprise à affiner leur produit final.
  • Analyse de la concurrence : L’étude de marché ne concerne pas seulement les clients – elle implique également un benchmark approfondi des produits et services proposés par les concurrents. Cela peut aider les entreprises à combler l’écart entre leurs produits et ceux de leurs concurrents.
  • Identification des tendances : L’identification et le suivi des tendances en matière de ventes, de rentabilité et de technologies émergentes aident les entreprises à garder une longueur d’avance et à rester compétitives. L’identification des tendances permet aux entreprises de mieux répondre à la demande des consommateurs.

Les études de marché modernes sont toujours en train de changer et d’évoluer, les entreprises cherchant des moyens de trouver des informations sur les consommateurs grâce à des technologies telles que la blockchain et les insights expérientiels.

Il y a aussi l’émergence des études de marché à 360 degrés, où les entreprises ne se contentent pas de rechercher comment les clients utilisent et interagissent avec leurs produits, mais examinent comment leurs produits interagissent avec d’autres produits.

Avantages et inconvénients des études de marché

  • Recueillir de nouvelles idées : Les consommateurs sont souvent enclins à partager leurs réflexions, suggestions, expériences. Parfois il suffit de demander.
  • Comparer les produits : Les études de marché permettent aux entreprises de comparer leurs produits à ceux de leurs concurrents, en examinant leurs forces et leurs faiblesses.
  • Un moyen sûr de tester des concepts : Les groupes de discussion sont un moyen peu risqué pour les entreprises de tester de nouvelles orientations. Plutôt que de lancer un produit au grand public, une entreprise peut le présenter à des groupes sélectionnés et restreints de manière confidentielle.
  • Combinaison de techniques de recherche : Les études de marché offrent aux entreprises un moyen de combiner la recherche qualitative (par exemple, les groupes de discussion approfondis, la segmentation de la clientèle) et la recherche quantitative (par exemple, les résultats d’enquêtes, l’analyse des big data).

Cependant, ces techniques d’étude de marché impliquent également :

  • Ressources nécessaires : Les études de marché ne sont pas bon marché. Pour inciter les clients à participer aux entretiens et aux groupes de discussion, les entreprises doivent généralement proposer une récompense (incentive). Ensuite, il faut compter le temps et les efforts consacrés à l’analyse des résultats.
  • Réservoir d’idées limité : La qualité des études de marché dépend de celle des clients qui y participent. Bien que les études de marché puissent déboucher sur la découverte d’idées intéressantes, le processus est par définition limité, car seul un groupe de personnes sélectionnées peut y participer.
  • Engagement en termes de temps : En dehors de l’engagement financier, l’étude de marché peut également prendre beaucoup de temps pour être menée à bien. Même si une entreprise confie son étude de marché à une société spécialisée, le processus demande beaucoup d’efforts.

Compte tenu de ces limitations, de nombreuses entreprises se tournent désormais vers le crowdsourcing comme alternative aux études de marché traditionnelles.

Qu’est-ce que le crowdsourcing ?

Le crowdsourcing est une méthode consistant à engager un grand groupe de personnes pour répondre à un problème défini. Généralement, le crowdsourcing se fait via des communautés en ligne, mais aussi par d’autres moyens.

Le crowdsourcing est une forme d’Open Innovation et présente de nombreuses similitudes avec la co-création. En invitant un groupe de consommateurs à répondre à un problème spécifique, les entreprises peuvent utiliser le crowdsourcing pour découvrir des idées et des solutions inattendues.

En pratique, le crowdsourcing fait appel aux techniques suivantes :

  • Concours d’idées : Les entreprises invitent les clients et les utilisateurs à se mesurer les uns aux autres en soumettant des propositions de nouveaux produits, services ou solutions. C’est un excellent moyen de trouver de nouvelles idées et de gamifier le crowdsourcing.
  • Collecte de données sur les applications mobiles : Certaines entreprises intègrent une boucle de rétroaction dans leurs applications, ce qui signifie que les informations provenant des consommateurs améliorent constamment l’expérience utilisateur. Google Maps est un bon exemple, chaque utilisateur contribuant à rendre l’application plus précise.
  • Le freelancing rémunéré : Le crowdsourcing n’est pas toujours gratuit. Parfois, les entreprises ont besoin de l’expertise d’un groupe plus large, et la meilleure façon de l’obtenir est de payer des freelances via des plateformes comme Upwork, Fiverr ou 99designs.
  • Avis et commentaires : Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui écrivent et soumettent des avis en ligne sur presque tout : restaurants, salles de sport, lieux de spectacle, et même des sites naturels. Cette activité étant si courante, il est facile de ne pas voir qu’il s’agit en fait d’une forme de crowdsourcing.

Les réseaux sociaux ont radicalement changé la façon dont les entreprises recherchent de nouvelles idées. Des plateformes comme Twitter et Facebook donnent aux entreprises du monde entier un accès direct à leurs communautés de fans et d’utilisateurs.

Aujourd’hui, le crowdsourcing est utilisé pour trouver des solutions à des problèmes allant du séquençage du génome humain aux lieux de concert, les saveurs des chips et même les questions des débats publics pour les candidats politiques.

Cependant, avant de vous lancer dans le crowdsourcing de nouvelles idées, assurez-vous de bien vous préparer.

Avantages et inconvénients du crowdsourcing

Le crowdsourcing d’idées présente des avantages surprenants pour les entreprises :

  • Une génération d’idées plus rapide : En invitant un plus grand nombre de consommateurs à apporter leurs connaissances et leurs idées, les entreprises peuvent trouver des solutions et résoudre des problèmes beaucoup plus rapidement. Pour les projets dont la deadline est urgente, cela fait toute la différence.
  • Un plus grand réservoir d’expertise : Le crowdsourcing permet aux entreprises d’accéder à un réservoir plus large de talents, d’expérience et d’expertise pour résoudre les problèmes. Cela signifie que les entreprises peuvent sortir du statu quo traditionnel et innover en agilité.
  • Une charge de gestion moindre : Parce que le crowdsourcing est un peu plus distant que les autres techniques d’innovation, il implique également une charge de gestion réduite pour les entreprises, c’est une véritable bouée de sauvetage.
  • Des idées inattendues : Le crowdsourcing peut donner naissance à des idées vraiment inattendues. Et bien souvent, ce sont les plus rentables. Par exemple, sans la plateforme « My Starbucks Idea« , Starbucks n’aurait peut-être jamais découvert le cake pop.
  • Buzz marketing : En incluant un élément de compétition, le crowdsourcing devient un exercice instantanément engageant, aidant les entreprises à créer un buzz marketing pour leurs nouveaux produits. Pour exemple, il suffit de regarder la campagne de MobCraft sur la bière.

Malgré tous ces avantages, le crowdsourcing implique également d’autres facteurs :

  • Une définition claire du problème : Pour tirer le meilleur parti du crowdsourcing, une entreprise doit avoir une définition précise du problème. Sans cette définition dès le départ, les clients et les utilisateurs ne sauront pas comment apporter leurs meilleures idées.
  • Divulgation commerciale : Le crowdsourcing implique de donner des informations. Par exemple, avant qu’Unilever puisse recourir au crowdsourcing pour trouver des solutions de fabrication, l’entreprise doit décrire le problème qu’elle tente de résoudre. C’est pourquoi le crowdsourcing n’est pas approprié pour les projets impliquant la propriété intellectuelle ou des informations commerciales sensibles.
  • Risque de résultats inadaptés : Avec le crowdsourcing, il n’y a aucun moyen de prédire où le processus va aller. Avec une mauvaise définition du problème ou des règles incomplètes, les entreprises peuvent se retrouver avec des solutions non souhaitées.
  • Analyse commerciale : Même les meilleures suggestions du crowdsourcing nécessitent une couche d’analyse commerciale indépendante pour être testées et vérifiées. Sans cette analyse, vous risquez de sélectionner un produit non rentable.

Laquelle de ces 2 techniques d’innovation est la plus pertinente ?

Les études de marché et le crowdsourcing sont tous deux d’excellentes techniques permettant aux entreprises de stimuler l’innovation et de découvrir leurs futurs produits best-seller.

La principale différence entre ces 2 techniques est une question d’échelle. Les entreprises réalisent des études de marché traditionnelles à une échelle plus petite et plus limitée, tandis que le crowdsourcing consiste à inviter un grand nombre de consommateurs.

Compte tenu des avantages et des inconvénients évoqués ci-dessus, la question de savoir s’il faut utiliser les études de marché ou le crowdsourcing pour trouver de nouvelles idées se résume aux facteurs suivants :

  • Portée du projet : Cherchez-vous à obtenir un retour d’information sur des produits ou des services existants, ou voulez-vous découvrir la prochaine idée révolutionnaire ? Cherchez-vous des moyens d’améliorer le statu quo, ou êtes-vous ouvert à de nouvelles idées radicales et inattendues ?
  • Sensibilité commerciale : Cherchez-vous une solution à une problématique commercialement sensible, ou à un problème impliquant une propriété intellectuelle précieuse ? Ou êtes-vous simplement à la recherche d’idées sur la manière de donner à vos clients des solutions précises à leurs besoins ?
  • Style de gestion : Préférez-vous trouver des idées au sein d’un groupe restreint et bien défini, ou êtes-vous prêt à être un peu plus large et à confier la question à un nombre de consommateurs plus conséquent ?

Quelle que soit votre réponse à ces questions, ne désespérez pas : vous n’avez pas à choisir entre les études de marché et le crowdsourcing. Au contraire, vous pouvez tirer le meilleur de ces deux techniques en combinant étude de marché et crowdsourcing.

Nous allons maintenant vous montrer comment.

Comment combiner études de marché et crowdsourcing ?

Au premier abord, ces deux techniques peuvent sembler être des processus complètement distincts. Cependant, il existe de nombreuses synergies entre les études de marché et le crowdsourcing :

  • Ces 2 techniques visent à renforcer l’avantage concurrentiel d’une entreprise en proposant de nouveaux produits et services innovants.
  • Les 2 techniques impliquent la collecte et l’étude du comportement des concurrents, notamment en comparant et en analysant les informations sur les produits.
  • Les 2 techniques recherchent des informations commercialement utiles, bien que l’une utilise un groupe prédéfini et que l’autre renvoie la question à un groupe plus large et moins défini.

En réalité, les entreprises peuvent combiner ces deux techniques en utilisant le crowdsourcing pour valider les résultats d’une étude de marché existante.

Études de marché et crowdsourcing combinés

À titre d’exemple pratique, disons que vous dirigez une entreprise de boissons. Vous décidez de lancer un nouveau parfum de chocolat chaud pour fêter les vacances d’hiver.

Tout d’abord, vous pourriez mener une étude de marché grâce à des groupes de discussion et d’interviews clients pour découvrir ce que les consommateurs apprécient le plus dans vos produits existants, leurs habitudes de consommation pendant la période hivernale et tout autre facteur pertinent.

Ensuite, vous pourriez utiliser cette recherche pour établir une liste restreinte de nouveaux produits potentiellement viables et soumettre ces nouveaux produits à un vote, le produit gagnant étant dévoilé à temps pour la période des fêtes.

Ce processus en deux étapes permettrait non seulement d’approfondir la compréhension des clients, mais aussi de susciter l’intérêt des fans et de constituer un groupe de clients prêts à acheter le nouveau produit.

Les avantages de la combinaison des études de marché et du crowdsourcing

En combinant les études de marché et le crowdsourcing, les entreprises peuvent tirer le meilleur de ces deux techniques, ce qui leur permet d’obtenir des idées de qualité et un large éventail de connaissances.

En trouvant des idées grâce à des études de marché, puis en les validant avec les consommateurs, les entreprises peuvent orienter le crowdsourcing vers des sujets spécifiques et à fort potentiel. De cette façon, les efforts de crowdsourcing sont plus ciblés et efficaces, et ne font perdre de temps à personne.

En utilisant ce processus en 2 étapes, les entreprises peuvent également s’assurer qu’il existe un besoin avéré pour un nouveau produit ou service avant de le lancer. En s’appuyant sur les études de marché et le crowdsourcing, il est plus probable qu’une nouvelle idée trouve un fort écho auprès de nouveaux clients.

Pour les entreprises, combiner ces deux techniques signifie également :

  • Développement plus rapide des produits : Une recherche approfondie prend du temps, mais sourcer les avis des consommateurs pour valider les idées présélectionnées peut faciliter et accélérer la mise sur le marché de nouveaux produits. En effet, le crowdsourcing permet d’affiner le développement des produits.
  • Une collecte de données plus facile : En soumettant une liste de produits présélectionnés à un panel de consommateurs, une entreprise peut accéder à un pool de données plus large et plus précis provenant des prospects et des clients. C’est bien plus facile que de mener des entretiens avec des clients ou des groupes de discussion.
  • Validation des idées en temps réel : Le crowdsourcing est un excellent moyen de tester et de valider des idées en temps réel. Plutôt que de soumettre une liste restreinte de nouveaux produits à des groupes de discussion, les entreprises peuvent obtenir rapidement une réponse spontanée des consommateurs directement en ligne.
  • Réduction des coûts d’idéation : Beaucoup d’entreprises n’ont pas les ressources nécessaires pour financer des groupes de discussion approfondis ou des études à long terme. En exploitant le pouvoir du crowdsourcing, les entreprises peuvent obtenir les mêmes informations à un coût moindre.

Exemple concret : La communauté Insight de DeWalt

La communauté DeWalt Insight est un excellent exemple d’une entreprise qui combine une étude de marché approfondie avec l’expertise du public pour créer de nouveaux produits innovants.

La communauté Insight de DeWalt permet à la société d’outillage électrique de s’engager auprès de ses consommateurs & fans les plus dévoués : les professionnels de la constructions et les bricoleurs particuliers. En cultivant cette communauté d’utilisateurs et en les récompensant pour leur contribution, DeWalt a créé un énorme atout concurrentiel.

Lorsqu’elle développe des idées, DeWalt utilise sa communauté Insight en ligne pour tester et valider les produits présélectionnés lors d’études de marché. De cette façon, l’entreprise économise du temps et des efforts en jaugeant la réaction des clients à une échelle plus petite et plus facile à gérer.

Ce processus en deux étapes aide l’entreprise à tirer le meilleur parti de ses études de marché. En validant les idées de produits présélectionnés par l’évaluation de milliers de fans inconditionnels, DeWalt peut affiner les nouveaux produits avant qu’ils n’arrivent dans les rayons.

Utiliser le crowdsourcing pour valider votre étude de marché

Dans le monde des affaires, avoir accès aux meilleures idées est une question de survie.

Que vous trouviez ces idées par le biais de formes traditionnelles d’études de marché, comme les entretiens avec les clients et les groupes de discussion, ou que vous exploitiez la puissance du crowdsourcing par le biais de concours d’idées ou d’Open Innovation, vous devez trouver un moyen de donner à vos consommateurs ce qu’ils désirent le plus.

Cependant, vous n’avez pas besoin de choisir entre l’étude de marché et le crowdsourcing. Au contraire, vous pouvez établir une liste restreinte des idées les plus prometteuses grâce à une étude de marché, puis valider ces idées par un crowdsourcing en ligne.

Cela permet non seulement d’accélérer le processus d’innovation, mais aussi de se concentrer sur des options viables pour de nouveaux produits et services et de développer un marché existant pour ces produits avant de les lancer sur le marché.

En utilisant cette approche en deux étapes, votre étude de marché devient beaucoup plus utile, et votre crowdsourcing beaucoup plus ciblé. Pour vous et vos clients, c’est gagnant-gagnant.

Donc, la prochaine fois que vous hésiterez entre l’étude de marché et le crowdsourcing, souvenez-vous : vous n’avez pas à choisir l’un ou l’autre. Au contraire, vous pouvez faire les deux.

Comme nous le savons tous, innover et créer quelque chose de nouveau est généralement considéré, à juste titre, comme un effort important, mais très risqué. En tant que tels, les responsables de l’innovation sont constamment soumis à une forte pression provenant de toutes part.

Lorsque le sujet de l’innovation est abordé, nous nous concentrons souvent sur l’aspect pratique du sujet, comme les process, les bests practices et les outils. Il s’agit sans aucun doute de sujets très importants, mais ils ne sont rien en comparaison de la prise de décision.

Si la prise de décision en matière d’innovation est bancale dans une entreprise, aucun artifice ne fera une réelle différence. Et, malheureusement, c’est un domaine dans lequel nous constatons que de nombreux dirigeants d’entreprises, voire la majorité, éprouvent des difficultés.

Aujourd’hui, nous allons donc nous concentrer sur les compétences et la manière d’aborder ses prises de décision en tant que leader de l’innovation, en particulier dans les ETI et les grandes entreprises.

Nous allons d’abord explorer certains des principaux défis et idées reçues liées à ce sujet afin d’expliquer pourquoi tant de dirigeants échouent, puis nous vous fournirons des outils plus pratiques pour affiner vos compétences décisionnelles (ou celles de vos supérieurs) dans le monde complexe et imprévisible de l’innovation.

Pourquoi est-il si difficile de prendre des décisions intelligentes en matière d’innovation ?

Commençons par examiner les principales caractéristiques de l’innovation.

  • Par définition, il s’agit de faire quelque chose de nouveau qui n’a jamais été fait auparavant. En tant que tel, il y a beaucoup d’incertitude et de points d’interrogation liés à presque tous les aspects de l’innovation.
  • Dans de nombreux cas, vous travaillez également à résoudre des problèmes dans un environnement complexe, ce qui signifie que les choses sont liées les unes aux autres et qu’il est donc difficile de prévoir ce qui va se passer.
  • En raison de ce qui précède, il n’y a généralement pas beaucoup de données historiques sur lesquelles s’appuyer.
  • Il n’y a pas non plus de benchmarks fiables ou d’études de marché disponibles. Et, comme tout est nouveau, les données que vous pouvez obtenir à partir de questionnaires/sondages auprès des clients ou d’autres méthodes similaires ne seront probablement pas fiables non plus.
  • De plus, comme votre équipe n’a jamais fait cela auparavant, vous ne pouvez pas non plus créer un plan de projet très réaliste pour le mettre en œuvre.

Lorsque vous mettez tout cela ensemble, vous vous retrouvez dans un environnement difficile à gérer et, dans la plupart des cas, vous ne disposerez pas des données nécessaires pour prendre des décisions fondées sur des preuves ou des plans réalistes.

En quoi cela diffère-t-il de la prise de décision habituelle ?

Approfondissant la question en comparant la prise de décision en matière d’innovation avec le contexte de la prise de décision « ordinaire ».

Dans une entreprise donnée, la majorité des dirigeants sont arrivés là où ils sont parce qu’ils ont réussi dans ce que l’entreprise faisait dans le passé. Et comme ils ont accédé à des postes de direction, ils ont évidemment une grande responsabilité pour l’entreprise – et aussi beaucoup à perdre sur le plan personnel.

Cela signifie évidemment qu’ils veulent prendre des décisions éclairées, fondées sur des preuves, qui présentent le moins de risques possible et le meilleur rendement possible. Ils veulent disposer à l’avance d’un plan bien pensé et structuré, allouer les ressources en conséquence et suivre de près l’avancement par rapport à la feuille de route tout en améliorant continuellement le process.

Et pour cause, ne pas vouloir faire cela serait tout simplement imprudent ou tout simplement stupide !

Cependant, le problème est que, parce qu’ils ont un mode de fonctionnement qui leur est propre, ils ont l’habitude de disposer de nombreuses données, dont la plupart sont assez fiables. Parfois, il existe également un historique des performances des collaborateurs dans les missions confiées, ce qui permet d’établir des plans réalistes pour un avenir assez lointain.

Comme déjà expliqué, pour l’innovation, rien de ce qui précède n’est possible, ou du moins, pratiquement réalisable !

L’innovation s’inscrit dans un contexte très large, et pour pouvoir y réussir, les « chargés de l’innovation » doivent comprendre ces différences fondamentales entre innovation et l’historique de l’entreprise, puis adapter leur réflexion en conséquence.

Cela est, bien sûr, plus facile à dire qu’à faire lorsque vous avez eu de nombreuses réussites en travaillant dans l’autre sens pendant des années, voire des décennies.

Les fondamentaux pour prendre de bonnes décisions en matière d’innovation

Tout cela peut donner l’impression qu’il est pratiquement impossible de prendre des décisions intelligentes en matière d’innovation.

La bonne nouvelle est que ce n’est pas le cas, à condition de comprendre quelques principes fondamentaux. Ceux-ci déterminent la manière dont les décisions doivent être prises, et tant que vous agissez en conséquence, il y a de fortes chances que vous preniez les bonnes décisions. Cela ne garantit pas le succès de l’innovation, bien sûr, mais cela contribue grandement à améliorer vos chances de réussite.

1. Acceptez que votre stratégie et vos plans d’affaires soient toujours erronés.

La première chose, et la plus importante, est que vous devez accepter le fait que quelle que soit la stratégie d’innovation ou le business plan que vous avez créé, il sera toujours soit tout à fait faux, soit, au mieux, sous-optimal.

Nous avons déjà évoqué les raisons à propos de cette situation au début de l’article, mais il existe un dicton courant dans le monde des startups qui résume bien la situation : « aucun business plan ne survit au premier contact client« .

Pour résumer, il est important de comprendre que si vous innovez, vous repoussez toujours les limites et explorez l’inconnu. En tant que tel, vous ne serez jamais en mesure de tout voir clairement, ni d’avoir toutes les réponses à l’avance. C’est simplement une chose avec laquelle les innovateurs qui réussissent ont appris à organiser leur temps judicieusement.

Vous avez toujours besoin d’objectifs et d’une stratégie, et il est toujours utile d’avoir des plans, mais vous devez simplement accepter qu’ils comportent de nombreuses failles. Il ne sert donc à rien de passer beaucoup de temps à essayer de les rendre parfaits. Concentrez-vous plutôt sur la recherche de leurs défauts, et ce le plus rapidement possible. Et la seule façon d’y parvenir, c’est de mettre le plan en pratique rapidement et de l’adapter en conséquence.

Il s’agit de la pierre angulaire fondamentale qui mène à nos prochains points clés : tester, apprendre, adapter, progresser.

2. Testez votre plan rapidement – et commencez par les parties les plus risquées

Comme nous venons de le voir, une fois que vous acceptez que votre plan soit erroné, le vrai travail ne consiste plus à s’assurer que le plan est suivi à la lettre. Il s’agit de tester le plan initial, quel qu’il soit, dans le but d’apprendre quelles sont les parties qui fonctionnent et, surtout, celles qui ne fonctionnent pas, puis de les adapter en conséquence.

Pour de nombreux dirigeants, cela peut sembler peu sophistiqué et peu scientifique, mais ce n’est pas le cas.

Revenons sur ce que celles et ceux d’entre nous qui ont suivi un cursus universitaire ont appris : la méthode scientifique. L’idée est de partir d’une théorie ou d’une hypothèse, puis de procéder à des essais sur le terrain pour vérifier cette hypothèse et analyser les résultats pour voir si elle est correcte. C’est ainsi que l’on fait de la recherche de pointe, et c’est aussi ainsi que l’on innove, purement et simplement.

Ainsi, en tant que chef d’entreprise ou décideur, n’oubliez pas que votre stratégie, ainsi que vos business plan et études de marché ne sont jamais que des hypothèses attendant d’être testées. Le véritable travail, et la différence entre ceux qui échouent et ceux qui réussissent, sera votre capacité à vous adapter à tout ce que vous apprenez – assez vite et assez bien.

La clé pour y parvenir peut être un peu contre-intuitive pour beaucoup d’entre nous : nous devons commencer par l’hypothèse la plus risquée.

Dans la plupart des projets d’entreprise, il est logique d’essayer d’obtenir d’abord des résultats rapides pour faire avancer les choses et obtenir un soutien, mais pour la stratégie et l’innovation, c’est généralement problématique.

Dans de nombreux cas, cela vous conduit à un faux sentiment de réussite car vous mettez en œuvre les défis triviaux alors qu’il y a toujours un défi qui se pointe à l’horizon.

Résultat : vous travaillez beaucoup et dépensez beaucoup d’argent pour vous rendre compte que le plan initial ne fonctionnera pas sans changements majeurs lorsque vous rencontrerez ce défi.

À ce moment-là, la plus grande partie de ce dur labeur devra être jetée, et vous aurez également perdu beaucoup de temps dans le processus. Ou pire, vous risquez d’être la proie de l’erreur des coûts irrécupérables et de continuer sans réelle chance de succès.

D’un autre côté, si vous commencez par tester la partie la plus risquée et la plus critique, vous subirez probablement des difficultés et des échecs au début, mais vous arriverez bientôt à un point où vous comprendrez suffisamment bien la problématique pour être capable de le résoudre de la bonne manière.

Cela vous permettra d’économiser du temps et de l’argent par la suite – et de minimiser le risque que le projet se solde par un échec extrêmement coûteux.

Pour la plupart des entreprises, les parties les plus risquées sont généralement liées à la demande des clients, mais il existe aussi des cas où il peut s’agir de quelque chose de différent, comme la technologie.

Par exemple, si vous parvenez à mettre au point un remède super efficace et abordable pour toutes sortes de cancers, le reste est insignifiant. La demande ne manquera pas, et il ne sera pas difficile de créer une grande entreprise à partir de là. Dans ce cas, vous devez vous concentrer sur la résolution du défi technique et ne pas trop vous soucier du marketing, des canaux de distribution, etc.

D’autre part, au 21e siècle, il est facile de créer la prochaine plateforme de réseaux sociaux. Vous pouvez le faire en tant qu’individu avec une expérience préalable minimale ou nulle en matière de codage et un budget minimal. La grande question est de savoir si quelqu’un voudra l’utiliser ou payer pour cela. Il est donc insensé de peaufiner tous les aspects de la plateforme et de la préparer pour un lancement massif sur toutes les plateformes de distribution en même temps, si vous n’avez pas de preuves solides de la demande pour ce que vous faites.

3. Focus sur la rapidité – une mauvaise décision aujourd’hui est mieux qu’une bonne plus tard

La troisième et dernière clé d’une prise de décision réussie en matière d’innovation consiste à faire le focus sur la rapidité de la prise de décision.

Dans de nombreuses grandes entreprises, la prise de décision a tendance à être assez lente. Il est souvent utile de demander l’avis de toutes les parties de l’organisation sur une décision potentielle et de leur faire approuver la décision à l’avance afin de réduire la résistance au changement en cours de route – et d’éviter d’avoir à assumer la responsabilité personnelle de mauvaises décisions.

Et comme la plupart des décideurs sont très occupés, cela peut prendre des semaines, voire des mois, pour les contacter tous, les mettre au courant et leur fournir suffisamment d’informations pour qu’ils puissent approuver une décision, même si elle est relativement simple.

Comme nous l’avons mentionné, il y a bien sûr un intérêt à procéder de cette manière, mais même avec toutes ces informations, les décisions seront souvent mauvaises en matière d’innovation pour les raisons que nous avons déjà évoquées. Au final, cette valeur sera plutôt marginale comparé à l’ensemble.

Cependant, le coût de ce type de prise de décision lente et participative est énorme, à la fois en termes de temps de travail, mais aussi en termes de créneaux de calendrier perdus. De plus, les innovations sont presque toujours controversées, et si un consensus doit être atteint, il est probable que vous n’obtiendrez qu’une version pire et édulcorée de l’idée initiale.

Si l’on ajoute à cela le fait que beaucoup, sinon la plupart, des décisions initiales, tout comme les plans d’affaires, seront de toute façon moins qu’optimales en raison de la forte incertitude, il vaut mieux prendre une décision rapide maintenant, même si elle est mauvaise, que d’essayer de prendre une décision apparemment parfaite plus tard.

Si vous agissez rapidement et de manière décisive, vous pouvez généralement prendre la décision, la mettre en œuvre et savoir si elle était la bonne dans le temps qu’il faut à certaines organisations pour prendre cette décision. Il s’agit d’un avantage concurrentiel clé qu’il est pratiquement impossible pour une organisation plus lente de surmonter.

Ainsi, en matière d’innovation, privilégiez toujours l’action. N’attendez pas plus d’informations ou plus d’avis, mais agissez tout simplement en vous assurant que vous avancez dans la bonne direction générale, même si vous devez régler certains détails au fur et à mesure.

En comprenant et en appliquant ces trois principes fondamentaux dans votre prise de décision, vous ferez mieux que la plupart des autres organisations.

Toutefois, les meilleurs leaders de l’innovation vont au-delà de ces principes fondamentaux.

L’art de décider des bonnes choses

Comme nous venons de l’établir, les leaders de l’innovation doivent être décisifs et capables de prendre rapidement de nombreuses décisions dans un environnement caractérisé par un haut niveau d’incertitude.

Ainsi, s’il est important d’être décisif, l’incertitude signifie également que vous devrez être à l’aise pour repousser certaines décisions, laissant ainsi des questions ouvertes.

La compétence que les meilleurs innovateurs maîtrisent est leur capacité à déterminer lesquelles de ces questions doivent être abordées maintenant, et lesquelles doivent être laissées ouvertes. Ils posent les bonnes questions et s’attachent à prendre les bonnes décisions, et pas seulement les questions et les décisions qui vous ont été présentées.

Les meilleurs innovateurs posent les bonnes questions et s’attachent à prendre les bonnes décisions, pas seulement les questions et les décisions qui vous ont été présentées.

Pour expliquer ce que cela signifie, utilisons un exemple un peu trop simplifié qui n’est pas lié à l’innovation en soi, mais auquel nous pouvons tous nous identifier :

On entend souvent des gens dire qu’on peut soit travailler dur, soit travailler intelligemment, et qu’il faut ensuite décider lequel des deux on veut qu’ils fassent.

La question est évidemment un piège, parce que personne ne veut « travailler bêtement », donc parmi les options présentées, tout ce que vous pouvez vraiment faire est de dire de travailler intelligemment. Mais c’est en fait la mauvaise réponse.

En choisissant simplement l’une ou l’autre, quelle que soit celle que vous choisissez, vous n’obtiendrez jamais de grands résultats. Pour les obtenir, vous devez bien sûr travailler à la fois beaucoup et intelligemment.

La vraie question est donc : comment changer le système pour ne pas avoir à choisir entre l’un ou l’autre, mais pouvoir avoir les deux ?

En tant que leader, vous devez donc ignorer ces choix non pertinents que les gens utilisent souvent comme excuses pour choisir la voie de la moindre résistance. Essayez de creuser davantage et de trouver des réponses aux questions qui comptent vraiment.

C’est ainsi que pensent les vrais leaders et innovateurs : ils trouvent des moyens de modifier le système afin d’obtenir le résultat qu’ils souhaitent.

C’est ainsi que pensent les vrais leaders et innovateurs : ils trouvent des moyens de changer le système pour arriver au résultat qu’ils souhaitent.

C’est, bien sûr, plus facile à dire qu’à faire !

Cependant, le monde est rempli de situations et de décisions comme celle-ci, où vous devez choisir entre des alternatives moins qu’idéales. Dans certains cas, vous pouvez simplement choisir l’une ou l’autre, mais pour les questions et les problèmes qui comptent vraiment, vous ne pouvez pas vous contenter de ces options et résultats médiocres, au mieux mitigés.

La seule façon de dépasser ces options et d’obtenir des résultats vraiment excellents est de poser la question que la plupart des gens n’ont pas encore posée, ou du moins qu’ils n’ont pas été capables de résoudre.

Exemples de choix trompeurs dans la pratique

Il existe d’innombrables exemples de ce phénomène dans le domaine du leadership et de l’innovation. Voici quelques exemples courants :

  • « Voulez-vous que cela soit fait correctement (de manière fiable, sûre…), ou voulez-vous que cela soit fait rapidement ? »
  • « Voulez-vous une innovation incrémentale ou une innovation de rupture ? »
  • « Voulez-vous donner l’exemple ou responsabiliser votre équipe ? »

La réponse à toutes ces questions n’est jamais l’une ou l’autre, mais toujours les deux. L’équilibre exact entre les deux extrêmes sera différent dans chaque situation, mais si vous choisissez uniquement l’un ou l’autre, les résultats ne seront pas au rendez-vous.

Points importants à retenir

Pour conclure, travailler sur l’innovation exige un état d’esprit différent de celui auquel la plupart d’entre nous sont habitués. En tant que tel, il est souvent difficile pour les organisations de prendre des décisions intelligentes en matière d’innovation, et même si vous y parvenez, vous devrez peut-être aussi changer les points de vue de ceux qui vous entourent.

C’est l’une des principales raisons pour lesquelles beaucoup de personnes et d’organisations échouent en matière d’innovation.

Rappelez-vous qu’une décision médiocre maintenant est toujours préférable à une bonne décision plus tard – et assurez-vous de vous concentrer sur les décisions qui comptent vraiment, et non sur celles que les gens vous envoient simplement. C’est ce que signifie réellement « sortir des sentiers battus« .

Si vous parvenez à changer votre état d’esprit et à améliorer vos capacités de prise de décision afin d’être mieux préparé à faire face à l’incertitude et à la complexité, vous réussirez dans l’innovation – et dans la vie !

Toutes les grandes innovations commencent par une question clé : Comment pouvez-vous faciliter la vie de vos utilisateurs ou de vos clients ?

Quel que soit votre secteur d’activité, l’une des meilleures façons d’aborder la résolution des problèmes est d’examiner ce dont l’utilisateur a besoin pour avoir une bonne expérience du produit (ou du service). Si l’expérience utilisateur est votre priorité numéro 1, alors vous êtes au bon endroit.

Un bon moyen de guider ce processus ? Utiliser le design thinking. A titre d’exemple, dans le cadre d’ateliers d’échange, Mushin a utilisé cette méthodologie pour mieux cerner les points d’amélioration ergonomiques, esthétiques et fonctionnels, et ainsi répondre au mieux proximité et à la relation de confiance entretenue avec ses clients.

En se concentrant sur l’expérience humaine avant tout, le Design Thinking peut aider les entreprises de tous horizons à développer des innovations qui changeront le monde. L’iPhone, l’imprimante, et même la porte tambour – chacune de ces grandes innovations a vu le jour grâce au Design Thinking.

Dans ce article, nous expliquerons de A à Z le processus de Design Thinking et vous montrer ce que cela signifie concrètement de faire le focus sur l’expérience utilisateur. Avec nos conseils, vous serez bientôt en mesure d’utiliser cette approche créative de résolution de problèmes pour découvrir et développer de nouvelles idées, solutions et approches pour vos utilisateurs.

Qu’est-ce que le Design Thinking ?

À la base, le design thinking est un processus d’idéation centré sur l’humain.

Le « Design Thinking » encourage les entreprises à se concentrer sur l’humain, et à intégrer cet aspect à chaque étape du cycle de développement produit. Cela signifie qu’il s’agit d’imaginer la conception des produits en tenant compte des besoins et des retours d’expérience.

Pensons un instant à une entreprise qui conçoit un logiciel d’interface de guichet automatique. Dans cet exemple, la priorité devrait être de concevoir un logiciel fonctionnel, fiable et sécurisé qui permette aux utilisateurs d’effectuer leurs transactions de manière claire, simple et intuitive.

En utilisant le Design Thinking pour guider le développement de ce logiciel, l’entreprise commencerait par se mettre à la place de l’utilisateur et imaginerait une interaction parfaite avec un distributeur automatique de billets. Ensuite, elle pourrait travailler à partir de là pour concevoir un logiciel permettant d’assurer cette expérience sans faille.

C’est la valeur du Design Thinking en action. L’utilisation du Design Thinking permet aux innovateurs de faire preuve d’empathie et de faire le focus en profondeur sur ce qui est susceptible d’avoir le plus d’impact pour les utilisateurs et les clients.

Comme l’explique la théoricienne de l’innovation Jeane Liedtka dans son article intitulé « Why Design Thinking Works« , publié dans la Harvard Business Review, le Design Thinking a le potentiel de « libérer toute l’énergie créative des gens, d’obtenir leur engagement et d’améliorer radicalement les processus ».

Jusqu’ici, rien à redire. Mais à quoi ressemble le Design Thinking dans la pratique ? Quelles sont les étapes nécessaires que les entreprises doivent suivre pour guider leur processus d’innovation avec le Design Thinking ? Comment les entreprises peuvent-elles transposer le Design Thinking dans leurs business models ?

Le Design Thinking en 5 étapes clés

En tant qu’approche de l’innovation centrée sur l’humain, le Design Thinking offre aux entreprises de toutes formes et de toutes tailles un moyen de placer l’expérience utilisateur au premier plan du processus d’innovation. Si votre idée n’en est qu’à ses prémices, le Design Thinking est un excellent moyen de la faire décoller.

  1. Faire preuve d’empathie
  2. Définir
  3. Idéer
  4. Prototyper
  5. Tester

Examinons-les une par une, avec des exemples de pratiques et d’étapes spécifiques à prévoir lors de chaque étape. Si vous suivez à la lettre ces 5 étapes, vous pourrez débloquer de nouvelles solutions disruptives au profit de vos utilisateurs et de vos clients.

Étape 1 : Faire preuve d’empathie

Lorsque vous utilisez l’approche d’innovation Design Thinking, votre première étape consiste à développer une compréhension empathique du problème à résoudre.

Cela implique de collecter autant d’informations que possible sur l’expérience utilisateur au quotidien et de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour comprendre ce que vivent vos clients lorsqu’ils interagissent avec vos produits (ou services).

Souvent, cela signifie se mettre dans la peau de vos clients. Vous devez faire tout ce que vous pouvez pour recueillir les motivations et les expériences de vos utilisateurs afin de développer une compréhension personnelle de ce que signifie l’utilisation de vos produits.

Posez-vous ces questions :

  • Par quoi vos utilisateurs et vos clients sont passés lorsqu’ils interagissent avec vos produits ?
  • Quels sont les aspects les plus difficiles de ce processus ? Quels sont les plus fluides ?
  • Comment décririez-vous l’expérience idéale pour vos clients ? Et en quoi le statu quo s’en écarte-t-il ?

Reprenons l’exemple du logiciel d’interface de guichet automatique. Dans ce cas, vous et votre équipe superviserez les tests utilisateurs afin de déterminer la facilité d’utilisation de votre interface et les points sensibles.

Il doit s’agir d’un processus de collaboration, avec les interlocuteurs des différentes unités commerciales. Bien souvent, les meilleures idées proviennent de ceux dont le produit n’est pas dans leurs compétences métier. N’hésitez pas non plus à faire participer votre équipe financière par exemple !

À la suite de l’étape d’empathie, vous pouvez ensuite rédiger un rapport sur l’expérience client détaillant les exigences pratiques du produit et la manière dont le statu quo peut être amélioré pour répondre à ces exigences. Vous êtes maintenant en mesure de définir le problème à résoudre.

Étape 2 : Définir

Une fois que vous avez terminé l’étape d’empathie, vous pouvez rassembler les informations dont vous disposez pour définir les principaux problèmes et identifier les solutions potentielles.

En pratique, cela signifie passer d’un rapport sur l’expérience client à une définition du problème. Pour l’entreprise de logiciels de gestion de guichets automatiques, cela signifie transformer un long rapport sur les lacunes du logiciel de gestion de guichets automatiques du statu quo en une définition de problème ambitieuse.

Dans l’exemple du logiciel d’interface de guichet automatique, cela pourrait être quelque chose comme : « Les clients des banques ont besoin d’un moyen rapide, fiable et sûr d’accéder aux services bancaires via les guichets automatiques. Le « produit du statu quo » est lent, déroutant et exige trop de l’utilisateur ».

L’étape de définition est cruciale pour aider votre équipe de conception à sélectionner de bonnes idées pour les fonctionnalités, les caractéristiques et les éléments interactifs qui permettront à votre entreprise de résoudre le problème auquel sont confrontés vos clients. En abordant chacune de ces questions, vous pouvez générer une meilleure expérience utilisateur.

En tant que jalon de l’étape de définition, vous devez vous efforcer d’obtenir une définition détaillée du problème pour guider l’étape d’idéation.

Vous pouvez également appeler cela une définition d’opportunité – à vous de voir !

Étape 3 : Idéer

Ensuite, il est temps d’utiliser votre connaissance approfondie de l’expérience client et de la définition du problème pour commencer à générer des idées.

Grâce à votre travail acharné lors de l’étape d’empathie, vous avez maintenant une compréhension approfondie des lacunes de vos produits et services existants. Vous connaissez maintenant le problème à résoudre, y compris les limites exactes du statu quo.

Maintenant, la partie amusante peut commencer !

Au cours de la phase d’idéation, vous pouvez chercher de nouvelles façons créatives de combler les lacunes que vous avez identifiées et lancer des idées originales pour de nouveaux produits et services. Il est essentiel de mettre sur la table autant d’idées ou de solutions potentielles que possible, alors ne soyez pas trop pointilleux.

À l’issue du processus d’idéation, vous devriez disposer d’une série de propositions d’innovation détaillées, prêtes à être évaluées en vue d’un éventuel prototypage. Une fois que vous avez ces propositions en main, vous pouvez les passer au crible et déterminer celles que vous souhaitez développer.

Lorsque vous élaborez des propositions d’innovation, veillez à rester focus sur les questions suivantes :

  • Quelles sont les façons dont vous pourriez résoudre ce problème et offrir une expérience client encore meilleure ?
  • Quelles sont les limites et les contraintes de ces idées ?
  • Que dit la sagesse conventionnelle à propos de ces produits ou services ?
  • Comment pouvez-vous défier et renverser ces idées reçues ?
  • Quels sont les besoins non satisfaits auxquels votre produit pourrait répondre ?

Revenons encore une fois à l’exemple du logiciel d’interface de guichet automatique. À l’issue de l’étape d’idéation, l’entreprise dispose d’idées prioritaires à tester en vue d’un éventuel prototypage.

Étape 4 : Prototyper

Maintenant que vous avez terminé le processus d’idéation et évalué l’ensemble des idées émises, l’équipe Design et vous-même pouvez transformer les premières idées en une série de prototypes : des versions peu coûteuses et réduites du produit réel.

L’étape du prototypage est consacrée à l’expérimentation. Votre objectif est d’identifier la solution la plus appropriée pour répondre aux problèmes, aux opportunités et aux points de douleur identifiés lors des trois premières étapes. Vous devez prendre le temps d’explorer une série d’options différentes pour déterminer la meilleure.

La manière de procéder dépendra de la nature de votre activité et des résultats de votre travail exploratoire. Par exemple, l’entreprise de logiciels de gestion de guichets automatiques transformera une série de concepts de design en schémas logiciels de base pour montrer comment ils fonctionneront en pratique.

L’étape du prototypage vous permet de mettre vos idées en pratique, en vous concentrant sur la conception du produit, les exigences pratiques, les capacités et limites de la technologie existante.

À l’issue de l’étape de prototypage, l’entreprise doit disposer d’une série de prototypes fonctionnels prêts à être testés.

Étape 5 : Tester

Avec une série de prototypes développés en suivant l’étape d’empathie, de définition et d’idéation, vous êtes maintenant prêt à tester rigoureusement les solutions potentielles.

Une fois encore, la manière dont vous souhaitez tester ces prototypes dépendra de la nature de votre modèle commercial. Dans le cas de l’entreprise de logiciels de gestion du trafic aérien, l’étape de test impliquerait des groupes de discussion avec les clients, suivis de modifications et d’affinements si nécessaire.

Cette étape consiste à exploiter le pouvoir des connaissances des clients et des études de marché, et à voir comment vos produits potentiels sont susceptibles de fonctionner en pratique sur le marché.

À l’issue de la phase de test, vous pouvez vous attendre à disposer d’un rapport de solution validé mettant en évidence les forces et les faiblesses de propositions spécifiques.

Une fois la phase de test terminée, vous serez en mesure de commencer à transformer un ou plusieurs prototypes en produits fonctionnels.

Ou, si vous n’êtes pas encore tout à fait satisfait de vos solutions, vous pouvez toujours revenir en arrière d’une étape ou deux et jeter un autre coup d’œil aux résultats de votre idéation, puis travailler en amont pour aboutir à un prototype différent.

Les avantages et inconvénients du Design Thinking

Il y a une raison simple pour laquelle les leaders du marché comme IBM, Google et Tesla utilisent tous le Design Thinking comme méthodologie d’innovation pour guider le développement de leurs produits : cela les aide à voir le monde à travers les yeux de leurs clients.

Toutefois, ce n’est pas le seul avantage du design thinking :

  • Le rapport coût-efficacité : Le design thinking est un excellent moyen de tester des idées sans engager trop de ressources. Les entreprises peuvent déterminer dans quelle mesure un nouveau produit ou service est susceptible d’être utile, sans avoir à passer par tout le processus de développement du produit.
  • La résolution non linéaire des problèmes : Le processus de design thinking est non linéaire, ce qui signifie que les entreprises peuvent sauter d’une étape à l’autre selon leurs besoins. Par exemple, si l’étape du prototypage n’a pas permis de trouver une solution fonctionnelle, l’entreprise peut recommencer à partir du processus d’idéation.
  • Gérer la complexité : Par-dessus tout, le design thinking offre aux entreprises un excellent moyen de résoudre des problèmes complexes en se concentrant sur les besoins des utilisateurs et les limites des produits et services existants.
  • Découverte du marché : Le design thinking peut aider les entreprises à découvrir des marchés entièrement nouveaux, comme par exemple l’iPhone. Cette innovation qui a changé le monde a commencé par la simple question de savoir comment éviter aux clients de jongler avec plusieurs appareils. En cherchant à simplifier les usages, Apple a pratiquement « inventé » le marché des smartphones.
  • Des solutions sur mesure : La pensée conceptuelle permet de se concentrer sur les expériences des utilisateurs en saisissant l’état d’esprit des clients que vous avez en tête pendant le processus de conception. Il en résulte des solutions hautement personnalisées et centrées sur le client.

Malgré ces avantages, le processus de design thinking ne convient pas à tous les projets de développement de produits. Par exemple, les innovations n’étant pas en contact direct avec le client (par exemple, écrire des lignes de code pour un logiciel) ne nécessiteraient pas le niveau d’empathie et de réactivité du client intégré dans la méthodologie du Design Thinking. Dans ces cas, il serait malvenu de commencer d’adopter une démarche de Design Thinking.

Étant donné le degré d’implication du processus de design thinking, il n’est pas non plus adapté à affiner les solutions. Il doit plutôt être utilisé dès les premières étapes, lorsqu’une entreprise doit recueillir des informations sur l’expérience client et les utiliser pour identifier des solutions potentielles.

Comme pour les autres processus d’idéation, le design thinking ne permet pas non plus d’éliminer complètement le risque d’innovation. Cela signifie que, quelle que soit la rigueur avec laquelle vous vous concentrez sur les besoins de vos utilisateurs, vous pouvez toujours sortir du processus avec une solution moins que parfaite.

Examinons maintenant un exemple moderne de design thinking en action : AirBNB.

Le Design Thinking en pratique : Airbnb

Cela peut surprendre, mais la plateforme d’hébergement Airbnb est l’un des meilleurs exemples de la méthodologie du « design thinking » à l’heure actuelle.

Si l’on met de côté certains des aspects gadgets de l’application (nous vous regardons, Idaho Giant Potato Tour), on peut voir les bases du design thinking à l’œuvre : une attention constante aux solutions centrées sur l’utilisateur, fondée sur une compréhension profonde des points sensibles en matière de voyage.

L’innovation d’Airbnb, qui a changé le monde, repose sur une compréhension approfondie de l’expérience du voyage et de l’hébergement au niveau de l’utilisateur. Dès le début de son développement, l’entreprise a réalisé à quel point les voyageurs en avaient assez des hôtels coûteux, des services impersonnels et des expériences de voyage à l’emporte-pièce fades et décevantes.

Pour surmonter ces limites, Airbnb a utilisé des compétences en matière de design thinking. Elle a ainsi construit une plateforme permettant à quiconque de se lancer dans le secteur du voyage et de l’hébergement, et d’offrir aux utilisateurs des expériences personnalisées et mémorables, quel que soit l’endroit du monde où ils souhaitent se rendre.

Cette conception délibérée de l’entreprise montre comment le design thinking fonctionne en pratique. En se mettant à la place du voyageur, AirBNB a trouvé le moyen de résoudre plusieurs problèmes à la fois. De cette façon, ils ont pu recadrer les opportunités commerciales et changer le marché.

La nature de la solution d’AirBNB, et l’incroyable popularité de l’application, reflètent le mécontentement des utilisateurs vis-à-vis du statu quo. Il s’agit là d’un excellent exemple de design thinking en action, et d’une innovation axée sur le parcours du client.

En se concentrant sur les points douloureux et les difficultés rencontrés par les utilisateurs du monde entier, les concepteurs peuvent dégager des avantages concurrentiels importants pour leurs entreprises. Comme Airbnb, ils peuvent même générer des modèles commerciaux entièrement nouveaux.

Conclusion : Donner la priorité à l’utilisateur grâce au design thinking

L’utilisation d’une approche de type « design thinking » est un excellent moyen de trouver des innovations qui changent le monde, et de se concentrer sur la satisfaction des besoins des utilisateurs finaux et des clients.

Après tout, il y a un point commun à toutes les innovations réussies de l’histoire : une compréhension intelligente des besoins réels des clients, des utilisateurs et des fans.

Dans la pratique, il n’est pas si compliqué de mettre en pratique la méthodologie du « design thinking ». Les entreprises n’ont qu’à suivre le processus simple en cinq étapes de la pensée design :

  • Faites preuve d’empathie : mettez-vous à la place de vos clients. Que pouvez-vous leur offrir pour leur faciliter la vie ?
  • Définir : Maintenant que vous savez à quoi vos clients sont confrontés sur le terrain, comment pouvez-vous définir l’opportunité commerciale à saisir ?
  • Idéer : Passez au tableau blanc ! Quelles sont les solutions potentielles aux problèmes rencontrés par vos clients ? Comment pouvez-vous renverser les idées reçues de manière inattendue ?
  • Prototype : Maintenant, sélectionnez une poignée de ces propositions innovantes et transformez-les en prototypes de base. Ne vous souciez pas encore de les rendre parfaits.
  • Testez : Enfin, prenez les prototypes les plus prometteurs et soumettez-les à des tests intensifs auprès des clients, y compris des groupes de discussion et des évaluations d’experts. Croisez les doigts, vous avez un gagnant.

En se concentrant sur l’utilité dans le monde qui les entoure, le design thinking permet aux entreprises de tous horizons de faire passer l’utilisateur en premier et de récolter les fruits d’une innovation centrée sur le client.

Les géants du numérique l’ont testée et adoptée. Et vous, prêt à lancer un atelier de Design thinking pour lancer ou améliorer l’un de vos produit ou service ?

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Dans le monde des affaires, certaines choses semblent mettre une éternité à mourir. Le chéquier, le télécopieur, la cabine téléphonique : pour une raison ou une autre, ces vieilles reliques continuent à tenir bon, même si elles sont largement dépassées, comme la boite à idées.

Un autre objet dépassé qui doit vraiment disparaître ? La boîte à idées physique.

Il fut un temps où les boîtes à idées pouvaient être un moyen utile de recueillir des commentaires anonymes. De nos jours, elles sont devenues has been, et ne sont qu’un symbole d’une administration paperassière.

De la collecte de verbatims clients à la récolte des feedbacks collaborateurs, les occasions sont nombreuses d’orienter leurs décisions dans le but ultime d’obtenir une meilleure satisfaction et expérience client/collaborateur.

Aujourd’hui, avec le processus d’amélioration continue, il existe des moyens bien plus efficaces que la boîte à idées pour recueillir les feedbacks des employés, des clients et des partenaires.

Dans cet article, nous allons vous expliquer les points bloquants avec cette méthode démodée, et pourquoi vous devriez plutôt investir dans une boite à idées digitale.

Pourquoi les boîtes à idées sont-elles toujours d’actualité ?

Au cours des décennies passées, les boîtes à idées physiques étaient le système de prédilection des entreprises pour encourager les avis et feedbacks constructifs sur la manière d’améliorer leurs produits et services. Elles constituaient également un moyen simple pour les entreprises d’obtenir un retour d’expérience de la part de leurs employés en matière de partage de l’information.

Cette méthode était considérée comme indispensable à la fois pour récolter des informations précieuses, mais aussi le moyen adéquat pour stimuler l’engagement et la satisfaction des employés.

L’idée était simple : les boîtes à idées physiques offraient une méthode fiable et anonyme pour communiquer tout message que les employés ne voulaient pas transmettre en personne.

Pourquoi vous devriez supprimer votre boîte à idées physique ?

Parce que les boîtes à idées s’apparentent à des dinosaures.

À l’ère des avis en ligne et des espaces numériques de recommandation (Google, forums, Facebook…), des avis laissés par les employés de manière anonyme (Glassdoor), la boîte à idées physique n’a plus les avantages d’il y a 50 ans, et sont également inefficaces pour obtenir les informations dont vous avez besoin pour améliorer les rouages de votre entreprise au fil du temps.

Pensez-y : à quand remonte la dernière fois où vous avez vu, ou même entendu, quelqu’un proposer une idée sérieuse via une boîte à idées ?

En effet, il n’y a aucune obligation de rendre des comptes lorsque les employés soumettent des propositions via une boîte à idées. Il n’y a pas non plus de moyen d’évaluer leur utilité, ce qui conduit à l’adage selon lequel les boîtes à idées physiques ne valent pas mieux que les broyeuses à papier.

Pire encore, si quelqu’un prend le temps d’écrire puis de poster des avis utiles par ce moyen et que rien ne se passe, il a l’impression que tout ce processus est inutile. Dans ce cas, la boîte à idées physique, en plus de nourrir la frustration, peut démoraliser à long terme.

Il existe des alternatives crédibles pour passer à l’action en transformant vos idées en solutions.

Pourquoi la boite à idées digitale est la meilleure alternative ?

Ne vous méprenez pas : même si nous détestons la boîte à idées classique, nous souhaitons que les entreprises soient en mesure de recueillir des idées et des informations précieuses auprès des employés et des clients en première ligne.

Un système de boite à idées digitale est un moyen beaucoup plus efficient d’atteindre les mêmes objectifs de transparence et d’amélioration continue pour recueillir les meilleures idées de leurs employés tout en permettant un gain de temps et d’énergie.

Comment fonctionnent les boites à idées digitales ?

Plutôt que de disposer d’une boîte à idées physique, les membres de l’équipe soumettent leurs idées via une plateforme web ou une application mobile. S’ils souhaitent que leur nom figure à côté de leur idée, libre à eux de le faire. Sinon, ils peuvent soumettre des suggestions de manière anonyme.

Une solution de collaboration visuelle permet aux entreprises de recueillir les idées d’amélioration de leurs employés, mais avec quelques différences essentielles :

  • Un suivi visuel : pour suivre automatiquement les progrès de l’entreprise dans la réponse à ces idées, ce qui facilite la visualisation des projets.
  • Demandes régulières : pour permettre aux employés et aux clients de partager leurs envies, idées et besoins, récolter leurs insights ce qui augmente le taux d’engagement.
  • Rappels automatiques : pour avertir les collaborateurs dès lors qu’ils doivent passer à l’action, ce qui réduit les risques d’oubli.

En recueillant les idées des employés de façon continue, les membres de la direction les dirigent ensuite vers le département concerné pour qu’elles soient prises en compte rapidement. Cela permet de s’assurer que les idées soient adressées aux bons interlocuteurs et augmente les chances de succès.

Mieux encore, la direction peut suivre et communiquer les changements apportés, aux conditions de travail et à ce qui découle du processus.

De cette façon, les entreprises peuvent recueillir les excellentes idées de leurs employés sur la façon d’améliorer leur environnement de travail. Elles peuvent améliorer les relations entre les managers et les employés en montrant que leurs préoccupations sont prises au sérieux.

Pour que cela soit efficace, il faut toutefois mettre l’accent sur la responsabilisation et l’action. C’est ce qui rend les boites à idées digitales si performantes : en automatisant le processus, il est hautement probable que les mesures adéquates soient prises.

Ces caractéristiques offrent de nombreux avantages aux entreprises, notamment par rapport à la boîte à idées standard. Examinons-les une par une.

D’autres alternatives à la boîte à idées

Les boîtes à idées digitales sont d’excellents de récolte de feedbacks, mais d’autres méthodes sont envisageables.

Un autre bon moyen d’obtenir des idées et des suggestions de la part des employés est d’organiser des séances de brainstorming. Si ces séances sont idéales pour créer des liens et renforcer l’esprit d’équipe, elles ne sont pas anonymes. Il est donc plus difficile pour les gens d’aborder des sujets sensibles.

L’idéal étant de coupler les séances de brainstorming avec des solutions de collaborations visuelles, cela permet en un clin d’œil de rapidement pouvoir co-créer avec les collaborateurs et les clients.

La mise en place d’un process intégrant une boite à idées digitale offre de nombreux avantages, notamment :

  • La facilité d’utilisation notamment en période de télétravail
  • Une plus grande transparence
  • Un engagement accru des employés
  • Une communication claire et directe
  • Des systèmes automatisés
  • Une boucle itérative plus efficace

Il n’y a vraiment aucune excuse pour avoir encore une boîte à idées physique. Croyez-nous sur parole, vos employés vous en remercieront !

C’était certainement vrai à un moment donné. Mais l’est-il encore aujourd’hui ? Lorsque le mot « innovation » est évoqué, il y a de fortes chances qu’Apple soit l’une des premières entreprises qui vous viennent à l’esprit – et pour cause.

Sous la houlette de Steve Jobs, le fondateur visionnaire de l’entreprise, Apple a brisé toutes les règles et défié toutes les attentes pour atteindre le sommet. Ce faisant, la firme de Cupertino a défini les tendances de la technologie pour les décennies à venir dans le monde entier.

Plus étonnant encore, Apple continue de fabriquer régulièrement des produits de haute qualité, alors que la plupart des autres entreprises technologiques (Samsung, Huawei..) lui emboitent le pas, en tant qu’outsiders.

Cependant, Apple ne se résume pas à des cols roulés et des keynotes / discours d’ouverture. Sous son apparence brillante, une forte culture de l’innovation et de créativité contribue à l’incroyable performance d’Apple. Voyons comment Apple s’y prend concrètement.

Steve Jobs : génie, visionnaire, tyran

Steve Jobs, le défunt fondateur d’Apple, était un homme complexe: un penseur visionnaire, un innovateur de génie et, selon de nombreux témoignages, un peu tyrannique, aussi.

Il suffit de regarder n’importe quelle vidéo de Jobs s’emporter envers des membres de son équipe pour mieux comprendre l’énergie et la vision qui se cachent derrière sa quête perpétuelle de succès.

Il est intéressant de noter que Jobs semblait apprécier cette réputation, car elle l’a aidé à pousser ses employés à produire de nombreuses innovations qui ont changé le monde.

Aussi difficile que cela pu être de travailler pour lui, l’accent mis par Jobs sur l’innovation a permis à Apple de rester en tête du marché, quels que soient les choix pris. Sa ténacité et sa détermination ont contribué à faire de l’entreprise une entreprise rentable à succès durable.

Cet engagement en faveur de l’innovation s’est manifesté dès les premiers produits Apple, comme le Macintosh en 1984 et le Powerbook en 1991. Ces produits ont défini l’expérience informatique moderne pour des générations d’utilisateurs, imposant la technologie Apple comme un standard.

L’une des premières innovations d’Apple : le Macintosh. Source : Computerworld

Cette série d’innovations technologiques s’est prolongée jusque dans les années 1990, avec notamment l’introduction de l’iMac en 1999, suivie par l’iPod, en 2001.

Cependant, tout cela n’a fait que préparer le terrain pour l’innovation majeure d’Apple avec lequel l’entreprise frappe un grand coup : le lancement de l’iPhone à la mi-2007.

L’iPhone : cas d’école de l’innovation disruptive

Comme le souligne le magazine Wired, l’iPhone n’est pas seulement le produit le plus vendu de tous les temps, c’est aussi le plus influent.

Non seulement les 1,5 milliard d’iPhones vendus ont contribué à changer la façon dont les gens vivent dans le monde, mais ils ont également créé un tout nouveau marché de développeurs d’applications. Cela a contribué à démocratiser son offre auprès du plus grand nombre tout en proposant des produits qu’elle estime être de qualité. Ambition affichée : laisser une empreinte indélébile sur le monde.

Des débuts modestes, mais puissants – les premiers iPhone

Comme l’explique Wired, l’iPhone a « mis le monde dans nos poches« , en offrant aux utilisateurs un appareil photo, un GPS, un lecteur de musique, un planificateur de voyage et un outil de paiement, le tout en un seul appareil.

Et l’iPhone n’a pas seulement défini la façon dont les gens utilisent les appareils électroniques : il a également mis en place un tout nouvel écosystème de chaînes d’approvisionnement dans le monde entier. Les mêmes fabricants qui produisent des iPhones fabriquent désormais les mêmes pièces pour les drones, les technologies portables, les voitures autonomes et la domotique.

Alors, comment Apple s’y prend ? Qu’est-ce qui se cache derrière cette incroyable volonté d’innovation ?

« Les produits et les personnes » – Les 8 règles d’innovation d’Apple

Fast Company place Apple comme l’entreprise la plus innovante, rentable et admirée du monde, en tête de la liste annuelle des 50 meilleurs innovateurs du magazine.

Dans une longue interview, le PDG d’Apple, Tim Cook, dévoile les secrets les plus précieux, expliquant en détail comment l’entreprise conduit l’innovation en se concentrant sur son coeur de métier : maîtriser l’expérience utilisateur.

Voici les 8 règles d’Apple en matière d’innovation.

1. Priorité à l’humain

Avec un revenu trimestriel de 111 milliards de dollars et une valorisation boursière stratosphérique de plus de 2400 milliards de dollars, Apple est sans aucun doute une entreprise rentable.

Cependant, Tim Cook affirme qu’il faut éviter de se focaliser sur les statistiques. L’approche d’Apple en matière d’innovation vise plutôt à améliorer l’expérience utilisateur grâce à des produits intelligents et intuitifs.

Cette approche « people first » est au cœur même de la culture d’innovation d’Apple.

« Nous sommes un groupe de personnes qui essaient de changer le monde pour le mieux », dit Cook. « C’est ce que nous sommes. Pour nous, la technologie est un élément de base. Nous développons des produits de manière à y insuffler de l’humanité. Nous prenons nos valeurs très au sérieux, et nous voulons nous assurer que tous nos produits reflètent ces valeurs. »

Apple s’inscrit dans la volonté de la firme de répondre aux attentes des utilisateurs, et faire en sorte de lui simplifier la vie dans un environnement sécurisé où il peut jouer et travailler.

Pour un excellent exemple de cette approche « people first », regardez comment l’iPhone a modifié l’usage des téléphones portables. Aujourd’hui, alors que les fabricants de téléphones tentent de copier l’interface utilisateur transparente d’Apple, l’époque des claviers compliqués et des téléphones à clapet semble être un lointain souvenir.

2. Aligner la culture d’entreprise sur la stratégie d’innovation

Depuis l’époque de Steve Jobs, Apple s’efforce d’instaurer une culture d’entreprise axée sur l’innovation, qui met les ressources humaines au service des objectifs stratégiques de l’entreprise.

En partant de la mission d’entreprise et en concevant sa structure interne et ses systèmes de développement en conséquence, Apple bénéficie d’un alignement fort entre la stratégie d’innovation et la culture d’entreprise.

Ce degré d’alignement entre la culture d’entreprise et la pensée innovante est un facteur majeur qui détermine la compétitivité des entreprises dans les secteurs des technologies de l’information, des services en ligne et de l’électronique grand public. C’est ce qui distingue une entreprise comme Apple de ses concurrents.

Comme le dit Tim Cook, « l’innovation est profondément ancrée dans la culture d’Apple. Nous abordons les problèmes avec audace et ambition, et nous pensons qu’il n’y a pas de limites. L’innovation est dans l’ADN de l’entreprise. »

Si vous essayez de stimuler la capacité d’innovation de votre entreprise, examinez le degré d’alignement entre votre culture d’entreprise et votre stratégie d’innovation. Si vous constatez des blocages dans vos systèmes de résolution de problèmes ou de développement de produits, cherchez des moyens d’y remédier.

3. Embauchez des personnes intelligentes, puis responsabilisez-les

Nous savons tous que pour innover, il faut intégrer les personnes pertinentes en amont. Pour de nombreuses entreprises, cela signifie qu’il faut mettre en place un processus rigoureux de sélection des employés, axé sur l’association des compétences, l’expertise, le talent ou un ensemble de responsabilités définies.

Cependant, beaucoup d’entreprises n’utilisent pas le plein potentiel de leurs employés les plus talentueux.

C’est là qu’un petit conseil de Steve Jobs peut s’avérer utile. « Cela n’a pas de sens d’embaucher des personnes intelligentes et de leur dire ce qu’il faut faire », disait Jobs. « Nous embauchons des personnes intelligentes pour qu’elles puissent nous dire ce qu’il faut faire ».

Ces mots simples renferment tant de sagesse. Les personnes intelligentes et talentueuses ont le potentiel d’apporter un regard neuf sur les problèmes en suspens et peuvent trouver des nouvelles solutions que les employés en place auraient pu négliger.

Donner du pouvoir aux personnes intelligentes n’est pas seulement bon pour l’entreprise. Cela favorise également l’engagement et la motivation des employés, et aide les personnes à donner le meilleur d’elles-mêmes.

Ne vous contentez donc pas d’embaucher des personnes talentueuses et leur faire prendra la place du passager. Au contraire, mettez-les fermement à la place du conducteur et invitez-les à suggérer des optimisations à mettre en place.

4. Équilibrer structure et flexibilité

Pour Apple, la production de grandes innovations est une question d’équilibre entre structure et flexibilité.

D’une part, une grande entreprise comme Apple doit travailler dans des délais serrés, et a besoin d’un certain niveau de stabilité et de prévisibilité lorsqu’il s’agit de développer de nouveaux produits et services.

D’autre part, l’innovation requiert de la flexibilité. Si les employés n’ont pas la liberté d’envisager de nouvelles approches pour résoudre des problèmes complexes, ils sont moins susceptibles d’imaginer la prochaine idée qui changera le monde.

Malheureusement, le lancement de nouveaux produits peut être un processus rigide et impitoyable. « Un produit, c’est comme un train », dit Cook. « Le train quitte la gare, et si vous avez une idée géniale après cela, elle va dans le prochain train. Vous n’allez pas rappeler celui-ci à la gare ».

Cependant, dit Cook, il est également important d’intégrer une certaine flexibilité dans vos processus. « Jusqu’à la dernière minute, vous voulez continuer à utiliser le produit et découvrir d’autres choses que vous voulez faire. Il doit y avoir un équilibre. »

5. Prendre le temps de bien faire les choses

Pour les fans et les clients, Apple peut sembler produire innovation après innovation, année après année. En réalité, leurs produits bénéficient d’une période de développement longue et réfléchie.

Ce processus de développement régulier permet de réduire le risque de défaillance des produits et de limiter la possibilité de « faux pas » embarrassants.

Comme le dit Cook, « nous commençons les projets des années avant leur sortie. Vous pourriez prendre chacun de nos produits – l’iPod, l’iPhone, l’iPad, l’Apple Watch – ils n’étaient pas les premiers, mais ils étaient les premiers modernes. »

« Dans chaque cas, nous avons commencé bien avant les autres, mais nous avons pris notre temps pour bien faire les choses. C’est parce que nous ne croyons pas qu’il faille utiliser nos clients comme un laboratoire. Ce que nous avons d’unique, à mon avis, c’est la patience. Nous avons la patience d’attendre que quelque chose soit parfait avant de l’expédier. »

C’est précisément grâce à cette patience et à ces efforts qu’Apple s’est forgé une si solide réputation auprès de ses utilisateurs et que ses clients accordent une si grande confiance aux produits Apple.

Et en parlant des clients d’Apple…

6. N’oubliez pas que les clients sont des bijoux

Même pour un géant de l’innovation comme Apple, il est important de prêter attention à ce que veulent les clients, et à ce qu’ils disent des produits et services qu’ils utilisent au quotidien.

« Les clients sont des joyaux », déclare Cook. « Chaque jour, je lis un bon nombre de commentaires de clients. C’est un peu comme vérifier sa tension artérielle. Je me soucie profondément de ce que pensent nos utilisateurs. »

Pour les entreprises de toutes formes et de toutes tailles, il est réconfortant de voir qu’un leader du marché comme Apple accorde une importance majeure aux avis clients. Pour Apple, ces avis sont un excellent moyen d’orienter le développement des futurs produits et de résoudre les problèmes techniques.

7. Dépassez les idées reçues – et faites abstraction des rumeurs

Étant donné la domination actuelle d’Apple sur le marché, il est facile d’oublier que tout n’a pas toujours été rose. De nombreux produits Apple ont été accueillis par des critiques ou des réticences, mais ont ensuite défié les attentes et obtenu des résultats incroyables.

Par exemple, lors du lancement de l’iPhone, beaucoup de gens ont dit que le produit ne décollerait jamais parce qu’il n’avait pas de clavier physique. Les clients étaient habitués à pouvoir taper sur de vraies touches, et les opposants ont même affirmé que l’iPhone serait une honte pour Apple.

Un milliard et demi de ventes plus tard, il est facile de voir qui était du bon côté de l’histoire.

La clé pour fabriquer d’excellents produits, année après année ? Être à l’écoute des feedbacks clients, tout en faisant abstraction des rumeurs et des histoires qui circulent.

8. Avoir le courage de dire non aux bonnes idées

Quelle que soit la taille d’Apple, ou l’ampleur du nouveau complexe Apple Park à Cupertino, l’entreprise ne peut pas tout faire.

Apple Park à Cupertino

C’est difficile, mais même Apple doit parfois dire non à de grandes idées.

Si l’entreprise s’investissait dans toutes les grandes idées proposées par ses concepteurs et ses ingénieurs, elle risquerait de disperser ses ressources. Au lieu de cela, Apple a le courage de dire non à certaines grandes idées de temps en temps.

Si cette attitude peut sembler contre-intuitive, elle reflète la réalité de l’innovation moderne. Pour la plupart des entreprises, le principal défi en matière d’innovation n’est pas le manque d’idées. Il est plutôt fréquent que les entreprises aient trop d’idées pour les évaluer et les hiérarchiser efficacement.

Pour les entreprises en croissance, avoir le courage de dire non à certaines idées prometteuses peut faire toute la différence pour leur survie à long terme.

Apple est-elle aussi innovante qu’avant ?

Malgré les excellentes performances de la société, il arrive de temps à autre que quelqu’un vienne affirmer qu’Apple n’est tout simplement plus la même.

Il est facile de comprendre pourquoi une partie de l’air s’est échappée du ballon Apple. Après tout, pour chaque innovation passionnante comme l’AirPod, Apple a eu sa part de produits qui n’ont pas réussi à vraiment décoller, comme l’Apple Watch et l’iPhone XS.

L’iPhone XS a été une déception pour certains fans d’Apple.

Cela pose un problème conséquent pour une entreprise technologique : Apple a-t-elle créé tellement de produits formidables et durables que le marché des nouveaux gadgets a commencé a perdu en taille ?

Avec des ventes d’iPhone qui semblent un peu chancelantes, de plus en plus de personnes semblent s’accrocher à leurs anciennes versions. Certains commentateurs du marché commencent même à tirer la sonnette d’alarme pour Apple, et prédisent que la société a peut-être atteint la fin de sa capacité d’innovation.

Cependant, étant donné que la société a toujours su défier les attentes et ravir les clients et les fans du monde entier, nous sommes certains qu’Apple nous réserve de nombreuses surprises.

Suivez l’exemple Apple

Comme nous l’avons vu avec l’exemple d’Apple, l’innovation qui révolutionne le monde demande de la vision, du courage et de la discipline.

Il est également utile de mettre en place une stratégie d’innovation solide et de s’inspirer des grands noms de l’industrie.

Vous n’avez pas besoin d’être Steve Jobs ou Tim Cook pour mettre ces idées en pratique. Quel que soit le secteur dans lequel vous évoluez, vous pouvez toujours trouver de nouvelles stratégies et techniques utiles pour vous aider dans votre parcours d’innovation.

Prêt à lancer votre programme d’innovation pour développer de nouveaux produits avec vos consommateurs ?

La technologie fait partie intégrante du développement produit. Bien qu’elle présente de nombreux avantages, elle présente aussi quelques inconvénients.

Un problème potentiel est la présence de conséquences non désirées à partir d’actions considérées comme rationnelles. Lorsque cette pollution digitale devient un problème, comment pouvez-vous y remédier ?

Qu’est ce que la pollution numérique ?

Reconnaître les conséquences de la croissance technologique et à la pollution qui en découle prend du temps. Les entreprises doivent s’adapter au changement pour survivre.

Les données d’une récente étude réalisée par Forbes Insight montrent que les organisations qui récupèrent et analysent les données clients ont plus de chance de devenir des leaders sur leur marché. Or, seules 13% des entreprises interrogées entrent dans cette catégorie.

La mise en place d’une stratégie de transformation numérique aidera les dirigeants d’entreprises à lutter contre la pollution numérique. Celle-ci sera classée en 3 catégories :

  • Réduire la confiance dans les écosystèmes d’information

Les informations sont diffusées sur de multiples supports, mais elles ne proviennent pas toutes de sources fiables. Il est donc difficile de déterminer ce qu’il faut croire et cela suscite la méfiance.

  • L’effet de polarisation

La technologie contribue à l’effet de polarisation grâce à des publicités ciblées et à un temps d’attention plus important, notamment en fonction du nombre de vues sur les réseaux sociaux, grâce à l’engagement et à la preuve sociale : notes et avis des consommateurs, likes et follows

  • Pollution des médias sociaux

S’engager régulièrement dans des interactions polarisantes à travers le contenu sur les réseaux sociaux peuvent être dangereux pour la santé mentale.

Les 5 manières d’éviter la pollution numérique lors de la création de nouveaux produits

Voici 5 pistes pour éviter la pollution numérique lors de la création d’une stratégie de développement produits.

1. Avoir une vision claire et stratégique

Définissez votre vision pour avoir une idée précise de ce à quoi ressemblera le changement. Déterminez qui bénéficiera des retombées, pourquoi il est nécessaire et ce que le résultat permettra d’accomplir.

Établissez une stratégie de développement produit qui s’aligne sur votre vision. Elle vous aidera à marquer des progrès tout en développant votre nouveau produit.

2. Soyez acteur de votre transformation

L’ère numérique offre de multiples moyens d’atteindre les clients. Tout au long du processus de développement du produit, tenez compte de l’impact de votre produit sur les utilisateurs.

Tenez-vous et tenez votre entreprise responsable du changement. Assumez la responsabilité des décisions relatives aux produits et de leur impact sur le monde en général.

Planifiez votre stratégie de développement de produits en gardant l’avenir à l’esprit. Pensez à la façon dont votre nouveau produit peut évoluer dans le temps.

3. Renforcez votre culture d’entreprise

Investissez dans votre culture pour favoriser le changement. Une culture positive vous donne un avantage concurrentiel. Les employés qui comprennent la nécessité du changement numérique s’y adapteront plus rapidement.

Aller de l’avant ne se limite pas à la technologie. Choisissez des aspects humains que les employés peuvent utiliser dans leur travail quotidien. Il s’agit notamment d’organigrammes et de formations en leadership pour illustrer les effets positifs du changement.

Donnez à vos équipes le pouvoir de décision. L’expérimentation et la prise de risques ont pour avantage de créer un environnement agile.

4. Éduquez vos employés

La technologie est en constante évolution. Pour réussir sur le marché actuel, qui évolue rapidement, vous devez évoluer avec lui.

Formez vos employés pour qu’ils puissent mieux servir l’entreprise. Exigez régulièrement des formations afin que chacun soit en mesure de monter en compétence sur les nouvelles fonctionnalités et technologies.

Proposez des formations sous différentes formes pour qu’elles soient toujours d’actualité et conformes aux différents modes d’apprentissage. Les méthodes peuvent inclure des cours en ligne, des vidéos et des cours en présentiel.

5. Suivre les tendances

Les clients attendent des produits qui répondent à leurs besoins. Comme les tendances changent, vous devriez faire de même.

Ne pas accepter le changement entraîne des conséquences négatives. Les chefs d’entreprise qui choisissent d’ignorer les tendances actuelles risquent de perdre une partie ou la totalité de leur marché.

L’innovation est la clé du succès. Une recherche Accenture montre que 71 % des entreprises interrogées connaissent ou connaîtront des perturbations dans un avenir proche. Les nouveaux produits doivent être adaptés à l’évolution mondiale pour répondre aux besoins changeants des clients.

Pollution numérique : du clic au déclic

Pour conclure, voici 7 chiffres surprenants sur la pollution numérique.

2 outils d’évaluation de l’impact environnemental des produits

2 outils – l’analyse du cycle de vie et l’analyse des entrées-sorties – peuvent aider les gestionnaires à évaluer l’impact environnemental des produits.

1. L’analyse du cycle de vie

L’analyse du cycle de vie évalue l’impact environnemental d’un produit ou d’un processus sur l’ensemble de son cycle de conception, de production et d’élimination.

2. L’analyse des entrées-sorties

L’analyse des entrées-sorties utilise des données publiques sur les relations entre les entreprises du même secteur.

Ensemble, ces outils aident les gestionnaires à identifier les changements organisationnels susceptibles d’améliorer la performance environnementale de leurs produits ou processus et à évaluer les solutions possibles d’un point de vue environnemental.

Vous cherchez d’autres moyens d’innover lors de la création de votre stratégie de développement produit ?

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Pour une entreprise ou une équipe qui s’interroge sur la mise en place de méthodes comme le lean management, le management visuel digital est la pierre angulaire de tout projet lean. Pour cette raison, il est important d’utiliser une méthode guidée avec les bons critères de choix. Cet article vous indique les 10 pistes objectives qui permettent d’évaluer la qualité et la fiabilité de vos idées.

1. Un avantage client pertinent

L’innovation répond-t-elle a un besoin client ?

Beaucoup d’entreprises connaissent mal leurs clients. Comment qualifier et comprendre les besoins de vos clients ? Votre priorité: les satisfaire. Souvent, les innovations n’apportent pas le bénéfice souhaité parce qu’elles n’apportent pas de réels avantages au client ou qu’elles s’adressent à la mauvaise cible. Le modèle commercial de Lego basé sur la co-création client est un exemple frappant de la manière dont les besoins des clients peuvent être satisfaits de manière optimale en impliquant les clients de Lego dans le processus d’innovation.

En revanche, le groupe BIC – groupe français connu pour proposer une gamme de produits variée et jetable : stylos, rasoirs, briquets et téléphones portables – sous-vêtement jeté après usage – a mis en vente des collants féminins (jetables). Rapidement, le groupe a fait le constat que les collants manquaient leur cible et décide de retirer ses bas pour les jeter à la poubelle. Le parfum BIC a également fait un flop.

Autre exemple de mauvais groupe cible : le bain à remous / spa, qui a été développé par les frères Jacuzzi dans les années 1950. Ils ont d’abord commercialisé sans succès cette piscine innovante auprès des personnes souffrant d’arthrite. L’entreprise n’a pris son essor que lorsqu’ils ont changé de groupe cible et commencé à vendre le jacuzzi comme un produit de luxe destiné à une population aisée.

2. Une différenciation pertinente par rapport à la concurrence

Votre solution a-t-elle une spécificité qui la rend supérieure aux autres ?

Une innovation doit se différencier de la concurrence et se distinguer par au moins une caractéristique unique et exclusive. Cette caractéristique distinctive doit être très pertinente pour le client et doit pouvoir être maintenue à long terme.

La bataille entre Apple et Microsoft sur le marché des baladeurs numériques est un exemple d’échec – et plus précisément la stratégie de différenciation de Microsoft. La réponse de Microsoft à l’iPod d’Apple avec le Zune Player s’est soldée par l’un des plus grands flops technologiques de ces dernières années. Le premier Zune est sorti en 2006, soit 5 ans après l’iPod. Bien que l’appareil possédait certaines caractéristiques que l’iPod n’avait pas (par exemple le partage de fichiers de lecteur à lecteur), il n’a pas pu s’imposer sur le marché.

À l’époque, l’iPod était le produit le plus populaire au monde. Pour pouvoir espérer remporter la bataille, Microsoft aurait dû proposer un produit avec une fonctionnalité vraiment différenciante, qui aurait rendu l’iPod démodé. Or, ici, la seule différence était le design.

3. Le niveau d’acceptabilité

Pouvez-vous simplement expliquer aux clients les avantages du produit et son caractère unique ?

Il arrive qu’une innovation remette en question les idées conventionnelles des clients à un point tel qu’ils n’en reconnaissent pas les avantages. Lorsque le premier supermarché a ouvert ses portes en Allemagne dans les années 1930, il a rapidement dû les refermer. La raison : Le « libre-service » n’était tout simplement pas accepté par les clients. 2 décennies se sont écoulées avant que les supermarchés ne puissent s’implanter en Allemagne.

Il en a été de même pour le premier distributeur automatique de billets, qui a également été installé dans une agence bancaire de New York dans les années 1930. Il a également été retiré au bout de quelques mois en raison du faible nombre de clients et il a fallu des décennies avant que les distributeurs automatiques ne soient acceptés par les clients.

Le temps de mise sur le marché des nouveaux produits représente un enjeu majeur. Il est d’usage d’utiliser une ligne de temps avec les 10 prochaines années. Le court terme se positionnera à moins de 2 ans, le moyen terme de 2 à 5 ans et long terme de 5 à 10 ans.

Le simple fait de positionner les produits dans une chronologie linéaire mettra en évidence la cohérence de votre planning d’innovation en termes de répartition de ressources.

4. La facilité d’usage

Est-il facile pour le client d’essayer le produit et d’en tirer tous les avantages ?

L’évolution de la technologie amène souvent du changement dans tous les domaines comme celui du transport. Le Segway, par exemple, a été conçu à l’origine pour le grand public et présenté par les fabricants comme le « futur » de la mobilité. Mais en raison de son fonctionnement (souvent compliqué) et de la nécessité d’explication et de pédagogie concernant son utilisation, ce moyen de déplacement est limité en terme d’usage lié aux déplacements urbains.

5. Vaincre les résistances au changement

Est-il facile pour le client de changer votre produit sans risque et sans effort ?

Pour s’en tenir à l’exemple du Segway : Jusqu’à aujourd’hui, les infrastructures ne sont pas adaptées à l’utilisation de ce nouveau mode de déplacement: peu de bornes de rechargement dans les villes, et pas adapté à une utilisation sur trottoir et sur route. En effet, il existe des cibles clairement identifiées, comme les personnes âgées, pour lesquels le Segway n’est pas adapté parce que trop risqué. Le Segway a finalement fait faillite, en cause une stratégie de distribution mal ficelée et un manque d’infrastructures appropriées en milieu urbain.

6. Le contexte juridique & légal

L’innovation produit apporte-t-elle des conflits juridiques (lois, normes, brevets) ou ethiques (valeurs) ?

En 2006, une entreprise américaine de boissons est entrée en conflit avec la loi qui a introduit la boisson énergétique « Cocaïne », dont la teneur en caféine est 3 fois supérieure à celle de Red Bull. Peu après le lancement, le produit a été retiré des rayons par l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) en raison de la promotion d’une drogue illégale et de la forte teneur en caféine. Entre-temps, la boisson est à nouveau disponible dans un format plus adapté.

Le lancement du Segway sur le marché a également échoué au début en raison du cadre juridique, car le Segway n’était pas approuvé pour la route et ne pouvait pas être utilisé sur les trottoirs. Aujourd’hui encore, il n’existe pas de réglementation uniforme dans de nombreux pays et des autorisations spéciales sont souvent requises. Cela entrave bien sûr énormément les ventes et la distribution.

7. Les perspectives de revenu

L’innovation a-t-elle le potentiel nécessaire pour maximiser les ventes et développer le chiffre d’affaires ?

De nombreux développements produit réussis prennent souvent des années après leur lancement sur le marché pour arriver à maturité et offrir un rapport qualité-prix intéressant. Les nouvelles technologies doivent également être rapidement lancées (en phase avec les perspectives de revenu) sur le marché afin d’éviter qu’un nouveau produit ne vienne le remplacer.

Les caméras au format APS (Système Photographique Avancé) sont l’exemple parfait. Lancées au milieu des années 1990 par les principaux fabricants de caméras et de films, elles étaient nettement meilleures que les caméras 35 mm traditionnelles. Mais quelques années plus tard, la technologie APS a été largement remplacée par la photographie numérique.

Dans certains cas, cependant, des versions améliorées peuvent être utiles. La société Freeplay Energy, par exemple, produit une dynamo qui, en tournant suffisamment vite, convertit l’énergie mécanique en énergie électrique. Même à l’ère du web et de la communication par satellite, le spectre des clients de ce marché de niche s’étend des amateurs de survie aux ONG.

8. Intégration dans le portefeuille de produits existant

Le produit peut-il être lancé sans entrer en concurrence directe avec votre portefeuille de produits existant ?

L’introduction de produits innovants sur le marché augmente le risque qu’ils se fassent au détriment des produits existants. La cannibalisation peut rogner certaines marges et réduire la valeur de l’entreprise. La cannibalisation doit donc normalement être évitée. Cependant, il existe aussi des partisans de la « cannibalisation préventive ».

Dans ce contexte, l’adage de Steve Jobs, qui a déclaré lors de l’introduction de l’iPhone « Si vous ne vous cannibalisez pas, quelqu’un d’autre le fera », est bien connu. À l’époque, l’iPod connaissait une croissance constante, générant 50 % des revenus d’Apple. Steve Jobs a amené l’iPhone sur le marché, même s’il savait qu’il allait massivement cannibaliser l’activité de l’iPod et finir par le remplacer complètement.

9. Adaptation à la marque

L’innovation produit correspond-elle au positionnement et aux valeurs de votre marque ?

Harley Davidson a fait un énorme flop lorsqu’elle a lancé des après-rasages et des parfums en 1994. La marque de l’entreprise est construite sur des valeurs telles que la virilité et la rébellion.

10. Le degré de faisabilité

Disposez-vous des ressources nécessaires pour mettre en œuvre techniquement et commercialiser votre innovation ?

Vous pouvez avoir besoin de partenaires pour le développement technique (technologies, compétences, moyens de production) ou de partenaires commerciaux pour positionner avec succès votre innovation sur le marché (canaux de vente appropriés, pas de barrières à l’entrée sur le marché).

De nombreuses innovations échouent en raison d’un manque de coopération entre les partenaires commerciaux, dont dépend le succès d’une innovation.

Par exemple, la technologie RunFlat, ou à roulage plat qui permet en cas de crevaison, de continuer à rouler sur 80 km à 80 km/h maximum, n’ont pas pu s’imposer sur le marché il y a quelques années, alors qu’ils offraient plus de sécurité. La raison : les garages ne disposaient pas de l’équipement nécessaire pour monter les pneus correctement.

Ces critères sont toujours applicables lorsqu’il s’agit d’innovation et que vous souhaitez évaluer l’attractivité d’un nouveau concept. Parcourez la liste dès qu’une nouvelle idée apparaît ou discutez-en avec des collègues afin de parvenir à une première évaluation. Pour savoir quels autres facteurs sont décisifs pour une innovation réussie, je vous invite à continuer la lecture en consultant cet article.

Si vous n’échouez pas de temps en temps, c’est le signe que vous ne faites rien.

Woody Allen

L’analyse des insights clients est un challenge qui concerne toutes les entreprises pour une raison commune : il existe une quantité importante de réponses textuelles sur de nombreux canaux.

En effet, confiance et expérience client vont de pair. Que vous dirigiez une PME ou que vous soyez décisionnaire au sein de votre entreprise, vos clients partagent des informations précieuses sur leurs préférences concernant vos produits et services.

Aussi simple que cela puisse paraître, le moyen le plus efficace d’améliorer l’expérience client consiste d’abord à demander à vos clients leurs idées, opinions et besoins, généralement sous forme de question ouverte.

Dès que vous avez recueilli les verbatims de vos clients, l’étape suivante consiste à transformer ces informations en actions immédiates. Comment pouvez-vous utiliser ces mines d’or d’information pour optimiser votre stratégie commerciale, vos décisions ou vos innovations produits ?

Digitaliser la recherche d’insights marché et de verbatims clients

Pour suivre les cycles technologiques rapides et améliorer les efforts marketing, les entreprises doivent adopter une approche plus agile et tirer parti des informations au sujet du parcours d’achat client. Une approche qui tient compte de la digitalisation des process dans 3 domaines :

  • Découvrir : De nombreux dirigeants admettent qu’il est plus facile de capturer des datas plutôt que de les écraser. Les entreprises doivent appliquer des analyses avancées de la quantité de données (structurées et non structurées) dont elles disposent pour une vue à 360 degrés de leurs clients. Leurs stratégies d’engagement doivent être basées sur une analyse profonde des comportements récents des clients et de leurs expériences passées avec l’entreprise, ainsi que sur les signaux faibles du marché.
  • Concevoir : Les consommateurs ont désormais adopté de nouveaux réflexes pour réaliser leurs achats, c’est pourquoi les entreprises doivent concevoir une expérience client convaincante dans laquelle toutes les interactions clés lors de chaque étape du parcours client.
  • Délivrer : Les campagnes de Marketing nécessitent l’utilisation simultanée de différents points de contact à chaque étape du parcours client, grâce à des équipes agiles d’experts : analystes expérience client, responsable marketing, UX/UI designers.. Ces équipes interfonctionnelles doivent posséder de solides compétences en matière de collaboration et de communication. Les tests itératifs sont un excellent moyen d’obtenir des commentaires de vos clients sur vos produits.

Voici 3 étapes fondamentales pour vous assurer que vous analysez efficacement les feedbacks de vos prospects et clients :

1. Exploitez les insights clients pour gagner en performance

Il y a de fortes chances que vous utilisiez déjà un outil d’analyse dédié. Exportez vos données et répertoriez les métadonnées clients pertinentes dans un tableur. En fonction de votre secteur d’activité, vous devriez obtenir les données suivantes :

Catégorisez vos feedbacks

Lorsque vous obtenez des insights client, il est essentiel de les classer et les organiser en thèmes de sorte à ce que chaque collaborateur ait une bonne compréhension, et ce quel que soit le département : Marketing, Commercial, Service Client, R&D

Voici quelques catégories dont vous pouvez tenir compte :

  • NPS
  • Sentiment
  • Segments
  • Sujets ou thèmes
  • Équipe / Département
  • Canaux de feedbacks

La catégorisation des thèmes est utile car elle implique chaque département dans la performance de l’entreprise. L’analyse des verbatims clients par catégorie vous aide à découvrir les problématiques profondes rencontrées par vos clients, dont vous n’avez peut-être pas encore connaissance.

2. Analyser les verbatims clients grâce à l’analyse des sentiments

Les « données non structurées » (ni organisées ni formatées) sont généralement difficiles à analyser pour plusieurs raisons :

  • Erreurs de frappe ou grammaticales
  • Plusieurs idées dans la même réponse
  • Sentiment imprécis ou confus
  • Trop grande quantité de réponses

La compréhension des sentiments dans le compte rendu textuel aide à identifier les forces, les faiblesses et les opportunités de votre entreprise :

  • Obtenir une vue d’ensemble du parcours client de bout en bout
  • Améliorer l’expérience client de manière plus stratégique avec des produits adaptés à leurs besoins
  • Découvrir des opportunités qui renforcent la fidélisation client, avec l’objectif d’augmenter la valeur vie du client (CLV).
  • Identifier les domaines d’amélioration dans vos Business Units en identifiant les tendances par sentiment exprimé.
  • Tirer des conclusions plus précises des réactions mitigées

3. Partagez les résultats analysés au sein de votre entreprise

Maintenant que vous avez vos données, vous pouvez créer un résumé des insights clients en fonction des tendances et de la popularité du sujet et en discuter avec votre équipe, et notamment :

  • Au service marketing, pour identifier les éléments différenciants, les points forts à forte valeur ajoutée, et ceux à mettre en avant dans les communications de marque.
  • Au service commercial, pour identifier les meilleurs arguments de vente pour convaincre plus facilement les clients.

Souvent, nous consacrons la majeure du temps à l’analyse, mais s’il n’est pas partagé dans toute l’organisation celui-ci est inefficace.

Nous espérons que cet article vous a convaincu de l’importance d’intégrer les insights et verbatims clients dans les tableaux de bord des services de votre organisation. Si vous avez de conseil ou de posez une question, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous. Nous nous ferons un plaisir d’échanger avec vous pour vous guider.

Au XXe siècle, Coco Chanel a été la première créatrice à innover en utilisant le jersey (grâce à des méthodes de créativité simples et peu coûteuses).

À l’époque, le jersey était un tissu peu coûteux utilisé uniquement pour les sous-vêtements masculins. Clairement inspirée des vêtements pour homme, Chanel fait le choix d’utiliser le jersey pour le public féminin. Les tissus plus chers ayant été rationnés pendant la Première Guerre mondiale, Chanel achète le tissu à bas prix et utilise ce tissu confortable et fonctionnel dans ses créations. Devenue icône de la mode, après une enfance pauvre, elle se distingue par une personnalité marquante et un talent hors-norme.

Ce n’est là qu’un exemple d’esprit créatif en mesure de proposer des solution pragmatiques et innovantes. Et elle n’est pas la seule. Avoir un esprit créatif est une compétence qui peut être apprise et perfectionnée.

Qu’est-ce que la pensée créative et la pensée critique ?

La pensée créative consiste à s’atteler à la réalisation de projets par des méthodes et des idées nouvelles et peu conventionnelles – en d’autres termes, à sortir des sentiers battus. Aussi connue sous le nom de pensée divergente. Vous connaissez peut-être le terme « pensée critique », qui est plus analytique dans la mesure où il s’agit d’évaluer des idées existantes plutôt que d’en créer de nouvelles.

Qu’est-ce que la pensée latérale ?

La pensée latérale est une méthode de pensée créative dans laquelle il est courant d’utiliser la logique et le raisonnement pour construire des schémas de pensée et trouver des solutions qui ne sont pas immédiatement évidentes.

Edward de Bono a inventé ce terme en 1967, avec sa méthode dite des 6 chapeaux de la réflexion. Une approche qui incite à prendre du recul et observer une situation donnée sous six angles différents, 6 modes de pensées distincts ou « filtres » matérialisés par 6 chapeaux de 6 couleurs différentes.

La pensée latérale se distingue de la pensée verticale, méthode traditionnelle de résolution de problèmes étape par étape.

L’exemple classique utilisé par de Bono est celui du Jugement de Salomon. Dans ce récit, le roi Salomon était chargé de régler un litige entre deux femmes prétendant être la mère d’un enfant. En utilisant la pensée latérale, Salomon a proposé de couper le bébé en deux et de donner à chaque femme une moitié. Cette décision a révélé la vérité : alors que la 1ère femme acceptait les conditions, l’autre a supplié Salomon de donner le bébé à sa rivale pour éviter de nuire à l’enfant, se révélant ainsi être la vraie mère. Véritable preuve d’une pensée latérale, la solution est à sa surface d’une simplicité trompeuse, alors que son processus de développement implique des capacités de réflexion complexes.

Quelles sont les compétences en matière de pensée créative ?

Il n’est pas nécessaire d’être dans une discipline créative telle que les arts visuels ou du spectacle pour faire preuve de créativité. Bien que la pensée créative est une alliée précieuse dans les professions artistiques, vous pouvez appliquer le processus à un large éventail d’autres domaines.

Par exemple, l’orateur grec Démosthène a été raillé la première fois qu’il a prononcé un discours en public. Pour affirmer ses compétences, il s’est entraîné avec une bouche pleine de pierres. Il se retirait dans une grotte pour s’entraîner pendant des mois, et se rasait un côté de la tête pour s’empêcher de quitter la grotte, sachant qu’on se moquerait de lui s’il le faisait.

Il existe plusieurs compétences que vous pouvez développer pour profiter des avantages de ces techniques. Parmi les compétences de créativité, on peut citer :

  • L’expérimentation
  • Des points de vue opposés
  • Poser des questions
  • Communication
  • Organisation

Quels sont les avantages de la pensée créative ?

La pensée créative fait partie intégrante de l’activité intellectuelle. L’utilisation de la pensée créative amène un changement d’état d’esprit pour passer à l’action.

Penser de manière créative peut également vous permettre de développer des idées qui pourraient vous amener à proposer de nouvelles innovations.

De nombreux grands penseurs et entrepreneurs sont ou ont été des penseurs créatifs ont fait certaines des plus grandes découvertes et inventions de tous les temps : Marie Curie, Steve Jobs, Nikola Tesla, Ada Lovelace… la liste est infinie. Si nombre de ces innovateurs de génie avaient des idées et des méthodes peu ordinaires, leurs résultats parlent d’eux-mêmes ; ils ont fait du monde moderne ce qu’il est.

Comment développer sa pensée créative ?

Si ce talent ne vous vient pas naturellement, il existe plusieurs techniques que vous pouvez utiliser pour vous former et faire monter en compétences vos collègues pour faire de la créativité une facilitatrice.

1. Faire un brainstorming

Les sessions de brainstorming peuvent contribuer à générer des idées. Elles peuvent être particulièrement efficaces si vous avez une grande équipe, car vous serez en mesure de générer davantage d’idées. Veillez à inclure tous les membres de l’équipe, même les personnes qui ne sont pas directement impliquées dans le projet ou dont le travail ne consiste généralement pas à résoudre ces problématiques. Ces membres peuvent avoir des idées uniques parce qu’ils viennent d’horizons différents et peuvent avoir des façons différentes d’aborder le problème par rapport à vos méthodes habituelles.

Comment démarrer ?

Lorsque vous réunissez vos équipes en groupe pour faire un brainstorming, établissez quelques règles de base. Parmi les règles habituelles, citons la possibilité pour chacun d’avoir son mot à dire, la valorisation égale de toutes les idées (même si vous ne pouvez probablement pas les mettre toutes en œuvre, vous devez noter toutes les idées exprimées par les membres de l’équipe) et l’interdiction de critiquer ou de dénigrer.

Vous devrez également suivre certaines étapes et techniques pour que les séances de brainstorming soient productives. Définissez l’objectif de la séance et expliquez pourquoi vous recherchez de nouvelles idées.

Vous voudrez peut-être poser des questions ouvertes pour développer la créativité de chacun. Ne venez pas en sachant que vous allez probablement suivre une idée que vous avez déjà développée, ou que vous faites perdre du temps à tout le monde. Vous risquez également de passer à côté de la créativité et de l’innovation du groupe dans son ensemble ; d’autres personnes pourraient avoir des idées auxquelles vous n’avez même pas pensé.

Une fois le groupe réuni, vous pouvez demander à chaque personne de proposer une première idée et encourager tout le monde à s’exprimer. Vous pouvez également noter les idées sur un grand tableau blanc, en notant la contribution de chacun pour montrer que toutes les idées sont valables.

Grâce au brainstorming, vous serez en mesure de produire de nombreuses idées différentes et pourrez finalement choisir celles qui vous semblent les plus appropriées pour votre projet.

2. Instaurer des jeux de rôle

Le jeu de rôle est une méthode de formation courante dans les groupes militaires et d’intervention d’urgence. Certaines entreprises ont commencé à utiliser cette méthode pour former de nouveaux employés.

Les jeux de rôle ne doivent cependant pas être limités seulement aux nouveaux employés. Lorsque vous mettez en scène différentes situations et scénarios, vous pouvez développer de nouvelles façons d’aborder un problème et proposer des solutions pertinentes. Vous aiderez également les membres de l’équipe à prendre confiance en eux et à se sentir plus à l’aise dans des situations inhabituelles, car ils devront réagir rapidement à des situations inédites.

Le jeu de rôle implique que deux ou plusieurs membres d’un groupe jouent une situation. Il peut s’agir de scénariser un rendez-vous client, faire une présentation, interviewer ou résoudre des conflits. En fait, vous pouvez jouer toute situation qui pourrait être compromettante par une « répétition ».

Lorsque les membres de votre équipe sont capables de jouer un scénario avant de rencontrer la situation dans la vie réelle, ils auront un peu d’entraînement pour trouver des solutions rapidement. Vous pouvez également envisager le scénario d’une manière différente et plus élaborée, avec des moyens uniques de résoudre les problèmes.

Comment démarrer ?

Lorsque vous commencez un jeu de rôle, commencez par expliquer les enjeux puis engagez un véritable plan d’action. Introduisez les problématiques rencontrées et décrivez en quoi le jeu de rôle pourrait être utile pour y répondre, afin que les membres du groupe commencent à réfléchir à la manière dont ils l’aborderont.

Précisez que vous et les autres membres de l’équipe n’êtes pas là pour juger ; vous voulez plutôt que le groupe développe des solutions et des façons de gérer les différents scénarios qui pourraient se produire dans leur travail. Attribuez des rôles et mettez la situation en scène.

Après la séance de jeu de rôle, faites un compte rendu. Demandez aux membres du groupe de discuter de ce qui s’est bien passé et de ce qui pourrait être amélioré. Si l’objectif de la session est de trouver de nouvelles idées pour un projet ou une situation, vous pouvez noter les différentes idées apportées par les participants.

3. Recadrer la situation

Recadrer un problème ou une situation peut vous aider à le réinterpréter. Lorsque vous présentez le problème d’une nouvelle manière, vous ouvrez différentes possibilités quant à la manière dont les gens réagissent, ressentent et examinent la situation, ce qui peut finalement conduire à de nouvelles solutions. Envisagez d’autres significations, contextes et perspectives pour la situation en question. Réfléchissez également à ce que le problème peut vous apprendre. Une fois que vous aurez examiné ces différents angles, vous pourrez peut-être voir la situation sous un nouveau jour et découvrir une nouvelle approche.

Vous pouvez aussi demander à d’autres personnes de reformuler le problème pour vous. Cela peut augmenter le nombre d’angles à partir desquels vous pourrez envisager le problème et les solutions possibles.

4. Tirer le meilleur parti du flow créatif

Lorsque vous êtes complètement absorbé par un projet au point d’être tellement immergé que vous en oubliez la notion du temps, vous êtes dans un état de « flow créatif« . Cet état est corrélé à une forte performance créative, ce qui signifie que vous pourriez produire certaines de vos meilleures idées lorsque vous y êtes immergé.

Le flow créatif se produit lorsque vous êtes profondément impliqué dans une activité qui vous engage et vous apporte du plaisir, donc si vous êtes passionné par un projet, vous avez plus de chances de vous retrouver dans cet état.

Vos pensées et idées pendant que vous êtes dans cet état pourraient représenter certaines de vos plus grandes réussites.

5. Restez ouvert d’esprit et flexible

Une qualité commune que l’on retrouve chez les personnes créatives est qu’elles ont tendance à ne pas voir de limites là où d’autres pourraient en voir ; les limites ne font qu’entraver l’innovation. Si vous remarquez constamment les limites de ce que vous pouvez faire, vous ne pourrez pas développer de solutions qui « sortent des sentiers battus ».

Au lieu de se limiter à ce que les règles permettent, les personnes qui pensent de manière innovante ne voient pas les solutions comme étant limitées. Au lieu de cela, ils utilisent des compétences créatives de résolution de problèmes pour voir les possibilités comme illimitées.

Si vous souhaitez améliorer votre processus et vos compétences créatives, soyez ouvert aux solutions qui peuvent dépasser les contraintes que vous connaissez. Considérez également les idées des autres, ce qui peut impliquer des processus de résolution de problèmes peu familiers ou atypiques pour vous et votre équipe.

L’ego : votre meilleur ennemi

Vous pouvez et allez probablement rencontrer des revers dans votre carrière et votre vie. Toutes vos idées ne se réaliseront pas. Ce qui vous distinguera, c’est votre capacité à considérer les échecs comme temporaires, plutôt que permanents. Si vous continuez à essayer, vous finirez par réussir – il vous faudra peut-être trouver une nouvelle approche pour y parvenir.

Mary Higgins Clark, écrivaine célèbre appelée la « reine du suspense », a reçu 40 lettres de refus en 6 ans avant de publier son premier romain. A son actif, Mary a 51 romans, et chacun d’entre eux a été un best-seller.

Aussi, ayez confiance dans vos capacités et vous réussirez. Si un membre de votre équipe a une idée lumineuse, faites-le savoir aux autres. On reconnait les leaders à leur faculté à reconnaître les réalisations des autres et leur donner du crédit, de sorte que les membres de votre équipe seront plus motivés.

Comme tous les secteurs, le secteur industriel a connu des bouleversements durant la pandémie de COVID-19. En quelques mois seulement, les chaînes d’approvisionnement ont été interrompues, les fournisseurs ont été contraints de s’adapter (Open innovation) ou pire, de devoir fermer leurs portes.

En effet, la majorité des industriels ont créé une stratégie et une méthodologie d’Open Innovation en s’alignant sur de nouveaux objectifs, priorités et actions pour développer leur activité. Voyons ensemble comment ils s’y sont pris.

Quel impact sur la production ?

De nombreux fournisseurs et usines ont fermé suite au COVID-19. Beaucoup d’usines se sont ainsi retrouvées sans matières premières à la base de tout processus de fabrication.

Des entreprises comme Resource West ont trouvé un moyen de fabriquer les pièces dont elles avaient besoin. Cette entreprise américaine fabrique des évaporateurs qui traitent les eaux usées. Leur technologie peut également être utilisée pour assainir de grands espaces tels que les stations-service, les stades et les espaces publics.

Resource West a résolu son problème de pénurie de pièces en embauchant des ingénieurs tout juste sortis de l’université. Ces nouvelles recrues ont commencé à concevoir des pièces pouvant être fabriquées en matériaux composites grâce à la technologie d’impression 3D. Double avantage : internaliser la majeure partie de la chaîne d’approvisionnement et réduire les coûts.

Si Resource West n’avait pas pris ces mesures, elle aurait certainement perdu du chiffre d’affaires. Au lieu de cela, l’entreprise a même réussi à augmenté sa production de l’ordre de 20% malgré une pandémie mondiale.

Découvrez maintenant comment vous appuyer sur des méthodes éprouvées d’innovation et de R&D, et vous allez voir que c’est à la portée de tous !

Qu’est-ce que l’Open Innovation ?

L’Open Innovation, aussi appelée « Innovation distribuée » ou « Innovation Ouverte » correspond à l’ensemble des processus d’innovation axés sur la collaboration et le partage de connaissances. Par conséquent, le processus de R&D n’est plus uniquement centré sur lui-même mais s’ouvre aux parties prenantes extérieures.

Il y a 20 ans, le terme open innovation – innovation ouverte – était proposé par le Professeur Henry Chesbrough, de Berkeley, pour décrire un ensemble de pratiques inventées par quelques entreprises américaines 20 ans auparavant. Aujourd’hui, où en sommes-nous vis-à-vis de l’Open Innovation ? Tendance de mode ou tendance durable ?

Pourquoi l’Open Innovation ?

L’innovation ouverte est la condition sine qua non pour survivre. Le COVID-19 met les entreprises au défi d’innover pour rester compétititves. Les dirigeants doivent prévoir les incertitudes et les inconnues engendrées par la pandémie.

Une étude d’avril 2020 révèle que 80% des industriels ont été impactés par la pandémie. Parmi les principales préoccupations des dirigeants, on identifie plusieurs facteurs :

  • Incidence financière (effets sur les résultats opérationnels à l’avenir, la liquidité et les ressources en capital) : 71%
  • Potentiel de récession mondiale : 64%
  • Effets sur la main-d’œuvre/réduction de la productivité : 41%
  • Baisse de la confiance des consommateurs : 40%
  • Perturbations de la chaîne d’approvisionnement : 23%
  • Difficultés de financement : 19%
  • Manque d’informations suffisantes pour prendre de bonnes décisions : 17%

Pendant la pandémie, l’offre, la demande et la disponibilité de la main-d’œuvre ont été simultanément affectées.

Il est difficile de prévoir l’inconnu, mais savoir s’adapter est une qualité essentielle dans notre monde en évolution. Par exemple, l’adaptation des matériaux pour fabriquer des produits essentiels pour lutter contre le virus représente une tendance incontournable avec l’objectif de répondre rapidement aux besoins pour le personnel soignant.

L’Open Innovation : Comment ça marche ?

Pour mieux comprendre comment fonctionne l’Open Innovation, il est utile de comparer et de mettre en contraste ses principaux mécanismes en temps normal de ceux qui se manifestent en temps de crise.

Celles-ci fonctionnent quelque peu différemment dans les contextes interentreprises (B2B) que dans les contextes interentreprises-consommateurs (B2C). Quelques exemples pour clarifier ces mécanismes.

Exemple d’Open Innovation en B2C : Connect + Develop de Procter & Gamble

En 2001, Procter & Gamble lançait son programme Connect and Develop. Objectif: Détecter puis adapter des technologies brevetées proposées par des acteurs externes, organisé autour d’une plateforme qui réunit l’ensemble des départements de P&G mais aussi tous les acteurs externes intéressés.

Exemple d’Open Innovation en B2B : Les ventilateurs de Medtronic

Lors de la pandémie de Covid-19, Medtronic, l’un des leaders mondiaux des technologies, solutions et services médicaux, a rendu public le fichier de conception de ses ventilateurs (tout en renonçant aux droits de propriété intellectuelle).

Dès lors le Ventilator Training Alliance a été crée, une alliance qui offre aux professionnels de santé un accès à la formation à la ventilation via une application mobile sur iOS et Android.

Principal challenge de l’Open-Innovation : Le changement de culture interne

De nombreux industriels en France constatent une diminution de la demande. Ils cherchent des moyens de réduire leurs coûts d’exploitation et devenir plus efficients.

Tous les grands industriels ont connu des bouleversements et perturbations dans leurs chaînes d’approvisionnement. Les matières premières et les pièces détachées sont difficiles à trouver. D’autant plus que la distanciation physique et les mesures de sécurité supplémentaires sur le lieu de travail rendent difficile l’exécution de certaines tâches.

La pandémie a pour conséquence de nombreux changements dans l’organisation du travail et de la production. Par exemple, le travail en horaires décalés et les horaires de travail flexibles permettent de maintenir le niveau de production et d’assurer la sécurité des employés.

Ces changements favorisent les innovations qui permettront d’économiser des ressources et d’accroître l’efficacité sur le lieu de travail. À terme, ces innovations renforceront la chaîne d’approvisionnement et amélioreront la production. L’innovation ouverte est morte, vive l’organisation ouverte !

Vous souhaitez accélérer vos process d’innovation de la conception à la commercialisation ?

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